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Les inquiétudes de la Société routière de Haute-Corse


le Jeudi 20 Mars 2014 à 13:41

Les salariées de la SRHC sont inquiets. Jeudi matin ils sont venus le dire devant les grilles de la préfecture de la Haute-Corse où plusieurs dizaines d'entre eux s'étaient rassemblés avec leur véhicule pour faire part des craintes qui sont les leurs.



Pour la circonstance le STC rappelait sur place que la SRHC existe depuis 1979, qu'elle crée 70 emplois qualifiés à forte valeur sociale.
Elle est reconnue et reconnue pour être une entreprise sérieuse et disponible, dont tout un chacun aura pu mesurer la valeur du travail accompli.
"
Or aujourd'hui il semble qu'une société entreprend des démarches pour procéder à la pose d'enrobé - un marché, qui à l'exception des gros chantiers, est en forte diminution-  et justifier un chantier mobile à la centrale de Lucciana.
"Notre crainte, disent les manifestants, est que cette demande temporaire se pérennise, qu'elle devienne fixe. Et dans la perspective de la prochaine soumission des routes départementales  c'est pour le moins inquiétant".
"Il suffirait qu'un moins disant fasse appel à une société du continent pour ce travail d'enrobé,pourque demain la SRHC soit mise en grand danger. Nous tirons la sonnette d'alarme maintenant parce qu'il y a des décisions qui vont être prises : une demande d'autorisation a été formulée à la mairie de Lucciana pour la mise en place pour EDF d'un poste de 5 000 tonnes. C''est de la concurrence déloyale pour les trois postes fixes de Haute-Corse. Nos interlocuteurs savent aujourd'hui que nous étions prêts à aller au clash
."
C'est ce que sont venus dire les personnels devant les grilles de la préfecture avant d'être reçus par le directeur de cabinet et le directeur des appels d'offres de la préfecture de la Haute-Corse.
Mais leur démarche s'arrêtera pas là.
Les personnels qui ont reçu le soutien de Jean Brignole, secrétaire national du STC, ont en effet l'intention d'aller exposer leurs doléances à l'exécutif de Corse et à la présidence de l'assemblée.
"Aujourd'hui, tout cela risque d'être remis en cause par une concurrence extérieure, dictée par des appétits financiers émanant du Continent Français.
Si ce projet de prédation venait à se faire, cela se ferait au détriment des emplois Corses et de la stabilité sociale et économique de nos entreprises. et donc, à notre détriment.
Pour le STC, cette politique du pire ne doit pas passer, et elle ne passera pas !
Les politiques doivent, s'ils ne veulent pas porter la responsabilité de la catastrophe qui s'annonce. prendre leurs responsabilités, et soutenir, de la manière la plus déterminée qu'il soit, notre activité.
Nous leur rappelons que cette entreprise est une entité corse qui vit en Corse et de facto, qui emploie des Corses !
"Nous ne laisserons pas nos emplois être sacrifiés sur l'autel du fric et de l'argent roi."