Trois jours en Corse pour aller au contact des acteurs du cheval. Entre mardi et jeudi, Frédéric Bouix, le président de la Fédération Française d’Équitation, était en visite sur l'île. Un déplacement qu’il considère comme essentiel : « Venir en Corse en début de mandat, pour moi, c’était important », confie-t-il en pointant sa volonté de rencontrer celles et ceux qui portent l’équitation sur l’île, des dirigeants de centres équestres aux institutions publiques, et comprendre les besoins spécifiques d’un territoire en pleine structuration. Élu à la tête de la Fédération Française d’Équitation en décembre 2024, Frédéric Bouix a ainsi multiplié les rencontres institutionnelles, professionnelles et territoriales lors de cette visite dense, qui lui a permis de prendre le pouls d’une filière en plein essor et de mieux comprendre les enjeux spécifiques d’un territoire où l’équitation occupe une place à part.
Tout au long de sa visite, le Président de la FFE a salué l’engagement et le travail réalisé par la filière corse. « Je suis fier de ce qui est développé ici », s'est-il réjouit. Il a notamment insisté sur la qualité des initiatives locales, la diversité des pratiques, et la montée en puissance d’offres innovantes autour du cheval. Le président s’est dit particulièrement attentif à la façon dont le Comité Régional d’Équitation accompagne clubs et centres équestres, qu’il s’agisse d’activités de loisirs, de tourisme, d’insertion ou de sport. Pour lui, la Corse a su faire du cheval un outil multifonctionnel. « On voit des structures qui travaillent sur du sport, du social, du tourisme, du développement durable… Cela montre la richesse et la pluralité de la filière insulaire », a-t-il indiqué.
Accompagner le territoire dans la durée Parmi les priorités évoquées, Frédéric Bouix affirme clairement son intention d’appuyer le développement local : « Le projet fédéral que nous lançons pour quatre ans vise à accompagner chaque territoire, et ici, la Corse a des besoins spécifiques liés à l’insularité. Je veux aussi souligner également que le CRE corse bénéficie déjà d’aides conséquentes et de mesures adéquates, ce qui me semble normal au vu de ses spécificités ».
Le président de la FFE a également tenu à rappeler que la fédération souhaite renforcer la formation, soutenir les projets d’infrastructures et aider les clubs à se structurer durablement. Le travail effectué avec l’Éducation nationale, notamment via les sections sportives, est pour lui un levier à consolider. « Je veux que l’on puisse offrir aux jeunes cavaliers une vraie continuité dans leurs parcours sportifs et scolaires », a-t-il annoncé.
Il a également milité pour l’organisation de compétitions de haut-niveau sur une ’île qui dispose du « potentiel » pour accueillir de tels évènements. Si l’insularité impose des contraintes logistiques, il estime ainsi que la qualité des sites, l’implication des collectivités et l’engouement local peuvent permettre l’émergence de rendez-vous sportifs d’importance.
L’insularité, justement, constitue l’un des défis structurants. Le président de la FFE reconnaît que les surcoûts et les difficultés de déplacement pèsent sur les clubs comme sur les compétiteurs. « Malgré les efforts de ces dernières années, le coût du transport reste une vraie problématique pour les cavaliers insulaires », a-t-il noté. Pour autant, il a tenu enfin à saluer également la résilience et la volonté des acteurs locaux qui, selon lui, compensent largement par leur dynamisme et leur créativité.
L’insularité, justement, constitue l’un des défis structurants. Le président de la FFE reconnaît que les surcoûts et les difficultés de déplacement pèsent sur les clubs comme sur les compétiteurs. « Malgré les efforts de ces dernières années, le coût du transport reste une vraie problématique pour les cavaliers insulaires », a-t-il noté. Pour autant, il a tenu enfin à saluer également la résilience et la volonté des acteurs locaux qui, selon lui, compensent largement par leur dynamisme et leur créativité.
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