« Nous souhaitons proposer une autre perspective politique pour la Corse ». Pour la secrétaire départementale du Parti Communiste de Corse-du-Sud Anissa-Flore Amziane, le message est clair. Pour le scrutin territorial des 13 et 20 juin prochains, les communistes se posent en alternative à la majorité nationaliste.
Et pour ce faire, ils ont établi une stratégie, celle d’ « un choix clair à gauche », présentée par le secrétaire fédéral Michel Stefani. Sous les regards attentifs de l’ancien président de l’Assemblée de Corse Dominique Bucchini et de l’ancien premier adjoint au maire d’Ajaccio Paul-Antoine Luciani, il détaille les orientations du parti.
Et pour ce faire, ils ont établi une stratégie, celle d’ « un choix clair à gauche », présentée par le secrétaire fédéral Michel Stefani. Sous les regards attentifs de l’ancien président de l’Assemblée de Corse Dominique Bucchini et de l’ancien premier adjoint au maire d’Ajaccio Paul-Antoine Luciani, il détaille les orientations du parti.
« Contre la domination des forces de l’argent »
Avec en ligne de mire, « la domination des forces de l’argent ».
Pour Michel Stefani, « c’est un système qu’il faut démanteler, c’est la condition pour construire le changement et c’est le combat auquel nous appelons les Corses ».
Au passage, le secrétaire fédéral égratigne sérieusement la gestion de la collectivité de Corse par la majorité nationaliste. « Il faut éviter les débats qui n’ont pas lieu d’être, il n’y a pas d’intérêt à savoir si le préfet doit rester ou partir » estime t-il. « Pénurie de logement social, remise en cause des services publics... la priorité est d’apporter des réponses aux véritables attentes sociales et politiques ».
Autre grief : le plan Salvezza et Rilanciu, qui symbolise « un consensus libéral », qui répond « aux desiderata du patronat insulaire ». En somme, pour Michel Stefani, « la politique de la collectivité ne permet pas de construire un bouclier social en faveur des plus modestes ».
« Quelques grands patrons ont mis sous tutelle l’économie de la Corse : on les retrouve dans tous les secteurs stratégiques de la vie économique et sociale ».
Pour Michel Stefani, « c’est un système qu’il faut démanteler, c’est la condition pour construire le changement et c’est le combat auquel nous appelons les Corses ».
Au passage, le secrétaire fédéral égratigne sérieusement la gestion de la collectivité de Corse par la majorité nationaliste. « Il faut éviter les débats qui n’ont pas lieu d’être, il n’y a pas d’intérêt à savoir si le préfet doit rester ou partir » estime t-il. « Pénurie de logement social, remise en cause des services publics... la priorité est d’apporter des réponses aux véritables attentes sociales et politiques ».
Autre grief : le plan Salvezza et Rilanciu, qui symbolise « un consensus libéral », qui répond « aux desiderata du patronat insulaire ». En somme, pour Michel Stefani, « la politique de la collectivité ne permet pas de construire un bouclier social en faveur des plus modestes ».
Les premières propositions
Face ce bilan jugé peu reluisant, les communistes proposent une série de mesures sur les grands dossiers qui seront débattus d’ici juin. Parmi elles, le rétablissement par l’État du contrôle des prix pour lutter contre la cherté de la vie, la construction de 600 logements sociaux par an sur dix ans ou encore, pour ce qui est de l’aménagement du territoire, la réalisation du port de Bastia et l’extension du chemin de fer en plaine orientale. « D’autres aspects seront développés d’ici juin » assure le secrétaire fédéral.
Voilà pour les mesures. Sur le paysage politique, à trois mois des territoriales, il met en garde : « Il y a un piège qui consiste à ériger comme seul opposant à Gilles Simeoni, le maire d’Ajaccio. Nous risquons d’assister ici aussi à une poussée de l’extrême droite et nous voulons construire une alternative à cela » conclut Michel Stefani, qui espère bien voir son parti retrouver les bancs de l'Assemblée de Corse en juin prochain.
Voilà pour les mesures. Sur le paysage politique, à trois mois des territoriales, il met en garde : « Il y a un piège qui consiste à ériger comme seul opposant à Gilles Simeoni, le maire d’Ajaccio. Nous risquons d’assister ici aussi à une poussée de l’extrême droite et nous voulons construire une alternative à cela » conclut Michel Stefani, qui espère bien voir son parti retrouver les bancs de l'Assemblée de Corse en juin prochain.