« La proximité, c’est un peu l’ADN du gendarme ». Le chef d’escadron Alban Suzanne le répète à l’envi, un peu comme le fil conducteur de son action. À 32 ans, il a pris le 1er août le commandement de la compagnie de gendarmerie d’Ajaccio, après un peu plus de neuf ans de service. Depuis sa sortie d’école, cet officier a connu des environnements variés. « J’ai d’abord servi en gendarmerie mobile, sur des missions en métropole et en Outre-Mer. J’ai ensuite servi à la Direction Générale à Paris où j’étais en charge des relations presse pendant quatre ans », dévoile-t-il. Si cette affectation parisienne lui a donné une vision institutionnelle, il confie avoir attendu avec impatience le retour à la mission opérationnelle. « J’arrive en Corse avec beaucoup d’enthousiasme. Je suis très satisfait de pouvoir servir sur cette île avec une identité forte et des enjeux importants », sourit-il en indiquant avoir choisi la compagnie de gendarmerie d’Ajaccio pour les multiples défis qu’elle offre. À commencer par son étendue.
« La compagnie d’Ajaccio couvre 57 communes sur une superficie de 1700 km2. Ma mission, c’est d’assurer, en tout point du territoire et en tout temps, la sécurité des personnes et des biens », souligne-t-il en pointant des temps de route parfois longs. Dimensionnée pour pouvoir répondre aux besoins du territoire, la compagnie dispose de 115 militaires répartis dans huit brigades, et renforcés chaque été pour faire face à l’afflux touristique. « Mais il y a une chose primordiale pour pouvoir répondre à ce défi, c’est la proximité avec la population. Les élus sont un relais essentiel. Je m’inscris dans la continuité de mes prédécesseurs, mais j’aurai peut-être cette approche particulière, cette volonté de créer un climat de confiance avec la population et un lien avec les élus du territoire », pose le chef d’escadron Alban Suzanne en reprenant : « La gendarmerie couvre 99 % du territoire français. Il y a des zones très reculées, où parfois le service public n’existe plus et où il reste seulement la brigade. Ce qui nous permet de tenir, c’est la proximité et le contact avec la population. C’est grâce à ce contact que nous pouvons remplir nos trois missions prioritaires qui sont de prévenir, d’intervenir et d’enquêter ». Un lien avec la population qu’il décrit comme quotidien et concret. « Nos gendarmes sont en patrouille tous les jours et sont ouverts à la discussion quand ils sont sur la voie publique. Que jamais personne n’hésite à interrompre un gendarme sur la voie publique pour échanger, c’est sa mission principale », affirme-t-il.
Plus loin, le commandant de la compagnie de gendarmerie d’Ajaccio explique que son choix de rejoindre la Corse repose aussi sur la volonté de contribuer à préserver l’environnement exceptionnel de l’île. « Je trouve que d’avoir à la fois 100 kilomètres de littoral, des montagnes qui culminent à plus de 2000 mètres, des zones avec des lacs, des rivières et une richesse naturelle exceptionnelle est une chance. Nous avons la mission de garantir la sécurité des personnes, des biens, mais aussi la préservation de cet environnement unique. La spécificité de la Corse, c’est d’avoir conservé sa beauté naturelle intacte, et nous devons contribuer à la préserver », insiste-t-il.
Et puis, le défi professionnel que représente le commandement de cette compagnie anime bien entendu le jeune chef d’escadron. Un rôle dont il dit mesurer pleinement la responsabilité. « Le commandement d’une centaine de gendarmes n’est pas anodin. Le commandant a aussi un rôle public, de représentation, de contacts, d’échanges, de partenariats. C’est un poste qui permet vraiment d’avoir la vision complète de ce qu’est la gendarmerie. C’est une force militaire, mais qui est inscrite dans les territoires et en lien étroit avec les autorités politiques, administratives, judiciaires, locales, économiques et sociales », expose-t-il. « La délinquance en Corse est relativement maîtrisée par les forces de sécurité notamment, et ce paramètre ne doit pas amener nos gendarmes à un relâchement. L'objectif aussi du chef que je suis, c'est de préparer les gendarmes, même en temps en calme, de veiller à ce que l'engagement intense qui peut arriver soit possible parce que les gendarmes sont prêts, parce qu'ils sont entraînés, et parce qu'ils sont commandés. C'est important d'avoir ces deux piliers-là, l'instruction, la formation, l'entraînement, et puis une chaîne de commandement qui fait que quand on doit monter en puissance, c'est fait de façon rapide et efficace », ajoute-t-il par ailleurs.
Parmi les priorités qu’il fixe, la lutte contre les stupéfiants occupe une place centrale. « C’est un fléau qui gangrène l’ensemble de la vie publique, de la tranquillité publique, de la sécurité des personnes sur l’île. Il a des conséquences directes, notamment sur les violences et la sécurité routière. Depuis le début de l’été, nous avons intensifié les contrôles sur la voie publique pour déceler par exemple les conduites sous emprise de stupéfiants. Les résultats sont probants », dévoile-t-il. Mais la réponse, selon lui, ne peut pas se limiter à la répression. « Chez les jeunes, il y a aussi un sujet de prévention. Les gendarmes interviennent dans les écoles, dans les lieux de rassemblement festifs, pour sensibiliser. La consommation de stupéfiants, même à petite dose, n’est pas anodine. C’est un délit qui entraîne de lourdes conséquences sur la sécurité de ces personnes et sur la sécurité de l’ensemble des habitants », rappelle-t-il.
« La compagnie d’Ajaccio couvre 57 communes sur une superficie de 1700 km2. Ma mission, c’est d’assurer, en tout point du territoire et en tout temps, la sécurité des personnes et des biens », souligne-t-il en pointant des temps de route parfois longs. Dimensionnée pour pouvoir répondre aux besoins du territoire, la compagnie dispose de 115 militaires répartis dans huit brigades, et renforcés chaque été pour faire face à l’afflux touristique. « Mais il y a une chose primordiale pour pouvoir répondre à ce défi, c’est la proximité avec la population. Les élus sont un relais essentiel. Je m’inscris dans la continuité de mes prédécesseurs, mais j’aurai peut-être cette approche particulière, cette volonté de créer un climat de confiance avec la population et un lien avec les élus du territoire », pose le chef d’escadron Alban Suzanne en reprenant : « La gendarmerie couvre 99 % du territoire français. Il y a des zones très reculées, où parfois le service public n’existe plus et où il reste seulement la brigade. Ce qui nous permet de tenir, c’est la proximité et le contact avec la population. C’est grâce à ce contact que nous pouvons remplir nos trois missions prioritaires qui sont de prévenir, d’intervenir et d’enquêter ». Un lien avec la population qu’il décrit comme quotidien et concret. « Nos gendarmes sont en patrouille tous les jours et sont ouverts à la discussion quand ils sont sur la voie publique. Que jamais personne n’hésite à interrompre un gendarme sur la voie publique pour échanger, c’est sa mission principale », affirme-t-il.
Plus loin, le commandant de la compagnie de gendarmerie d’Ajaccio explique que son choix de rejoindre la Corse repose aussi sur la volonté de contribuer à préserver l’environnement exceptionnel de l’île. « Je trouve que d’avoir à la fois 100 kilomètres de littoral, des montagnes qui culminent à plus de 2000 mètres, des zones avec des lacs, des rivières et une richesse naturelle exceptionnelle est une chance. Nous avons la mission de garantir la sécurité des personnes, des biens, mais aussi la préservation de cet environnement unique. La spécificité de la Corse, c’est d’avoir conservé sa beauté naturelle intacte, et nous devons contribuer à la préserver », insiste-t-il.
Et puis, le défi professionnel que représente le commandement de cette compagnie anime bien entendu le jeune chef d’escadron. Un rôle dont il dit mesurer pleinement la responsabilité. « Le commandement d’une centaine de gendarmes n’est pas anodin. Le commandant a aussi un rôle public, de représentation, de contacts, d’échanges, de partenariats. C’est un poste qui permet vraiment d’avoir la vision complète de ce qu’est la gendarmerie. C’est une force militaire, mais qui est inscrite dans les territoires et en lien étroit avec les autorités politiques, administratives, judiciaires, locales, économiques et sociales », expose-t-il. « La délinquance en Corse est relativement maîtrisée par les forces de sécurité notamment, et ce paramètre ne doit pas amener nos gendarmes à un relâchement. L'objectif aussi du chef que je suis, c'est de préparer les gendarmes, même en temps en calme, de veiller à ce que l'engagement intense qui peut arriver soit possible parce que les gendarmes sont prêts, parce qu'ils sont entraînés, et parce qu'ils sont commandés. C'est important d'avoir ces deux piliers-là, l'instruction, la formation, l'entraînement, et puis une chaîne de commandement qui fait que quand on doit monter en puissance, c'est fait de façon rapide et efficace », ajoute-t-il par ailleurs.
Parmi les priorités qu’il fixe, la lutte contre les stupéfiants occupe une place centrale. « C’est un fléau qui gangrène l’ensemble de la vie publique, de la tranquillité publique, de la sécurité des personnes sur l’île. Il a des conséquences directes, notamment sur les violences et la sécurité routière. Depuis le début de l’été, nous avons intensifié les contrôles sur la voie publique pour déceler par exemple les conduites sous emprise de stupéfiants. Les résultats sont probants », dévoile-t-il. Mais la réponse, selon lui, ne peut pas se limiter à la répression. « Chez les jeunes, il y a aussi un sujet de prévention. Les gendarmes interviennent dans les écoles, dans les lieux de rassemblement festifs, pour sensibiliser. La consommation de stupéfiants, même à petite dose, n’est pas anodine. C’est un délit qui entraîne de lourdes conséquences sur la sécurité de ces personnes et sur la sécurité de l’ensemble des habitants », rappelle-t-il.
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