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Ce n’est pas anodin si les membres du collectif Patriotti avaient choisi l’endroit même où en août 1975, l’affaire d’Aleria avait eu lieu, pour donner leur conférence de presse ce dimanche après-midi. En effet, vingt-quatre heures avant la visite du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à Ajaccio, le collectif a souhaité évoquer le souvenir des nationalistes disparus ces cinquante dernières années. « Nous sommes ici pour rappeler que le peuple corse a une histoire et son corollaire, des martyrs. précise le porte-parole Ghjuvan Filippu Antolini Depuis 254 ans, on nous explique que notre langue n’en est pas une, que notre peuple n’en est pas un et que nous sommes Français, mais la réalité est ailleurs et depuis une quarantaine d’années, de nombreux historiens ont permis de redécouvrir notre histoire et de la remettre au centre de notre passé. " Et pour que "cette histoire soit respectée", les membres du collectif Patriotti » - une centaine de personnes parmi lesquels des militants de l’associu Sulidarità - appelant à un devoir de mémoire envers les Corses tombés dans la lutte nationaliste. "Le devoir de mémoire ne peut pas aller seulement dans un sens, martèle Ghjuvan Filippu Antolini, il y a quelques années encore, s’élevaient ici même, les vestiges de la cave Depeille, à Aleria, théâtre d’un événement dramatique en août 1975. On a laissé détruire cette cave et pour implanter, à la place, une recyclerie...Pendant des décennies, les militants du FLNC ont risqué leur vie au nom de la liberté. Beaucoup sont tombés dans cette lutte. La Corse a payé un très lourd tribut, tant en années de prison qu’en vie humaine. Et l’État français porte une lourde responsabilité..."
En conclusion, le collectif a sollicité une prochaine réunion afin de débattre sur l’émergence d’un projet de sauvegarde de la mémoire insulaire. Avec déjà quelques idées sous le coude."La création d’un musée qui pourrait reprendre la forme de la cave Depeille en août 1975. Une première salle pourrait retracer les faits. Une seconde pourrait être consacrée à la couverture médiatique écrite, une troisième à la couverture audio et une quatrième avec projection audiovisuelle (journaux télévisés de l’époque). Enfin, une cinquième serait dédiée aux objets en lien direct avec cet événement (table, parpaings, cendriers retrouvés sur les lieux et conservés…). "
De la même manière, le collectif demande la création d’un monument en hommage à tous les morts du nationalisme corse. "Afin, conclut le porte-parole, que les générations futures n’oublient jamais le combat mené par les fils de cette terre pour que notre peuple puisse vivre libre... "
En conclusion, le collectif a sollicité une prochaine réunion afin de débattre sur l’émergence d’un projet de sauvegarde de la mémoire insulaire. Avec déjà quelques idées sous le coude."La création d’un musée qui pourrait reprendre la forme de la cave Depeille en août 1975. Une première salle pourrait retracer les faits. Une seconde pourrait être consacrée à la couverture médiatique écrite, une troisième à la couverture audio et une quatrième avec projection audiovisuelle (journaux télévisés de l’époque). Enfin, une cinquième serait dédiée aux objets en lien direct avec cet événement (table, parpaings, cendriers retrouvés sur les lieux et conservés…). "
De la même manière, le collectif demande la création d’un monument en hommage à tous les morts du nationalisme corse. "Afin, conclut le porte-parole, que les générations futures n’oublient jamais le combat mené par les fils de cette terre pour que notre peuple puisse vivre libre... "
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