Le ton est solennel, tout comme l’esprit de cette conférence de presse programmée sur le tard, dans la matinée. La visite du Chef de l’Etat, ce jeudi dans l’île et dans le cadre d’un Grand Débat qui ne suscite pas une vive passion, avait, on le sait, conduit la majorité territoriale, profondément déçue par l’attitude de Paris face à ses multiples appels au dialogue, à tout simplement boycotter cet événement politique. Un événement, certes, de grande envergure, mais dont on se demande les réels objectifs et surtout la portée…
Ce mercredi, dans les salons de l’Hôtel de Région, la Majorité Territoriale a tendu, une nouvelle fois la main, par la voix de Gilles Simeoni, Président de l’Exécutif de Corse, accompagné de Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse et des différents présidents de groupe de cette mouvance, à Emmanuel Macron.
Sur fond d’un discours de paix, mais sans pour autant éviter les écueils sur lesquels la nouvelle majorité vient briser ses élans et ses espoirs depuis décembre 2017, Gilles Simeoni a officiellement invité le Chef de l’Etat à initier un nouveau dialogue, constructif, cette fois. « Dès son élection, a-t-il rappelé, nous avons réitéré notre offre de construire, dans un dialogue avec lui et le Gouvernement, tout en impliquant la société corse dans son ensemble, une solution politique tenant compte de la volonté exprimée par les Corses en décembre 2017. »
Le président de l’Exécutif n’a pas, pour autant, botté en touche la décision d’appeler ce jeudi à une journée « Isula Morta », la justifiant par « un contexte troublé pour un dialogue qui, jusqu’ici n’a pu aboutir réellement et chaque partie s’est, du reste, exprimée pour le regretter. Cette action « Isula Morta », vise à marquer de manière pacifique notre volonté de mettre un terme au refus de prendre en compte le fait démocratique de décembre 2017. »
Le Chef de l’Etat décline l'invitation
Il s’agit, en clair, d’une nouvelle main tendue de la part de la Majorité Territoriale. Sachant, en outre, que dans une déclaration publique en date du mardi 2 avril, Emmanuel Macron avait appelé de ses vœux « Un dialogue pour l’Histoire », concernant les rapports entre Paris et la Corse. « Un dialogue qui doit nécessairement s’inscrire dans un processus allant au-delà du cadre prévu pour le débat de Cuzzà. Ce dialogue constitue, également, une priorité absolue pour l’actuelle majorité. C’est pour cela que les Corses nous ont accordé leur confiance en décembre 2017. Et nous ne voyons pas d’autre issue, ce jeudi à l’Assemblée de Corse, cœur battant de la démocratie depuis sa création en 1982 et où les différents Présidents de la République se sont exprimés, que celle de la venue du Chef de l’Etat. »
Malgré son optimisme, le Président de l'Exécutif de Corse devra se rendre à l'évidence. Dans un Twit, le Chef de l'Etat vient décliner l'invitation...
Ce mercredi, dans les salons de l’Hôtel de Région, la Majorité Territoriale a tendu, une nouvelle fois la main, par la voix de Gilles Simeoni, Président de l’Exécutif de Corse, accompagné de Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse et des différents présidents de groupe de cette mouvance, à Emmanuel Macron.
Sur fond d’un discours de paix, mais sans pour autant éviter les écueils sur lesquels la nouvelle majorité vient briser ses élans et ses espoirs depuis décembre 2017, Gilles Simeoni a officiellement invité le Chef de l’Etat à initier un nouveau dialogue, constructif, cette fois. « Dès son élection, a-t-il rappelé, nous avons réitéré notre offre de construire, dans un dialogue avec lui et le Gouvernement, tout en impliquant la société corse dans son ensemble, une solution politique tenant compte de la volonté exprimée par les Corses en décembre 2017. »
Le président de l’Exécutif n’a pas, pour autant, botté en touche la décision d’appeler ce jeudi à une journée « Isula Morta », la justifiant par « un contexte troublé pour un dialogue qui, jusqu’ici n’a pu aboutir réellement et chaque partie s’est, du reste, exprimée pour le regretter. Cette action « Isula Morta », vise à marquer de manière pacifique notre volonté de mettre un terme au refus de prendre en compte le fait démocratique de décembre 2017. »
Le Chef de l’Etat décline l'invitation
Il s’agit, en clair, d’une nouvelle main tendue de la part de la Majorité Territoriale. Sachant, en outre, que dans une déclaration publique en date du mardi 2 avril, Emmanuel Macron avait appelé de ses vœux « Un dialogue pour l’Histoire », concernant les rapports entre Paris et la Corse. « Un dialogue qui doit nécessairement s’inscrire dans un processus allant au-delà du cadre prévu pour le débat de Cuzzà. Ce dialogue constitue, également, une priorité absolue pour l’actuelle majorité. C’est pour cela que les Corses nous ont accordé leur confiance en décembre 2017. Et nous ne voyons pas d’autre issue, ce jeudi à l’Assemblée de Corse, cœur battant de la démocratie depuis sa création en 1982 et où les différents Présidents de la République se sont exprimés, que celle de la venue du Chef de l’Etat. »
Malgré son optimisme, le Président de l'Exécutif de Corse devra se rendre à l'évidence. Dans un Twit, le Chef de l'Etat vient décliner l'invitation...
-
Natali in Aiacciu 2025 - Les images de la Grande parade illuminée
-
Ajaccio - Ferveur pour les célébrations en hommage et à la mémoire de Papa Francescu
-
Météo - La tempête Émilia arrive : la Corse en vigilance jaune "pluie inondation" dès lundi soir
-
VIDÉO Fusillade de Bondi - Le message du jeune corse présent sur les lieux :"c’était fou. Je suis en sécurité les amis, ne vous inquiétez pas"
-
Réginald Ray (SC Bastia) après Saint-Étienne : « Je ne peux rien reprocher sur l’état d’esprit »













Envoyer à un ami
Version imprimable





