C'est un homme désabusé, inquiet pour l'avenir de son association que nous avons rencontré. Patrice Faujour, président du Calvi Jazz Festival ne cache pas son pessimisme pour l'avenir de son association.
"Pour l'édition 2013, à une semaine du Festival, la collectivité territoriale de Corse nous a annoncé par un simple coup de fil que notre subvention était revue à la baisse, tombant de 45 000 à ...15 000 € !
En insistant, nous avons eu droit à une rallonge de 5000 € mais manquait tout de même à l'appel 20 000€, ce qui sur un budget de 154 000€ n'est pas mince. Pour nous, il était trop tard pour faire machine arrière. Aujourd'hui, cette somme fait défaut, Les fournisseurs nous harcèlent en toute logique et la banque nous facture des agios pour le découvert consenti. A ce jour, je ne sais plus comment faire pour honorer les factures qui se présentent. Nous allons tout faire pour les honorer".
Et de poursuivre: " Je rappelle que nous sommes une association composée uniquement de bénévoles. Réduire la voilure en diminuant le nombre de jours du festival n'est pas une solution car les frais seront quasiment les mêmes. Aussi, je pense qu'il y a urgence à ce que nous nous réunissions pour voir si une solution peut être trouvée ou si comme d'autres nous devons renoncer".
"Pour l'édition 2013, à une semaine du Festival, la collectivité territoriale de Corse nous a annoncé par un simple coup de fil que notre subvention était revue à la baisse, tombant de 45 000 à ...15 000 € !
En insistant, nous avons eu droit à une rallonge de 5000 € mais manquait tout de même à l'appel 20 000€, ce qui sur un budget de 154 000€ n'est pas mince. Pour nous, il était trop tard pour faire machine arrière. Aujourd'hui, cette somme fait défaut, Les fournisseurs nous harcèlent en toute logique et la banque nous facture des agios pour le découvert consenti. A ce jour, je ne sais plus comment faire pour honorer les factures qui se présentent. Nous allons tout faire pour les honorer".
Et de poursuivre: " Je rappelle que nous sommes une association composée uniquement de bénévoles. Réduire la voilure en diminuant le nombre de jours du festival n'est pas une solution car les frais seront quasiment les mêmes. Aussi, je pense qu'il y a urgence à ce que nous nous réunissions pour voir si une solution peut être trouvée ou si comme d'autres nous devons renoncer".