L'ambiance
Celle du Vendredi n'est pas celle du samedi à Furiani. On peut le regretter. Mais au fil des rencontres le nombre des amis du CAB augmente. Et ils commencent à se faire entendre. Vendredi, il en est même qui affichaient - mais ils n'étaient sans doute pas du même camp - une double banderole rappelant que Angoula était "sempre turchinu". Mais par-delà cette anecdote, il y a lieu de retenir que le CAB est en train de se faire un "public". On en comptait encore plusieurs milliers disséminés dans les tribunes Nord et Sud. Et nous sommes prêts à prendre les paris : ils seront encore plus nombreux la prochaine fois. Ce CAB là le mérite bien !
Le match
Angers leader de la compétition avec 9 points n'a pas tardé à afficher ses ambitions à Furiani. Moins de deux minutes après le coup d'envoi, les angevins, dont la tâche fut facilitée par une double hésitation de Truchet et de Camara, eurent l'occasion de frapper les premiers mais Lombard, même s'il n'était visiblement pas encore dans le match,parvenait à détourner du bout de ses gants en corner.
Cela n'impressionna pas le CAB qui remit son ouvrage sur le métier et qui sous l'impulsion de Marty et Vincent notamment vint causer quelques tracas à la défense de Malicki.
Pourtant ce fut encore le SCO d'Angers qui se procura la plus belle occasion quand Konaté face à Lombard gâcha le ballon de but que venait de lui offrir Gamboa sur coup franc (21e).
C'était sans doute plus que Grimaldi et ses partenaires pouvaient en supporter.
S'ensuivit alors une belle période cabiste. Avec une série d'occasions qui auraient mérité un meilleur sort. On pense notamment à cette frappe de Grimaldi (24e) que Malicki eut bien du mal à détourner en corner. Et à cette autre avec toujours Grimaldi à la conclusion mais Malicki était encore là. Et, enfin, à cette action à deux Diallo-Pastorelli sur laquelle Malicki fut bien heureux de récupérer, en catastrophe, ce ballon qui trainait dans sa surface (29e).
La réplique angevine vint sous la forme d'une frappe sèche de Ayari à ras de terre sur laquelle Lombard ne se laissa pas abuser (33e).
Abusé, Malicki figé sur sa ligne, aurait pu l'être si la frappe sècheque déclencha des 25 mètres N'Diaye avait été cadrée, mais en fin de compte malgré une belle débauche d'efforts rien n'avait été marqué à la pause.
A la reprise Angers donna l'impression de passer la surmultipliée mais ce fut Lombard qui se mit dans l'embarras en ratant l'un de ses dégagements au pied.
Pourtant le plus beau geste de ce début de seconde période fut mettre à l'actif de Jean-François Grimaldi, le capitaine bastiais, auteur d'une superbe reprise de volée du gauche sur le petit filet de Malicki (56e).
Et c'était encore Grimaldi, à la conclusion d'un contre, qu'il avait lancé, et que N'Diaye avait poursuivi, qui fut à deux doigts de tromper Malicki, malheureusement son ballon trop enlevé passait nettement au-dessus de la transversale angevine.
Le CAB mit encore plusieurs temps forts à son actif mais ce fut Angers qui allait tirer les marrons du feu. Avec un froid réalisme concrétisé par ce service de Blayac pour Ayari, oublié sur le flanc droit de la défense bastiaise. Malgré l'angle fermé il fusillait Lombard (83e).
Dur, dur pour le CAB.
Mais il aurait fallu plus que cela pour l'abattre. En tout cas en jetant tous ses atouts offensifs dans la bataille Stéphane Rossi permettait à son équipe d'aller cueillir par l'intermédiiare de Cropanese, à la conclusion d'un court centre en retrait de Phojo, un nouveau point parfaitement mérité.
Il ne pouvait ne pas en être autrement.
Le CAB
Il y a des mouvements qui ne trompent pas. L'équipe de Stéphane Rossi est incontestablement sur la bonne voie. Celle des progrès. Mais elle a encore un bon bout de chemin à parcourir avant de s'installer durablement dans ce championnat du Ligue 2. Ou du moins à se doter des armes qui lui permettront de passer le cap. Celui qui sépare le National de la Ligue 2. Face à Angers, qui n'était pourtant pas le premier venu, les opportuités n'ont manqué, preuve que les qualités sont là, mais il n'y a pas eu ce soupçon de "métier" supplémentaire qui lui aurait permis de faire plier l'adversaire après l'avoir fait souffrir à maintes rerprises. Mais le fait d'être revenue, comme elle l'a fait dans ce match, dénote une belle force de caractère qui va permettre à cette équipe de franchir le pas.
L'adversaire
C'est incontestable l'équipe angevine a un profil de Ligue 1. Certes Vendredi le CAB l'a quelque fois bousculée et parfois mise à mal, mais Malicki et ses partenaires ont tenu le cap faisant à chaque fois qu'ils le pouvaient, au niveau de leur jeu notamment, la démonstration, qu'ils avaient l'envergure du niveau supérieur. Leur seul défaut aura été, en fait, de croire que vendredi c'était arrivé. Un péché d'orgueil que Cropanese leur a fait payer cash.
Le bilan
Deux points en deux matchs : Stéphane Rossi le disait récemment. Lui et ses joueurs espéraient beaucoup moins de leurs quatre premières rencontres de Ligue 2. Le terrain a fait la démonstration du reste. En tout cas le CAB, qui sait qu'il doit encore travailler, a fait la preuve qu'il avait les moyens de ses ambitions : se maintenir.
On ne lui demandera pas plus, mais s'il fait mieux nul ne trouvera à s'en plaindre.
Celle du Vendredi n'est pas celle du samedi à Furiani. On peut le regretter. Mais au fil des rencontres le nombre des amis du CAB augmente. Et ils commencent à se faire entendre. Vendredi, il en est même qui affichaient - mais ils n'étaient sans doute pas du même camp - une double banderole rappelant que Angoula était "sempre turchinu". Mais par-delà cette anecdote, il y a lieu de retenir que le CAB est en train de se faire un "public". On en comptait encore plusieurs milliers disséminés dans les tribunes Nord et Sud. Et nous sommes prêts à prendre les paris : ils seront encore plus nombreux la prochaine fois. Ce CAB là le mérite bien !
Le match
Angers leader de la compétition avec 9 points n'a pas tardé à afficher ses ambitions à Furiani. Moins de deux minutes après le coup d'envoi, les angevins, dont la tâche fut facilitée par une double hésitation de Truchet et de Camara, eurent l'occasion de frapper les premiers mais Lombard, même s'il n'était visiblement pas encore dans le match,parvenait à détourner du bout de ses gants en corner.
Cela n'impressionna pas le CAB qui remit son ouvrage sur le métier et qui sous l'impulsion de Marty et Vincent notamment vint causer quelques tracas à la défense de Malicki.
Pourtant ce fut encore le SCO d'Angers qui se procura la plus belle occasion quand Konaté face à Lombard gâcha le ballon de but que venait de lui offrir Gamboa sur coup franc (21e).
C'était sans doute plus que Grimaldi et ses partenaires pouvaient en supporter.
S'ensuivit alors une belle période cabiste. Avec une série d'occasions qui auraient mérité un meilleur sort. On pense notamment à cette frappe de Grimaldi (24e) que Malicki eut bien du mal à détourner en corner. Et à cette autre avec toujours Grimaldi à la conclusion mais Malicki était encore là. Et, enfin, à cette action à deux Diallo-Pastorelli sur laquelle Malicki fut bien heureux de récupérer, en catastrophe, ce ballon qui trainait dans sa surface (29e).
La réplique angevine vint sous la forme d'une frappe sèche de Ayari à ras de terre sur laquelle Lombard ne se laissa pas abuser (33e).
Abusé, Malicki figé sur sa ligne, aurait pu l'être si la frappe sècheque déclencha des 25 mètres N'Diaye avait été cadrée, mais en fin de compte malgré une belle débauche d'efforts rien n'avait été marqué à la pause.
A la reprise Angers donna l'impression de passer la surmultipliée mais ce fut Lombard qui se mit dans l'embarras en ratant l'un de ses dégagements au pied.
Pourtant le plus beau geste de ce début de seconde période fut mettre à l'actif de Jean-François Grimaldi, le capitaine bastiais, auteur d'une superbe reprise de volée du gauche sur le petit filet de Malicki (56e).
Et c'était encore Grimaldi, à la conclusion d'un contre, qu'il avait lancé, et que N'Diaye avait poursuivi, qui fut à deux doigts de tromper Malicki, malheureusement son ballon trop enlevé passait nettement au-dessus de la transversale angevine.
Le CAB mit encore plusieurs temps forts à son actif mais ce fut Angers qui allait tirer les marrons du feu. Avec un froid réalisme concrétisé par ce service de Blayac pour Ayari, oublié sur le flanc droit de la défense bastiaise. Malgré l'angle fermé il fusillait Lombard (83e).
Dur, dur pour le CAB.
Mais il aurait fallu plus que cela pour l'abattre. En tout cas en jetant tous ses atouts offensifs dans la bataille Stéphane Rossi permettait à son équipe d'aller cueillir par l'intermédiiare de Cropanese, à la conclusion d'un court centre en retrait de Phojo, un nouveau point parfaitement mérité.
Il ne pouvait ne pas en être autrement.
Le CAB
Il y a des mouvements qui ne trompent pas. L'équipe de Stéphane Rossi est incontestablement sur la bonne voie. Celle des progrès. Mais elle a encore un bon bout de chemin à parcourir avant de s'installer durablement dans ce championnat du Ligue 2. Ou du moins à se doter des armes qui lui permettront de passer le cap. Celui qui sépare le National de la Ligue 2. Face à Angers, qui n'était pourtant pas le premier venu, les opportuités n'ont manqué, preuve que les qualités sont là, mais il n'y a pas eu ce soupçon de "métier" supplémentaire qui lui aurait permis de faire plier l'adversaire après l'avoir fait souffrir à maintes rerprises. Mais le fait d'être revenue, comme elle l'a fait dans ce match, dénote une belle force de caractère qui va permettre à cette équipe de franchir le pas.
L'adversaire
C'est incontestable l'équipe angevine a un profil de Ligue 1. Certes Vendredi le CAB l'a quelque fois bousculée et parfois mise à mal, mais Malicki et ses partenaires ont tenu le cap faisant à chaque fois qu'ils le pouvaient, au niveau de leur jeu notamment, la démonstration, qu'ils avaient l'envergure du niveau supérieur. Leur seul défaut aura été, en fait, de croire que vendredi c'était arrivé. Un péché d'orgueil que Cropanese leur a fait payer cash.
Le bilan
Deux points en deux matchs : Stéphane Rossi le disait récemment. Lui et ses joueurs espéraient beaucoup moins de leurs quatre premières rencontres de Ligue 2. Le terrain a fait la démonstration du reste. En tout cas le CAB, qui sait qu'il doit encore travailler, a fait la preuve qu'il avait les moyens de ses ambitions : se maintenir.
On ne lui demandera pas plus, mais s'il fait mieux nul ne trouvera à s'en plaindre.
La fiche technique
Stade Armand-Cesari
CAB : 1 Angers : 1 (0-0)
But pour le CAB : Cropanese (90e)
But pour Angers : Ayari (83e)
Avertissements : Marty (61e), Truchet (69e) au CAB, Gamboa (90e) à Angers.
Arbitre : M. Lavis
Spectateurs : 2 200 environ
CAB :
Lombard, Truchet, Camara, Romey, Phojo, Salis puis Cropanese (85e), Marty, Grimaldi puis Le Mat (89e) Vincent, Pastorelli, N'Diaye puis Tarore (85e) (Philippon, Lamberti)
Angers :
Malicki, Bouka Moutou, Henin, Konaté, Manceau puis Angoula (28e), Boufal puis Blayac (71e), Frikeche, Keita, Diers puis El Jadeyaoui (57e), Gamboa, Ayari (Letellier, Thomas)
CAB : 1 Angers : 1 (0-0)
But pour le CAB : Cropanese (90e)
But pour Angers : Ayari (83e)
Avertissements : Marty (61e), Truchet (69e) au CAB, Gamboa (90e) à Angers.
Arbitre : M. Lavis
Spectateurs : 2 200 environ
CAB :
Lombard, Truchet, Camara, Romey, Phojo, Salis puis Cropanese (85e), Marty, Grimaldi puis Le Mat (89e) Vincent, Pastorelli, N'Diaye puis Tarore (85e) (Philippon, Lamberti)
Angers :
Malicki, Bouka Moutou, Henin, Konaté, Manceau puis Angoula (28e), Boufal puis Blayac (71e), Frikeche, Keita, Diers puis El Jadeyaoui (57e), Gamboa, Ayari (Letellier, Thomas)
Ils ont dit
Stéphane Rossi : "Un état d'esprit ramarquable"
" On a raté les deux entames des mi-temps, ça a failli nous coûter très cher. Après on a joué avec le système qu'on avait mis en place et on l'a appliqué avec plus ou moins de réussite. Mais si on avait perdu je n'aurais rien eu à reprocher à mes joueurs. Ce soir il se confirme que nous avons gardé un état d'esprit d'une équipe amateur. C'est celui de l'année dernière grâce auquel nous avons pris 12 points entre la 90e et la 95e minute. Ce soir cela s'est reproduit et cela dénote un état d'esprit assez remarquable. Sur la rencontre elle même je pense, même si nous avons concédé des occasions, que si nous marquons les premiers, nous pouvons gagner le match. On ne l'a pas fait mais nous avons eu les ressources nécessaires pour revenir au score. On s'améliore donc, on avance même si on ne gagne pas. L'essentiel est de démontrer aujourd'hui que nous sommes au niveau. Ce soir face au leader du championnat qui venait de marquer 7 buts en deux rencontres à l'extérieur nous en avons concédé qu'un seul et nous en avons marqué un. A chacun de tirer les conclusions qu'il veut. Moi j'ai vu une équipe de football qui a pratiqué son jeu et qui a joué surtout décompexée contre un adversaire qui lui est largement supérieur."
Stéphane Moulin : "Deux points perdus"
" Pas un point perdu mais deux. Je ne dis pas que les bastiais ont volé ce point. Ils sont allés le chercher avec leurs tripes et quelque part ils l'ont mérité parce qu'ils n'ont pas lâché et surtout ils ont profité de largesses de notre part. Aujourd'hui on n'a que ce que l'on mérite. On a été très loin du niveau que l'on a montré ces derniers temps. Qu'est ce qu'il nous a manqué ? Beaucoup de choses. L'investissement pour commencer. Un peu d'humilité ensuite. On ne va pas pleurer parce que nous avons 10 points en 4 matches. C'est bien. Mais le contenu de ce match ne m'a pas satisfait."
" On a raté les deux entames des mi-temps, ça a failli nous coûter très cher. Après on a joué avec le système qu'on avait mis en place et on l'a appliqué avec plus ou moins de réussite. Mais si on avait perdu je n'aurais rien eu à reprocher à mes joueurs. Ce soir il se confirme que nous avons gardé un état d'esprit d'une équipe amateur. C'est celui de l'année dernière grâce auquel nous avons pris 12 points entre la 90e et la 95e minute. Ce soir cela s'est reproduit et cela dénote un état d'esprit assez remarquable. Sur la rencontre elle même je pense, même si nous avons concédé des occasions, que si nous marquons les premiers, nous pouvons gagner le match. On ne l'a pas fait mais nous avons eu les ressources nécessaires pour revenir au score. On s'améliore donc, on avance même si on ne gagne pas. L'essentiel est de démontrer aujourd'hui que nous sommes au niveau. Ce soir face au leader du championnat qui venait de marquer 7 buts en deux rencontres à l'extérieur nous en avons concédé qu'un seul et nous en avons marqué un. A chacun de tirer les conclusions qu'il veut. Moi j'ai vu une équipe de football qui a pratiqué son jeu et qui a joué surtout décompexée contre un adversaire qui lui est largement supérieur."
Stéphane Moulin : "Deux points perdus"
" Pas un point perdu mais deux. Je ne dis pas que les bastiais ont volé ce point. Ils sont allés le chercher avec leurs tripes et quelque part ils l'ont mérité parce qu'ils n'ont pas lâché et surtout ils ont profité de largesses de notre part. Aujourd'hui on n'a que ce que l'on mérite. On a été très loin du niveau que l'on a montré ces derniers temps. Qu'est ce qu'il nous a manqué ? Beaucoup de choses. L'investissement pour commencer. Un peu d'humilité ensuite. On ne va pas pleurer parce que nous avons 10 points en 4 matches. C'est bien. Mais le contenu de ce match ne m'a pas satisfait."