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Le CAB assure l'essentiel face à Vannes (2-1)


le Vendredi 26 Avril 2013 à 22:24

Lourdement battu la semaine dernière à Boulogne le CAB était dans l'obligation de vaincre pour tenter d'assurer tout à la fois son maintien et garder son bon cap sur le haut du tableau. Le moins que l'on puisse écrire c'est que l'équipe bastiaise a réussi son double pari. : si le maintien est bien engagé (ce n'est pas encore mathématiquement fait), le CAB n'en est pas moins à quatre unités du podium !



Grimaldi (à gauche) devancé par Dielna
Grimaldi (à gauche) devancé par Dielna
Premier constat  : Vannes n'est pas venu à Erbajolo pour perdre. De fait ce sont les bretons qui sont les premiers en action au terme d'un coup franc que Lombard ne parvient pas à vraiment contrôler du poing. Fort heureusement Salis se trouvait sur la trajectoire de ce ballon qui prenait le chemin des filets. Et sur le dégagement du défenseur bastiais Mohamed pourtant idéalement placé est trop court...
Mais le CAB lourdement battu la semaine dernière à Boulogne n'avait le droit de subir davantage. 
Et c'est Pastorelli qui, le premier,  entreprit de remettre son équipe sur la bonne voie.
Sur sa première tentative il fut devancé,  in extremis, par Bedenik (11e). Sur la seconde son tir frôla le montant gauche du même Bedenik (13e). Et, trois minutes plus tard, Marty, imitant le meilleur buteur du championnat National, plaçait de la tête encore une fois le ballon à côté. 
Et le CAB continuait à aller de l'avant.  Erbajolo crut  même au but de Pastorelli quand celui-ci,  sollicité par un ballon en profondeur de Marty,  se présentait seul devant Bedenik. Mais le gardien visiteur, aidé par un défenseur qui ne se priva pas de freiner la course de l'attaquant bastiais, se détendait du bon côté pour écarter le danger (28e).
Bref, les bretons n'en menaient pas large et si il n'y avait eu cette frappe de Robic (40e), qui passa au-dessus de la transversale de Lombard,  c'est la discrétion qui caractérisait à ce moment-là la formation bretonne.
Mais Vannes cachait bien son jeu et après qu'un but ait été refusé à Derme pour un hors-jeu préalable - l'arbitre aurait pu sanctionner autrement le défenseur breton sur ce coup-franc - c'est Gomez, un ancien du Sporting qui venait jeter un coup de froid sur Erbajolo.  Sa frappe du droit, consécutive à un centre venu de la gauche avait raison de la vigilance de Lombard dans le temps additionnel. 
Dur, dur pour le CAB !
En tout cas Vannes à la recherche d'une performance afin d'assurer son avenir à ce niveau, abordait la secone période avec l'intention bien arrêtée de faire fructifier cet avantage.  Gomez s' y employa en tout cas. Il aurait pu même doubler la mise à la reprise mais Lombard s' interposait brillamment. 
Et c'est paradoxalement au moment oú le CAB donnait l'impression de perdre pied, qu'il allait relever la tête en l'espace de trois minutes.  
D'abord sur ce pénaty transformé par Pastorelli après une faute commise par Bedenik sur Truchet dans sa surface de réparation. 
Puis sur cet exploit de N'Diaye qui dos au but breton contrôlait parfaitement puis tirait sans se poser de question : ça faisait 2 à  1 pour le CAB et c'était mérité même si l'équipe de Stéphane Rossi n'avait pas retrouvé son niveau de jeu d'il y a quelques semaines.
Une victoire qui aurait être plus nette encore si par exemple Marty avait fait le bon choix et si Pastorelli, auteur d'un ultime tir du gauche avait pu cadrer sa frappe du gauche sur laqelle Bedenik semblait battu…

La fiche technique

Lamberti devance Gomez, un ancien du Sporting
Lamberti devance Gomez, un ancien du Sporting
Stade d'Erbajolo
CAB: Vannes (0-1)
Buts pour le CAB : Pastorelli (61e sur penalty), N'Diaye (64e)
Pour Vannes : Gomez (45+1)
Arbitre : M. Delpech
Spectateurs: 560
Avertissements :
CAB : Truchet (89e)
Vannes : Bereaud (33e), Bedenik (61e)
CAB : Lombard,  Truchet,  Monfray,  Oswald,  Derme,  Salis,  Grimaldi puis Fourtier (77e)  Marty,  Lamberti puis Moretti (77e) N'Diaye,  Pastorelli
Vannes:
Bedenik, Lawson, Ponroy, Augustin, Dielna, Bereaud puis Eveno (70e), Ridjali, Gomez Youssouf, Robic, Mohamed puis Diguiny (68e)