Force est de constater que l’arrêt de la suppression de postes, n’a pas compensée la saignée opérée dans les effectifs par le gouvernement Sarkozy/Fillon. Aussi, les conditions d’exercice du métier d’enseignant restent difficiles dans un contexte de crises économique et sociale extrêmement préoccupant. A cela s’ajoute la poursuite du blocage des salaires, l’augmentation des contrats précaires, une formation professionnelle initiale très contestée, une formation professionnelle continue quasiment inexistante et une absence totale de perspective quant à la revalorisation des missions et des métiers
Les attentats des 7 et 9 janvier 2015 ont démontré que l’éducation devrait être une priorité nationale pour lutter contre la montée de l’obscurantisme qui puise notamment sa source dans l’échec scolaire et la méconnaissance des valeurs fondamentales que sont la laïcité, la tolérance, et le respect mutuel.
La FSU est convaincue que l’avenir de notre jeunesse passe par l’Ecole publique et le respect de ses personnels. Aussi, elle demande au gouvernement de donner au service public d’éducation les moyens indispensables pour assumer ses missions.
C’est pour appuyer ces revendications et ces propositions que la FSU de la Corse appelle ses syndicats, ses adhérents et tous les personnels à se mettre en grève le mardi 3 février 2015.