Journée dantesque mardi dans la région marseillaise. Parti en fin de matinée sur la commune des Pennes-Mirabeau, un incendie monstrueux - qui a ravagé plus de 700 hectares jusqu’à atteindre Marseille et détruit au moins une dizaine de maisons selon les dernières estimations - a entrainé la fermeture de l’aéroport de Marignane durant toute l’après-midi afin de laisser la piste aux Canadair aux Dash qui ont combattu les flammes pendant de longues heures. Alors que les vols vers et depuis les aéroports corses ont de facto dû être annulés, au milieu des milliers de passagers désemparés, cette situation inédite a été d’autant plus difficile pour les dizaines de Corses voyageant pour raisons médicales qui n’ont pu rentrer chez eux.
« On sait que voyager pour raisons médicales est déjà très contraignant et source de stress en temps normal, cette situation a donc été très anxiogène pour ces passagers, surtout pour ceux qui venaient de subir des traitements ou des soins », confie Émilie Blanchard, chargée de partenariats 2B de l’association Inseme. « La crise a débuté hier vers 15 heures certains Corses voyageant pour raisons médicales ont été bloqués dans les taxis en essayant de se rendre à l’aéroport car l’autoroute était fermée. D’autres patientaient déjà dans l’aérogare », ajoute-t-elle en précisant que la salle l’Aria Serena a été ouverte à destination de ces derniers et s’est rapidement remplie.
Afin d’être au plus près des malades comme à son habitude, Inseme a par ailleurs immédiatement mis en place un numéro vert, rapidement saturé. « Il a aussi été possible de nous joindre par mail », indique la représentante de l’association, « Notre rôle a été d’être présents en relais. Nous avons fait tout ce que nous avons pu pour rassurer ces passagers voyageant pour raisons médicales, pour leur donner les informations utiles comme le contact des hôtels à proximité ou leur indiquer de se présenter ce matin pour prendre un vol ».
En collaboration étroite avec l’Agence Régionale de Santé, l’association s’est ainsi astreinte à trouver des solutions pour chaque cas. « Nous avons fait attention à ne laisser personne au bord du chemin », souligne Philippe Mortel, le directeur de cabinet de l’ARS de Corse en détaillant : « L’association Inseme a pris tous les appels des passagers médicaux, tandis que nous étions mobilisés côté ARS pour faire le lien avec les hôpitaux marseillais afin que les personnes en soins puissent rester dans les structures où elles sont suivies en attendant que l’aéroport rouvre, ou qu’ils accueillent au besoin des malades pour la nuit ». Au final, chaque passager insulaire voyageant pour raison médicale a pu trouver une solution d’hébergement en attendant la reprise du trafic ce mercredi matin. Après les premiers vols à destination de l’île en début de matinée, Air Corsica a mis en place des vols supplémentaires dans la journée afin que tous les passagers bloqués puissent regagner l’île, avec une priorité donnée aux malades.
En cas d’urgence, l’ARS avait par ailleurs mis en place un dispositif exceptionnel dès mardi après-midi. « Vu que l’aéroport a été fermé de longues heures, pour parer à toute éventualité nous avons activé les deux Samu et les deux avions d’Evasan pour qu’il n’y ait pas discontinuité de service. S’il y avait eu nécessité de transporter une urgence comme un grand prématuré, les avions d’Evasan étaient prêts à décoller, y compris lorsque l’aéroport était fermé », assure le directeur de cabinet de l’ARS.
« On sait que voyager pour raisons médicales est déjà très contraignant et source de stress en temps normal, cette situation a donc été très anxiogène pour ces passagers, surtout pour ceux qui venaient de subir des traitements ou des soins », confie Émilie Blanchard, chargée de partenariats 2B de l’association Inseme. « La crise a débuté hier vers 15 heures certains Corses voyageant pour raisons médicales ont été bloqués dans les taxis en essayant de se rendre à l’aéroport car l’autoroute était fermée. D’autres patientaient déjà dans l’aérogare », ajoute-t-elle en précisant que la salle l’Aria Serena a été ouverte à destination de ces derniers et s’est rapidement remplie.
Afin d’être au plus près des malades comme à son habitude, Inseme a par ailleurs immédiatement mis en place un numéro vert, rapidement saturé. « Il a aussi été possible de nous joindre par mail », indique la représentante de l’association, « Notre rôle a été d’être présents en relais. Nous avons fait tout ce que nous avons pu pour rassurer ces passagers voyageant pour raisons médicales, pour leur donner les informations utiles comme le contact des hôtels à proximité ou leur indiquer de se présenter ce matin pour prendre un vol ».
En collaboration étroite avec l’Agence Régionale de Santé, l’association s’est ainsi astreinte à trouver des solutions pour chaque cas. « Nous avons fait attention à ne laisser personne au bord du chemin », souligne Philippe Mortel, le directeur de cabinet de l’ARS de Corse en détaillant : « L’association Inseme a pris tous les appels des passagers médicaux, tandis que nous étions mobilisés côté ARS pour faire le lien avec les hôpitaux marseillais afin que les personnes en soins puissent rester dans les structures où elles sont suivies en attendant que l’aéroport rouvre, ou qu’ils accueillent au besoin des malades pour la nuit ». Au final, chaque passager insulaire voyageant pour raison médicale a pu trouver une solution d’hébergement en attendant la reprise du trafic ce mercredi matin. Après les premiers vols à destination de l’île en début de matinée, Air Corsica a mis en place des vols supplémentaires dans la journée afin que tous les passagers bloqués puissent regagner l’île, avec une priorité donnée aux malades.
En cas d’urgence, l’ARS avait par ailleurs mis en place un dispositif exceptionnel dès mardi après-midi. « Vu que l’aéroport a été fermé de longues heures, pour parer à toute éventualité nous avons activé les deux Samu et les deux avions d’Evasan pour qu’il n’y ait pas discontinuité de service. S’il y avait eu nécessité de transporter une urgence comme un grand prématuré, les avions d’Evasan étaient prêts à décoller, y compris lorsque l’aéroport était fermé », assure le directeur de cabinet de l’ARS.
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