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Ils fuient le troisième confinement : pas de rush vers la Corse


Pierre-Manuel Pescetti le Vendredi 19 Mars 2021 à 16:48

Comme annoncé par le premier ministre ce jeudi 18 mars tous les départements d'Île-de-France sont confinés pour quatre semaines au moins à compter de vendredi 19 mars à minuit. Une situation qui pourrait laisser présager un exil des Franciliens vers la Corse pour profiter de plus de liberté.



Pas d'avions bondés pour rejoindre la Corse malgré le confinement nouvellement instauré en Île-de-France. Crédits Photo : Michel Luccioni
Pas d'avions bondés pour rejoindre la Corse malgré le confinement nouvellement instauré en Île-de-France. Crédits Photo : Michel Luccioni
Les habitants d’Île-de-France viendront-ils se réfugier en Corse pour échapper au confinement instauré dans leur région depuis ce vendredi 19 mars ? Le phénomène avait été observé lors du premier confinement de mars 2020 mais aujourd’hui le contexte est différent.

Du côté des transports aériens, rien à signaler. On pouvait s’attendre à une explosion des réservations de billets pour la Corse mais pour Luc Bereni, président du directoire d’Air Corsica « il n’en est rien. Bien au contraire ».

Plus d’annulations que de réservations

Luc Bereni fait état « d’annulations de billets déjà réservés en raison de l’interdiction de déplacement inter régions entrée en vigueur. Les franciliens sont aujourd’hui interdits de déplacements sauf pour motif impérieux et doivent toujours présenter un test PCR négatif avant d’embarquer. Tout cela a généré des annulations ». Les réservations, elles, n’ont pas connue une augmentation en flèche.

« Il reste encore des places dans nos avions ce week-end ainsi que la semaine prochaine. Seuls les vols de ce vendredi soir sont complets mais c’est le cas tous les vendredis soir. Il n’y a donc pas eu d’évolution de ce côté » précise Luc Bereni.

Un contexte différent

Ce rush n’avait pas non plus été observé lors du deuxième confinement d’octobre 2020. À la différence du premier, les écoles et les entreprises sont restées ouvertes. Aujourd’hui la situation semble être semblable à celle de l’automne dernier.