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Grève de la SNCM : Le coup de gueule de Paul Trojani


le Mardi 1 Décembre 2015 à 19:23

"La Grève, le blocage et l’absurdité de la situation à la SNCM" : sous ce titre Paul Trojani, président de la CCI de Bastia et de la Haute Corse, nous a fait parvenir un communiqué dans lequel il dénonce "une grève et un blocus, à un moment critique pour l’économie de la Corse, alors que tous les accords et même les plus improbables se réalisent et se mettent en place !"



Grève de la SNCM : Le coup de gueule de Paul Trojani
A un moment critique, classique, celui ou notre Ile exporte ses clémentines et ou sont effectués  les approvisionnements de nos commerces  pour les fêtes, nous observons une nouvelle fois, à la SNCM,  un mouvement de grève sévère doublé du blocage du port de Marseille et donc des navires de l’autre compagnie  assurant le service public.
Ce blocus intervient de surcroit, à un moment sensible, alors que la solution de reprise de la compagnie est sur le point de se réaliser.
Il est d’autant plus incompréhensible que la commission européenne vient de confirmer la discontinuité et donc lever les inquiétudes des syndicats à ce sujet et que les mêmes syndicats viennent d’avaliser officiellement le plan social qui accompagne la reprise.


En fait nous observons de manière sidérante une grève et un blocus, à un moment critique pour l’économie de la Corse, alors que tous les accords et même les plus improbables se réalisent et se mettent en place !
C’est bien la première fois, pour employer une image « que pour tuer son chien on attend qu’il soit guéri » !!
Alors dans le silence assourdissant devant ce blocus aussi pénalisant que ses motivations sont  mystérieuses, nous appelons les partenaires sociaux à une reprise de l’activité  la plus rapide  possible et à tout le moins au déblocage sans délais des navires de l’autre compagnie non gréviste.
Sinon il est de notre devoir de solliciter instamment l’intervention de l’Etat pour rétablir les libertés fondamentales de circuler, de  commercer et d’accès aux services publics.


Après la campagne électorale et la mise en place de la nouvelle mandature à la CTC il sera, à l’évidence nécessaire, indispensable, de travailler de nouveau à la mise en place contractuelle ou normative d’un service minimum à l’instar du transport terrestre et aérien.