« Urgence Salariale, non aux fermetures des services publics » étaient les maitres mots de cette journée d’action . « Dans le contexte des restrictions budgétaires annoncées dans la fonction publique, il est important de ne rien lâcher et de rester mobiliser sur le terrain » déclare Christophe Bertin, secrétaire général de l’UD FO de Haute-Corse. Les revendications des syndicats sont claires et unanimes : une augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d'indice, le rattrapage des pertes subies depuis l'an 2000, l'amélioration de la grille indiciaire, et la création des emplois nécessaires au bon exercice des missions et à l'amélioration des conditions de travail. Dans le même élan, la CGT réclame également une hausse générale des salaires et des pensions, ainsi qu'une réouverture des négociations annuelles obligatoires. « L'objectif est de mettre en avant les revendications, en particulier sur l'augmentation du point d'indice, mais également sur des aspects plus globaux tels que les salaires, les conditions de travail, et la lutte contre les suppressions de postes », explique Charles Casabianca, secrétaire général de l’UD CGT Haute-Corse.
Les revendications s'étendent également au domaine de l'éducation. Pour Fabien Mineo de la FSU SNUIPP, il est crucial d'obtenir plus de moyens pour recruter des enseignants et améliorer leurs conditions de travail. « Aujourd'hui, nous réclamons une augmentation de salaire de 300 € minimum pour tous, ainsi qu'une revalorisation de la grille indiciaire », affirme-t-il. « La mobilisation est faible en raison du pouvoir d’achat en berne, mais la colère dans les écoles est très grande ».
Même son de cloche du côté de la CFDT, qui condamne l'absence de mesures générales d'augmentation des rémunérations dans la fonction publique. « Il est urgent d'ouvrir des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires », déclare Antoine Casaroli de l’UD CFDT de Haute-Corse. « Si la mobilisation est faible, les syndicats sont toujours là, sur le terrain, pour défendre les intérêts des fonctionnaires ».
En somme, cette journée d'action nationale a été le théâtre d'une mobilisation sans précédent des travailleurs du secteur public, déterminés à faire entendre leur voix et à obtenir des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et de travail.