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Frédéric Thiriez : " Je suis un admirateur du football corse !"


le Lundi 13 Mai 2013 à 17:59

Le président de la ligue de football professionnel Frédéric Thiriez était en Haute-Corse lundi. Au cours d'une viste menée au pas de charge entre Paris et Bastia le président de la LFP, qui devait être en soirée à Paris pour remettre son trophée de champion au PSG, a rencontré le préfet de Haute-Corse Alain Rousseau, le président du conseil exécutif Paul Giacobbi, le maire de Bastia Emile Zuccarelli, les élus de la CAB et Antoine Emannuelli le président du CAB, avant de rencontrer en privé les dirigeants du Sporting.



Avant d'aller à la rencontre des dirigeants du Sporting Frédéric Thiriez s'est entretenu quelques minutes avec Jean-Baptiste Castellani blessé lors du derby du 2 Mars à Furiani
Avant d'aller à la rencontre des dirigeants du Sporting Frédéric Thiriez s'est entretenu quelques minutes avec Jean-Baptiste Castellani blessé lors du derby du 2 Mars à Furiani
A l'heure de son point presse de l'après-midi Frédéric Thiriez droit, dans ses baskets n'a pas varié d'un iota, lors de sa déclaration liminaire puis face aux questions des journalistes.Les sanctions, le 5 Mai, la non-remise du trophée de champion de France de Ligue 2 etc. Le président de la Ligue a eu réponse à tout et a argumenté sur tout. Au préalable il a tenu a faire une déclaration liminaire au cours de laquelle il a dit tout son… amour et son admiration pour le football corse. 

Les raisons de sa venue ?
Je suis venu pour deux choses. La première c'est pour rendre hommage au football à Bastia en particulier et en Corse en général. Je suis un admirateur du football corse. Je vous rappelle que lorsque j'ai été élu président de la ligue en 2001 Bastia et Ajaccio étaient en Ligue 1. Le Spporting était en 2002 représenté élu au conseil d'administration de la ligue en la personne de mon ami François Nicolai. J'ai été au centenaire du club dont j'ai été très fier de signer la préface du livre. J'admire le football corse parce que il a beaucoup de mérite à se maintenir au plus haut niveau dans un contexte économique particulièrement difficile.

Et la deuxième raison ?
Je suis venu pour saluer les efforts accomplis ici même par les dirigeants du club - Pierre-Marie Geronimi, son équipe - et par les collectivités publiques qu'il s'agisse de la Ville ou d ela collectivité territoriale pour que Bastia revienne au plus haut niveau en tout cas au niveau nécessaire pour jouer pleinement son rôle en Ligue 1.
On a connu des difficultés à Bastia dans les matches mais l'essentiel je crois a été fait grâce aux efforts de tous. Il y a un point sur lequel je ne peux pas transiger c'est la lutte contre la violence, et les incivilités dans le stade et autour du stade. J'en ai fait un axe majeur de mon action. A Bastia,  nous sommes aujourd'hui sur la bonne voie. Je suis donc venu le dire au préfet, au président du conseil exécutif de Corse, au maire de Bastia et je vais aller le dire au président du club.

La commission de discipline…
En résumé, je suis fier et heureux d'être là. Je sais néanmoins qu'il y a des problème : Les sanctions prises par la commission de discipline après le derby Bastia-Ajaccio du mois de Mars et la commémoration du 5-Mai.
S'agissant des sanctions je veux rappeler que la Ligue est un Etat de droit où les sanctions sont prononcées par des commissions indépendantes qui n'ont aucune instruction à recevoir de qui que ce soit et en particulier de moi-même. La commission a fait son appréciation de la situation, a prononcé les mesures qu'elle devait prononcer mais il y a des voies de recours et le le club peut faire appel s'il estime que ces sanctions sont disproportionnées.

…et la commémoration du 5-Mai
Furiani, ça a été un drame pour le monde entier du football en France. Pour autant la question est devoir de mémoire ? Oui bien sûr. Mais est ce qu'il n'y a pas, aussi, un devoir de vie ? C'est pourquoi notre position, à nous les sportifs, suivis en cela par la plupart des dirigeants de ce pays a été de dire "oui Furiani nous l'avons subi dans notre chair, dans notre corps. C'est un drame. Mais quand un drame survient on ferme pas les portes et les fenêtres pour s'enfermer chez soi. On le commémore publiquement. Et on ne fait pas de journée sans football : ça n'a pas de sens. Dans aucun pays d'Europe, je dis bien aucun,pays  où d'autres drames comme celui-ci ont eu lieu il n'y a de journée sans footbal. Par contre on se recueille. On fait une minute de silence. On lit un texte. Et on se souvient des victimes. C'est ce que nous avons fait. C'est la décision qui a été prise par la Fédération française de football après avis de la ligue professionnelle et qui me paraît une sage décision. Vous avez remarqué que le 5 Mai nous avions plusieurs matches de la ligue professionnelle. A chaque fois avant le match  il y a eu lecture d'un texte en hommage aux victimes puis une minute de silence qui a été respectée partout. Il n'y a eu aucun sifflet. Il y a eu un recueillement. Et bien voilà ce que l'on doit faire dans le sport lorsqu'un drame survient. Se souvenir oui. Commémorer, se recueillir mais pas arrêter le football. Le sport est là un élément d'espoir et de vie…
Avant de répondre aux questions des journalistes a dit encore une fois combien il était fier de ce qui se fait dans le football en Corse  que ce soit à Bastia, à Ajaccio mais aussi au Gazelec et au CAB dont le président est là "qui fait des merveilles".
"Bravo, la France du football est reconnaissante envers le football corse !"
A venir- en vidéo - le question-réponse journalistes Frédéric Thiriez qui a répété de façon tout ce qu'il eut l'occasion de dire lors de son intervention.