Une foule chauffée à blanc, une tribune remplie avec la grande famille libérale insulaire au grand complet (parmi lesquels Ange Santini, Camille de Rocca Serra, Jean-Jacques Panunzi, Sauveur Gandolfi-Scheit, José Rossi, Pierre-Jean- Luciani et Laurent Marcangeli), François Fillon, candidat républicain n’a pas manqué son rendez-vous avec les militants et sympathisants à trois semaines du premier tour de la présidentielle. Très incisif, l’ancien premier ministre a pris la parole derrière Camille de Rocca Serra et Laurent Marcangeli. Ce dernier, qui s’était retiré de la campagne de soutien a précisé que « l’échéance est très importante et dans cette situation il apparaît vital de réunir notre famille politique ».
Une fois le décor planté, François Fillon a évoqué, en guise de préambule, la Corse Gaulliste, rappelant « que le Général De Gaulle était venu célébrer, en octobre 1943, à Ajaccio « l’héroïsme des Corses à faire de l’île le premier de France libérée ».
Le candidat a, ensuite attaqué le gouvernement actuel. « Les faits ? Un retard de croissance de 2% depuis 5 ans. Le chômage qui a régressé partout en Europe sauf en France. Un système scolaire qui rejette, chaque année, 160000 jeunes. La France, pays le plus touché par l’Islamisme ». Il n'a pas manqué d'ironisé : « Ce combat politique me fait penser aux paysages de la Corse, il faut tenir son volant pour gravir les montagnes, on peut se perdre dans ce maquis mais, à la fin, celui qui s’accroche jusqu’aux sommets, voit ses efforts couronnés. Il est temps, pour les Français, de connaître une véritable alternance ». De plus en plus incisif, il a évoqué : « une coquille vide autour d’un leader, une télé-réalité avec des candidats tirés au sort, et un public auquel on dit quand il faut applaudir ».
Toujours dans le même ton, il a abordé la question de la Corse, avec, en premier lieu, une « rivalité entre les deux présidents Simeoni et Talamoni… des initiatives aussi contestables que le statut de résident ou le fumeux questionnaire sur la diversité. La Corse a besoin que l’on préserve son identité d’exception et la France a besoin de l’identité corse. L’île est une chance pour la France, c’est pourquoi je suis favorable à une loi spécifique sur la Corse. La langue corse ne doit pas remplacer le français, langue de la République, mais le corse doit être transmis de génération en génération ».
Evoquant un avenir qui passe par l’économie, la hausse du pouvoir d’achat, la lutte contre la pauvreté et la création d’emploi, le candidat républicain s’est payé le luxe de citer Pasquale Paoli : « Ma vie entière a été un serment ininterrompu à la liberté. »… Et d"ajouter : « Liberté pour la durée du travail, la réforme du RSI, la diminution du code du travail, la création d’emploi. »
Avant de présenter son projet aux militants, François Fillon a martelé « qu’il n’y a pas d’avenir pour un pays grevé de 2200 milliards de dettes. Il faut changer, la question est de savoir comment ? Il faut dépenser moins. C’est-à-dire réduction de la dépense publique de 8 % sur le quinquennat, retraite à 65 ans et lutte contre le gaspillage dans la santé ». Après avoir passé en revue ses adversaires, François Fillon a conclu sur les déboires dont il fait l’objet. « On m’a affublé des caricatures les plus outrancières, ogre libéral, affreux réactionnaire, on a disséqué ma vie, on s’est attaqué à ma personne. Alors que 36 ans de vie publique disent mon honnêteté et mon respect de la loi. A l’heure du vote, les Français sauront faire le meilleur choix pour eux et pour la France. »
Il lui reste encore trois semaines et quatre meeting pour achever de convaincre…
Une fois le décor planté, François Fillon a évoqué, en guise de préambule, la Corse Gaulliste, rappelant « que le Général De Gaulle était venu célébrer, en octobre 1943, à Ajaccio « l’héroïsme des Corses à faire de l’île le premier de France libérée ».
Le candidat a, ensuite attaqué le gouvernement actuel. « Les faits ? Un retard de croissance de 2% depuis 5 ans. Le chômage qui a régressé partout en Europe sauf en France. Un système scolaire qui rejette, chaque année, 160000 jeunes. La France, pays le plus touché par l’Islamisme ». Il n'a pas manqué d'ironisé : « Ce combat politique me fait penser aux paysages de la Corse, il faut tenir son volant pour gravir les montagnes, on peut se perdre dans ce maquis mais, à la fin, celui qui s’accroche jusqu’aux sommets, voit ses efforts couronnés. Il est temps, pour les Français, de connaître une véritable alternance ». De plus en plus incisif, il a évoqué : « une coquille vide autour d’un leader, une télé-réalité avec des candidats tirés au sort, et un public auquel on dit quand il faut applaudir ».
Toujours dans le même ton, il a abordé la question de la Corse, avec, en premier lieu, une « rivalité entre les deux présidents Simeoni et Talamoni… des initiatives aussi contestables que le statut de résident ou le fumeux questionnaire sur la diversité. La Corse a besoin que l’on préserve son identité d’exception et la France a besoin de l’identité corse. L’île est une chance pour la France, c’est pourquoi je suis favorable à une loi spécifique sur la Corse. La langue corse ne doit pas remplacer le français, langue de la République, mais le corse doit être transmis de génération en génération ».
Evoquant un avenir qui passe par l’économie, la hausse du pouvoir d’achat, la lutte contre la pauvreté et la création d’emploi, le candidat républicain s’est payé le luxe de citer Pasquale Paoli : « Ma vie entière a été un serment ininterrompu à la liberté. »… Et d"ajouter : « Liberté pour la durée du travail, la réforme du RSI, la diminution du code du travail, la création d’emploi. »
Avant de présenter son projet aux militants, François Fillon a martelé « qu’il n’y a pas d’avenir pour un pays grevé de 2200 milliards de dettes. Il faut changer, la question est de savoir comment ? Il faut dépenser moins. C’est-à-dire réduction de la dépense publique de 8 % sur le quinquennat, retraite à 65 ans et lutte contre le gaspillage dans la santé ». Après avoir passé en revue ses adversaires, François Fillon a conclu sur les déboires dont il fait l’objet. « On m’a affublé des caricatures les plus outrancières, ogre libéral, affreux réactionnaire, on a disséqué ma vie, on s’est attaqué à ma personne. Alors que 36 ans de vie publique disent mon honnêteté et mon respect de la loi. A l’heure du vote, les Français sauront faire le meilleur choix pour eux et pour la France. »
Il lui reste encore trois semaines et quatre meeting pour achever de convaincre…