Femu a Corsica se félicite de la décision de création de la nouvelle intercommunalité Altu di Casacconi / Golu Suttanu. Cette décision fait suite à la très forte mobilisation des élus et de la population de cette région, qui ont su démontrer la pertinence d’une intercommunalité adaptée à leur territoire et à ses besoins propres.
Même si cette intercommunalité est transitoire jusqu’en 2017, le temps de prévoir une intercommunalités plus ambitieuse et durable dans le Centre Corse, elle permet de sortir d’une logique initiale trop déséquilibrée pour le monde rural et montagnard.
Leur combat montre une fois de plus qu’on ne peut pas appliquer à notre île des règles et critères de structuration inadaptés aux contraintes locales. Vouloir adosser les intercommunalités aux seules statistiques de population n’a pas de sens dans nos villages en grande difficulté.
Seule une réflexion globale sur la réorganisation institutionnelle de notre île pourra apporter des réponses intelligentes aux problèmes quotidiens des communes et de la population ; elle doit prendre en compte notamment l’héritage historique et culturel des Pieve, qui restent incontestablement l’élément de référence de tout processus de construction communautaire.
Ainsi, « l’entêtement » de l’Etat à vouloir des regroupements aux forceps a abouti souvent à des intercommunalités déséquilibrées où la gestion communautaire fait exploser les charges alors même que selon la loi « la mutualisation doit faire baisser les coûts ».
Par cette décision, validée à l’unanimité par la CDCI, l’Etat reconnaît aujourd’hui son propre échec.
Femu salue cette victoire de l’action citoyenne et rappelle que les évolutions doivent suivre la volonté populaire, à tous les niveaux d’organisation.
Même si cette intercommunalité est transitoire jusqu’en 2017, le temps de prévoir une intercommunalités plus ambitieuse et durable dans le Centre Corse, elle permet de sortir d’une logique initiale trop déséquilibrée pour le monde rural et montagnard.
Leur combat montre une fois de plus qu’on ne peut pas appliquer à notre île des règles et critères de structuration inadaptés aux contraintes locales. Vouloir adosser les intercommunalités aux seules statistiques de population n’a pas de sens dans nos villages en grande difficulté.
Seule une réflexion globale sur la réorganisation institutionnelle de notre île pourra apporter des réponses intelligentes aux problèmes quotidiens des communes et de la population ; elle doit prendre en compte notamment l’héritage historique et culturel des Pieve, qui restent incontestablement l’élément de référence de tout processus de construction communautaire.
Ainsi, « l’entêtement » de l’Etat à vouloir des regroupements aux forceps a abouti souvent à des intercommunalités déséquilibrées où la gestion communautaire fait exploser les charges alors même que selon la loi « la mutualisation doit faire baisser les coûts ».
Par cette décision, validée à l’unanimité par la CDCI, l’Etat reconnaît aujourd’hui son propre échec.
Femu salue cette victoire de l’action citoyenne et rappelle que les évolutions doivent suivre la volonté populaire, à tous les niveaux d’organisation.