Fabienne Giovannini, conseillère territoriale de Pè a Corsica, et nouvelle présidente de l’Office public de l’Habitat de Haute-Corse.
- Quel est votre sentiment après votre élection à la présidence de l’OPH 2B ?
- D’abord un sentiment de responsabilité. Le président de l’Exécutif, Gilles Simeoni, m’a sollicitée pour cette tâche. J’ai conscience qu’elle est très lourde dans un office à la situation très dégradée. Je voudrais travailler en collégialité, redynamiser, à la fois, le Conseil d’administration et le bureau afin qu’ils jouent un rôle interactif et que tous les membres puissent s’impliquer d’un point de vue politique et stratégique. Je suis très contente de pouvoir m’appuyer sur Serge Linale qui a été nommé à la vice-présidence et qui a l’habitude de l’outil puisqu’il y représente depuis plus d’un an la mairie de Bastia. Sur les 3000 logements de l’Office, plus de 2000 sont situés sur la commune de Bastia. Il était logique que le poste de vice-présidence échoit à un élu de cette ville. Serge Linale, étant de plus adjoint aux affaires sociales, il est intéressé à double titre par cette responsabilité.
- L’ex-Office HLM 2B a mauvaise réputation, ce n’est pas la présidence la plus simple ?
- Carrément non ! C’est un outil où il faudra se retrousser les manches et même, j’oserai dire, mettre les mains dans le cambouis. Nous héritons d’une situation difficile, d’un passif en termes d’image et de gestion. L’OPH2B a supporté une gestion clientéliste dans son histoire, qui a ancré de mauvaises habitudes et alimenté des ressentiments, des crispations entre services comme auprès des locataires. Ses agents en souffrent, ses locataires ne sont pas satisfaits. A tort ou à raison, les gens ont une mauvaise perception de cet outil. Il faut, donc, soigner cette image à l’interne, comme à l’externe. Les attentes, comme les problèmes, sont énormes. Nous devons offrir, à travers la notion « d’habitat », un confort de vie et un mieux vivre ensemble aux locataires.
- Quels sont les problèmes ?
- Il se résume en quelques chiffres. Plus de 3000 personnes sont en attente d’un logement. Parfois, depuis plusieurs années avec une moyenne de 5 à 6 ans d’attente. Ce qui n’est pas du tout normal ! En même temps, cet outil n’a pas beaucoup de moyens. Le budget repose uniquement sur les loyers. Or, 50 % des locataires sont en situation d’impayés. C’est considérable ! Cela représente un trou d’environ 1,76 million € par an. Le budget sera, en plus, impacté par les dernières mesures gouvernementales. Le gel pour trois ans de la revalorisation des loyers, l’augmentation de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) sur les travaux et la baisse des APL (Aides pour le logement), qui sera supportée par les bailleurs pour ne pas pénaliser les locataires, entraineront une perte de recettes évaluée à 1 million € par an. C’est énorme ! S’ajoutent une autre perte de recettes due à la vacance des logements : environ 2000 € p/jour. Sans compter des loyers commerciaux à réévaluer, de la sous-location ou du squat. Il faudra, avec aussi peu de moyens, réaliser des miracles !
- Comment comptez-vous traiter la question des loyers impayés ?
- Nous allons nous pencher sur les raisons de ces impayés qui sont de trois ordres. Une grande partie est due à la précarité. Il faut, donc, apporter aux gens, qui sont dans cette situation, un suivi social et humain beaucoup plus important que par le passé, les aider à monter les dossiers pour obtenir les aides auxquelles ils ont droit. L’idée est de récupérer de l’argent sans alourdir les difficultés de ces gens qui en ont déjà bien assez. Une autre partie est due à des locataires mécontents, excédés, parce que leur appartement est en très mauvais état. Il faut avouer que le mécontentement est justifié et qu’un nombre de logements sont dans un état dégradé. Il faudra y répondre en ouvrant un cahier de doléances et en réfléchissant à une meilleure organisation interne de l’outil dans le cadre du service Régie qui n’a pas démérité. Je salue les agents qui ont vraiment le sens du service public, qui sont attachés à leur outil et à venir en aide aux locataires, mais qui n’ont pas les moyens d’optimiser leur mission. Enfin, une partie des locataires, que j’espère la plus faible possible, a pris l’habitude, compte tenu d’un passé dans le fonctionnement même de l’outil, de ne pas payer ses loyers alors qu’elle en a les moyens. Il y a des procédures légales pour les obliger à le faire.
- Vous parlez de pertes dues à la vacance des logements. De quoi s’agit-il ?
- Le temps de remise en location d’un logement est trop long et doit être réduit. Entre deux locataires, il faut rafraichir, parfois même rénover les logements, cela prend aujourd’hui trop de temps. La Régie doit se réapproprier ces travaux de vacances. Il faut aussi réduire le coût de la maintenance et le taux de refus de certains quartiers. Il faut également réfléchir sur la mobilité interne et une meilleure adéquation entre l’offre de logement et la demande formulée en fonction de la typologie et de la localisation. Il y a, aujourd’hui, 170 logements vacants que nous voulons rendre disponibles au plus vite. Nous pouvons compter sur le soutien de la Collectivité de Corse notamment dans des opérations de réhabilitation et de rénovation énergétique, et sur le soutien des communes, notamment de Bastia qui peut mettre à notre disposition des dispositifs importants (ANRU, NPRU…) et des conventions.
- D’abord un sentiment de responsabilité. Le président de l’Exécutif, Gilles Simeoni, m’a sollicitée pour cette tâche. J’ai conscience qu’elle est très lourde dans un office à la situation très dégradée. Je voudrais travailler en collégialité, redynamiser, à la fois, le Conseil d’administration et le bureau afin qu’ils jouent un rôle interactif et que tous les membres puissent s’impliquer d’un point de vue politique et stratégique. Je suis très contente de pouvoir m’appuyer sur Serge Linale qui a été nommé à la vice-présidence et qui a l’habitude de l’outil puisqu’il y représente depuis plus d’un an la mairie de Bastia. Sur les 3000 logements de l’Office, plus de 2000 sont situés sur la commune de Bastia. Il était logique que le poste de vice-présidence échoit à un élu de cette ville. Serge Linale, étant de plus adjoint aux affaires sociales, il est intéressé à double titre par cette responsabilité.
- L’ex-Office HLM 2B a mauvaise réputation, ce n’est pas la présidence la plus simple ?
- Carrément non ! C’est un outil où il faudra se retrousser les manches et même, j’oserai dire, mettre les mains dans le cambouis. Nous héritons d’une situation difficile, d’un passif en termes d’image et de gestion. L’OPH2B a supporté une gestion clientéliste dans son histoire, qui a ancré de mauvaises habitudes et alimenté des ressentiments, des crispations entre services comme auprès des locataires. Ses agents en souffrent, ses locataires ne sont pas satisfaits. A tort ou à raison, les gens ont une mauvaise perception de cet outil. Il faut, donc, soigner cette image à l’interne, comme à l’externe. Les attentes, comme les problèmes, sont énormes. Nous devons offrir, à travers la notion « d’habitat », un confort de vie et un mieux vivre ensemble aux locataires.
- Quels sont les problèmes ?
- Il se résume en quelques chiffres. Plus de 3000 personnes sont en attente d’un logement. Parfois, depuis plusieurs années avec une moyenne de 5 à 6 ans d’attente. Ce qui n’est pas du tout normal ! En même temps, cet outil n’a pas beaucoup de moyens. Le budget repose uniquement sur les loyers. Or, 50 % des locataires sont en situation d’impayés. C’est considérable ! Cela représente un trou d’environ 1,76 million € par an. Le budget sera, en plus, impacté par les dernières mesures gouvernementales. Le gel pour trois ans de la revalorisation des loyers, l’augmentation de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) sur les travaux et la baisse des APL (Aides pour le logement), qui sera supportée par les bailleurs pour ne pas pénaliser les locataires, entraineront une perte de recettes évaluée à 1 million € par an. C’est énorme ! S’ajoutent une autre perte de recettes due à la vacance des logements : environ 2000 € p/jour. Sans compter des loyers commerciaux à réévaluer, de la sous-location ou du squat. Il faudra, avec aussi peu de moyens, réaliser des miracles !
- Comment comptez-vous traiter la question des loyers impayés ?
- Nous allons nous pencher sur les raisons de ces impayés qui sont de trois ordres. Une grande partie est due à la précarité. Il faut, donc, apporter aux gens, qui sont dans cette situation, un suivi social et humain beaucoup plus important que par le passé, les aider à monter les dossiers pour obtenir les aides auxquelles ils ont droit. L’idée est de récupérer de l’argent sans alourdir les difficultés de ces gens qui en ont déjà bien assez. Une autre partie est due à des locataires mécontents, excédés, parce que leur appartement est en très mauvais état. Il faut avouer que le mécontentement est justifié et qu’un nombre de logements sont dans un état dégradé. Il faudra y répondre en ouvrant un cahier de doléances et en réfléchissant à une meilleure organisation interne de l’outil dans le cadre du service Régie qui n’a pas démérité. Je salue les agents qui ont vraiment le sens du service public, qui sont attachés à leur outil et à venir en aide aux locataires, mais qui n’ont pas les moyens d’optimiser leur mission. Enfin, une partie des locataires, que j’espère la plus faible possible, a pris l’habitude, compte tenu d’un passé dans le fonctionnement même de l’outil, de ne pas payer ses loyers alors qu’elle en a les moyens. Il y a des procédures légales pour les obliger à le faire.
- Vous parlez de pertes dues à la vacance des logements. De quoi s’agit-il ?
- Le temps de remise en location d’un logement est trop long et doit être réduit. Entre deux locataires, il faut rafraichir, parfois même rénover les logements, cela prend aujourd’hui trop de temps. La Régie doit se réapproprier ces travaux de vacances. Il faut aussi réduire le coût de la maintenance et le taux de refus de certains quartiers. Il faut également réfléchir sur la mobilité interne et une meilleure adéquation entre l’offre de logement et la demande formulée en fonction de la typologie et de la localisation. Il y a, aujourd’hui, 170 logements vacants que nous voulons rendre disponibles au plus vite. Nous pouvons compter sur le soutien de la Collectivité de Corse notamment dans des opérations de réhabilitation et de rénovation énergétique, et sur le soutien des communes, notamment de Bastia qui peut mettre à notre disposition des dispositifs importants (ANRU, NPRU…) et des conventions.
- Vous avez défini une feuille de route. Quelles sont vos priorités ?
- La mission, que m’a confiée le président du Conseil exécutif, se résume en trois mots : transparence, équité, considération. Transparence et équité dans la gestion quotidienne, l’attribution des logements, les services à rendre aux locataires. Considération des locataires, particulièrement ceux les plus en difficulté. Dans une société qui compte plus de 20% de pauvres et où 80% de la population est éligible au logement social, chacun a droit à l’information, à une réponse rapide, à un logement digne. Considération des agents et de leurs missions à revaloriser. Nous souhaitons réinstaller la confiance au sein de services qui, parfois, l’ont perdu. Nous avons besoin de la participation de tous à l’œuvre de redressement collective que nous entreprenons. L’une des priorités est de mettre en place des indicateurs. Tous les six mois, je ferai un point presse pour informer sur leur progression, effectuer des réajustements, expliquer pourquoi ils ne progressent pas plus vite, dénoncer à l’occasion des obstacles, proposer des solutions … en bref rendre compte régulièrement.
- Que proposez-vous concernant l’entretien et la rénovation du parc locatif ?
- L’idée est de mettre à jour l’état des lieux des immeubles, notamment l’état extérieur et intérieur des logements, et de faire un diagnostic de précarité énergétique. De faire, ensuite, un travail sur la régie et sur le partenariat d’entreprises afin de mieux répondre à l’attente des locataires, d’optimiser les interventions et de maîtriser nos dépenses. D’engager une réorganisation du service au locataire par la généralisation et la valorisation du travail des gardiens, garants du bien-être des quartiers, de la préservation du patrimoine commun et de l’organisation du vivre ensemble. Une charte de bon voisinage, élaborée avec les représentants des locataires, sera proposée afin de définir les droits et les devoirs de chacun. Nous comptons mettre en œuvre un meilleur partenariat dans les quartiers au travers notamment du concours de collectivités, d’entreprises ou d’associations pour l’amélioration du cadre de vie, l’installation de commerces de proximité et d’activités ludiques ou sportives…
- Quelles opérations de réhabilitation prévoyez-vous de mettre en oeuvre ?
- Nous voulons réviser le Plan stratégique de l’OPH (PSP) et programmer une réhabilitation plus ambitieuse du Parc en impliquant tous les partenaires pour construire des ingénieries financières et parer la baisse des recettes. L’idée est de bâtir des contrats d’objectifs. L’OPH pourrait aussi s’inscrire dans les objectifs territoriaux d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments pour un mieux vivre des locataires et répondre aux objectifs de la Programmation pluriannuelle de l’Energie (PPE). Un partenariat spécifique sera recherché avec l’Agence de l’aménagement durable, de l’urbanisme et de l’énergie. Une autre piste à étudier est l’adaptation des immeubles aux personnes à mobilité réduite.
- Des constructions de logements sont-elles envisageables ?
- La construction nécessite, d’abord, l’assurance d’une assise financière solidifiée dans un contexte gouvernemental hostile. Nous devons faire entendre à Paris le besoin d’un rattrapage pour la Corse avec des priorités dans des quartiers défavorisés et des communes en défaillance selon les objectifs de la loi ALUR. Là encore, la transparence et l’équité sont les maîtres mots. L’idée est de rechercher de partenariats privés pour accélérer la programmation de logement social, de s’impliquer dans des OPA de communes ou intercommunalités et de renégocier les aides à la pierre avec la Collectivité de Corse. La question du logement social est cruciale et je souhaite apporter des réponses dans la mandature.
- L’Office est visé par deux plaintes en justice. Que pensez-vous de ces dossiers ?
- Je n’en ai pas pris connaissance, donc je ne peux pas préjuger. Je rappelle qu’une des plaintes a été déposée par l’Office lui-même, une plainte contre X à la suite d’anomalies qui ont été répertoriées. J’espère que l’instruction se fera le plus vite possible pour nous éclairer et surtout pour démontrer que nous voulons tourner définitivement la page de certains fonctionnements et assainir la gestion. J’ai, moi-même, déjà constaté un certain nombre d’anomalies qui m’amèneront, peut-être aussi, à porter plainte. Il est clair qu’il y a des choses qui ne sont pas normales. Je verrai avec notre avocat la meilleure façon de défendre les intérêts de l’Office et des locataires.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- La mission, que m’a confiée le président du Conseil exécutif, se résume en trois mots : transparence, équité, considération. Transparence et équité dans la gestion quotidienne, l’attribution des logements, les services à rendre aux locataires. Considération des locataires, particulièrement ceux les plus en difficulté. Dans une société qui compte plus de 20% de pauvres et où 80% de la population est éligible au logement social, chacun a droit à l’information, à une réponse rapide, à un logement digne. Considération des agents et de leurs missions à revaloriser. Nous souhaitons réinstaller la confiance au sein de services qui, parfois, l’ont perdu. Nous avons besoin de la participation de tous à l’œuvre de redressement collective que nous entreprenons. L’une des priorités est de mettre en place des indicateurs. Tous les six mois, je ferai un point presse pour informer sur leur progression, effectuer des réajustements, expliquer pourquoi ils ne progressent pas plus vite, dénoncer à l’occasion des obstacles, proposer des solutions … en bref rendre compte régulièrement.
- Que proposez-vous concernant l’entretien et la rénovation du parc locatif ?
- L’idée est de mettre à jour l’état des lieux des immeubles, notamment l’état extérieur et intérieur des logements, et de faire un diagnostic de précarité énergétique. De faire, ensuite, un travail sur la régie et sur le partenariat d’entreprises afin de mieux répondre à l’attente des locataires, d’optimiser les interventions et de maîtriser nos dépenses. D’engager une réorganisation du service au locataire par la généralisation et la valorisation du travail des gardiens, garants du bien-être des quartiers, de la préservation du patrimoine commun et de l’organisation du vivre ensemble. Une charte de bon voisinage, élaborée avec les représentants des locataires, sera proposée afin de définir les droits et les devoirs de chacun. Nous comptons mettre en œuvre un meilleur partenariat dans les quartiers au travers notamment du concours de collectivités, d’entreprises ou d’associations pour l’amélioration du cadre de vie, l’installation de commerces de proximité et d’activités ludiques ou sportives…
- Quelles opérations de réhabilitation prévoyez-vous de mettre en oeuvre ?
- Nous voulons réviser le Plan stratégique de l’OPH (PSP) et programmer une réhabilitation plus ambitieuse du Parc en impliquant tous les partenaires pour construire des ingénieries financières et parer la baisse des recettes. L’idée est de bâtir des contrats d’objectifs. L’OPH pourrait aussi s’inscrire dans les objectifs territoriaux d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments pour un mieux vivre des locataires et répondre aux objectifs de la Programmation pluriannuelle de l’Energie (PPE). Un partenariat spécifique sera recherché avec l’Agence de l’aménagement durable, de l’urbanisme et de l’énergie. Une autre piste à étudier est l’adaptation des immeubles aux personnes à mobilité réduite.
- Des constructions de logements sont-elles envisageables ?
- La construction nécessite, d’abord, l’assurance d’une assise financière solidifiée dans un contexte gouvernemental hostile. Nous devons faire entendre à Paris le besoin d’un rattrapage pour la Corse avec des priorités dans des quartiers défavorisés et des communes en défaillance selon les objectifs de la loi ALUR. Là encore, la transparence et l’équité sont les maîtres mots. L’idée est de rechercher de partenariats privés pour accélérer la programmation de logement social, de s’impliquer dans des OPA de communes ou intercommunalités et de renégocier les aides à la pierre avec la Collectivité de Corse. La question du logement social est cruciale et je souhaite apporter des réponses dans la mandature.
- L’Office est visé par deux plaintes en justice. Que pensez-vous de ces dossiers ?
- Je n’en ai pas pris connaissance, donc je ne peux pas préjuger. Je rappelle qu’une des plaintes a été déposée par l’Office lui-même, une plainte contre X à la suite d’anomalies qui ont été répertoriées. J’espère que l’instruction se fera le plus vite possible pour nous éclairer et surtout pour démontrer que nous voulons tourner définitivement la page de certains fonctionnements et assainir la gestion. J’ai, moi-même, déjà constaté un certain nombre d’anomalies qui m’amèneront, peut-être aussi, à porter plainte. Il est clair qu’il y a des choses qui ne sont pas normales. Je verrai avec notre avocat la meilleure façon de défendre les intérêts de l’Office et des locataires.
Propos recueillis par Nicole MARI.
Serge Linale, vice-président de l'OPH2B et conseiller municipal de Bastia, adjoint aux affaires sociales.