"Prenez le pouvoir avec Marine Le Pen"
"Europe Ecologie"
"Renaissance"
"Union de la Droite"
C'est le quarté gagnant de ces élections européennes en Corse.
Mais le grand vainqueur de cette consultation restera, néanmoins, le Rassemblement national qui en totalisant près de 24 000 voix a cristallisé le ras-le-bol de certains Corses qui, ici comme dans l'Hexagone, ayant du mal à discerner un avenir incertain et en proie à des difficultés grandissantes, ont profité de cette consultation pour le faire savoir.
En effet, à l'exception de quelques communes - Calvi par exemple où Bellamy est arrivé en tête, Corte où elle a été devancée par EELV ou bien encore Propriano qui a placé Nathalie Loiseau en tête - la liste conduite par Jordan Bardella a rallié les suffrages des électeurs des grandes localités de l'île.
La colère et le désespoir grandissent, la situation économique ne s'améliore pas : faut-il, dès lors, s'étonner de voir 23 826 électeurs adhérer, ainsi, au programme de "Prenez le pouvoir avec Marine Le Pen" ?
On attendait de voir quel accueil les Corses réserveraient à Europe Ecologie Les Verts de Yannick Jadot avec François Alfonsi en neuvième position ?
La liste EELV, uniquement soutenue par Femu a Corsica, sans ses partenaires de la majorité régionale et les autres partis nationalistes qui avaient prôné l'abstention, a bien résisté à cette épreuve de désamour entre nationalistes.
Elle arrive en deuxième position de cette consultation avec près de 19 000 suffrages (21,96 % des exprimés) et conforte l'assise de Femu sur le territoire.
Il est vrai que le président de l'Exécutif et l'ensemble du parti, soutenu parfois par les poids lourds de EELV - Yannick Jadot et Michèle Rivasi - a mené une campagne dynamique et active qui a porté ses fruits.
Mais le résultat obtenu est-il à la hauteur des espérances de Femu ?
La satisfaction engendrée par l'élection de François Alfonsi au Parlement Européen, 5 ans après l'avoir quitté, suffit pour l'instant au bonheur des nationalistes modérés.
La satisfaction doit être aussi de mise pour la liste Renaissance et les marcheurs corses, certes loin derrière le Rassemblement national et Europe Ecologie, troisièmes de cette consultation, mais Nathalie Loiseau et ses colistiers avec 12 915 suffrages et 15% des suffrages exprimés distancent l'Union pour la droite qui en Corse, comme au plan national, confirme sa nette perte de vitesse (12,22%).
Encore loin derrière avec 3,84% des suffrages exprimés ( 3 303 voix) on retrouve les communistes de "Pour l'Europe des gens contre l'Europe de l'argent" qui fait un peu mieux que le Parti Animaliste (3,54%), Envie d'Europe écologique et sociale, la France Insoumise conduite par la jeune bonifacienne Manon Aubry, Debout La France et Urgence écologie.
"Europe Ecologie"
"Renaissance"
"Union de la Droite"
C'est le quarté gagnant de ces élections européennes en Corse.
Mais le grand vainqueur de cette consultation restera, néanmoins, le Rassemblement national qui en totalisant près de 24 000 voix a cristallisé le ras-le-bol de certains Corses qui, ici comme dans l'Hexagone, ayant du mal à discerner un avenir incertain et en proie à des difficultés grandissantes, ont profité de cette consultation pour le faire savoir.
En effet, à l'exception de quelques communes - Calvi par exemple où Bellamy est arrivé en tête, Corte où elle a été devancée par EELV ou bien encore Propriano qui a placé Nathalie Loiseau en tête - la liste conduite par Jordan Bardella a rallié les suffrages des électeurs des grandes localités de l'île.
La colère et le désespoir grandissent, la situation économique ne s'améliore pas : faut-il, dès lors, s'étonner de voir 23 826 électeurs adhérer, ainsi, au programme de "Prenez le pouvoir avec Marine Le Pen" ?
On attendait de voir quel accueil les Corses réserveraient à Europe Ecologie Les Verts de Yannick Jadot avec François Alfonsi en neuvième position ?
La liste EELV, uniquement soutenue par Femu a Corsica, sans ses partenaires de la majorité régionale et les autres partis nationalistes qui avaient prôné l'abstention, a bien résisté à cette épreuve de désamour entre nationalistes.
Elle arrive en deuxième position de cette consultation avec près de 19 000 suffrages (21,96 % des exprimés) et conforte l'assise de Femu sur le territoire.
Il est vrai que le président de l'Exécutif et l'ensemble du parti, soutenu parfois par les poids lourds de EELV - Yannick Jadot et Michèle Rivasi - a mené une campagne dynamique et active qui a porté ses fruits.
Mais le résultat obtenu est-il à la hauteur des espérances de Femu ?
La satisfaction engendrée par l'élection de François Alfonsi au Parlement Européen, 5 ans après l'avoir quitté, suffit pour l'instant au bonheur des nationalistes modérés.
La satisfaction doit être aussi de mise pour la liste Renaissance et les marcheurs corses, certes loin derrière le Rassemblement national et Europe Ecologie, troisièmes de cette consultation, mais Nathalie Loiseau et ses colistiers avec 12 915 suffrages et 15% des suffrages exprimés distancent l'Union pour la droite qui en Corse, comme au plan national, confirme sa nette perte de vitesse (12,22%).
Encore loin derrière avec 3,84% des suffrages exprimés ( 3 303 voix) on retrouve les communistes de "Pour l'Europe des gens contre l'Europe de l'argent" qui fait un peu mieux que le Parti Animaliste (3,54%), Envie d'Europe écologique et sociale, la France Insoumise conduite par la jeune bonifacienne Manon Aubry, Debout La France et Urgence écologie.
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