La chaleur étouffante et les embouteillages avaient quelque peu freiné, mardi en fin d'après-midi, les militants et sympathisants de Core in Fronte en ce début de soirée au Casone. Plus de 200 personnes étaient néanmoins présentes, bandera en main et au son de chants corses d'hier et d'aujourd'hui, pour assister au meeting de clôture de la liste « Da Per Noi » conduite par Paul-Félix Benedetti. Mais si le nombre pouvait paraître restreint, l’ardeur, elle, était au rendez-vous. Quasiment à l’heure par rapport au timing, divers membres de la liste ont, tour à tour, pris la parole. Davia Benedetti, sœur du leader de Core in Fronte, a donné le ton. « Nous avons échoué d’un rien en 2017 », souligne-t-elle, « cette fois sera la bonne... On y sera parce que nous avons des gens sincères... ».
Sur un ton plus acéré, Olivier Pantaloni, Jean-Marc Lanfranchi, Arthur Solinas, Serena Battestini, Jean-Baptiste Arena et Véronique Pietri pointent du doigt « une situation catastrophique pour la Corse, l’arrivée de la misère, une identité qui se perd et la nécessité de changer les choses». Le sens de la démarche est resté le même que celui de la campagne. On aura, toutefois, vite compris, à travers les allocutions, que l’adversaire du jour n’est pas vraiment, ni gauche ni à droite. Sans langue de bois, les différents interlocuteurs s’en prennent, en effet, directement à la majorité sortante. « Ouvrez les grilles, on arrive ! Et nous ne sommes pas là pour occuper un simple strapontin, mais pour changer réellement la donne et bâtir un pays sur la base de l'intérêt collectif... ».
Jean Baptiste Arena évoque, pour sa part le mot de « Mafia », le nom de Massimu Susini, mais aussi les cas de Pierre Alessandri, Alain Ferrandi et Yvan Colonna. « Au système mafieux », précise-t-il, « il faut opposer le travail ».
Sur un ton ironique, le vétéran, Paul Quastana, avant-dernier à se rendre à la tribune, évoquera « Buckingam Palace et des places à prendre ! Il faut se battre, dès dimanche, et ce durant des années, c’est une gouvernance qui s’étale sur 30 à 40 ans... » . Avant de conclure sur une citation philosophique : « Celui qui se bat n’est pas sûr de gagner, mais celui qui ne se bat pas est sûr de perdre ! ».
En guise de conclusion, Paul-Félix Benedetti va réitérer « La force politique structurée qui était la nôtre, il y a trois ans. Nous avons perdu de quelques dizaines de voix, mais c’était sans doute notre première victoire !... Depuis six ans, il y a trop d’écart de la parole aux actes dans cette Assemblée de Corse. Il est temps que les choses changent ! ».
Le ton est donné...
Sur un ton plus acéré, Olivier Pantaloni, Jean-Marc Lanfranchi, Arthur Solinas, Serena Battestini, Jean-Baptiste Arena et Véronique Pietri pointent du doigt « une situation catastrophique pour la Corse, l’arrivée de la misère, une identité qui se perd et la nécessité de changer les choses». Le sens de la démarche est resté le même que celui de la campagne. On aura, toutefois, vite compris, à travers les allocutions, que l’adversaire du jour n’est pas vraiment, ni gauche ni à droite. Sans langue de bois, les différents interlocuteurs s’en prennent, en effet, directement à la majorité sortante. « Ouvrez les grilles, on arrive ! Et nous ne sommes pas là pour occuper un simple strapontin, mais pour changer réellement la donne et bâtir un pays sur la base de l'intérêt collectif... ».
Jean Baptiste Arena évoque, pour sa part le mot de « Mafia », le nom de Massimu Susini, mais aussi les cas de Pierre Alessandri, Alain Ferrandi et Yvan Colonna. « Au système mafieux », précise-t-il, « il faut opposer le travail ».
Sur un ton ironique, le vétéran, Paul Quastana, avant-dernier à se rendre à la tribune, évoquera « Buckingam Palace et des places à prendre ! Il faut se battre, dès dimanche, et ce durant des années, c’est une gouvernance qui s’étale sur 30 à 40 ans... » . Avant de conclure sur une citation philosophique : « Celui qui se bat n’est pas sûr de gagner, mais celui qui ne se bat pas est sûr de perdre ! ».
En guise de conclusion, Paul-Félix Benedetti va réitérer « La force politique structurée qui était la nôtre, il y a trois ans. Nous avons perdu de quelques dizaines de voix, mais c’était sans doute notre première victoire !... Depuis six ans, il y a trop d’écart de la parole aux actes dans cette Assemblée de Corse. Il est temps que les choses changent ! ».
Le ton est donné...