(Photo D. Susini)
Pouvait-il en être autrement ? La lettre ouverte de Laurent Marcangeli et Sauveur Gandolfi-Scheit en début de semaine pressant le député de prendre position pour l'union n'a pas décidé ce dernier à rejoindre les rangs de José Rossi.
Une initiative qui aurait plutôt eu l'effet inverse. "¨Pourquoi Camille de Rocca Serra aurait à répondre à des sommations", disent ses amis. On connaît la réponse !
Lundi en fin d’après-midi, Camille de Rocca Serra a assuré sa conférence en toute franchise et dans une ambiance plutôt bon enfant mais sérieuse. Il a donné des explications sur la situation politique de ces dernières semaines, est longuement revenu sur le Conseil Départemental et son imbroglio droite-droite avec des incidences sur la Haute-Corse, le tout avec des explications claires et précises.
Mise sur la jeunesse…
« Je suis déterminé à créer une force de proposition, littéralement boosté a aller de l’avant afin gagner les prochaines territoriales. Il nous faut se retrouver sur des valeurs politiques pour présenter un projet qui tienne la route. Rassembler, aller vers une jeunesse corse qui a du mal à se trouver car il y a absence d’offre. L’enjeu c’est de proposer cette offre et nous pouvons le faire, j’en suis persuadé : université, formation, économie numérique, agriculture raisonnée, la jeunesse veut s’investir et il faut l’aider. Je rassure ceux qui ont tendance à me croire en retrait, je suis bien là, je serai plus que jamais sur le terrain pour préparer un vrai projet et le partager avec le plus grand nombre. Mon offre sera quelque peu différente, adaptée à la situation de la Corse et de ses enjeux. Mon objectif est de créer les conditions de rassemblement. Jean-Jacques Panunzi sera à mes côtés. Ma décision est prise, maintenant on passe à la construction
. Le mot rassembler a du sens : le choix de la cohérence et de la clarté. Je suis aujourd’hui apaisé, les moments difficiles, c’est du passé. Je connais les risques, mais la vie n’est-elle pas un risque ? La politique n’est-elle pas un risque. »
« Il y a désarroi partout, à droite, à gauche, chez les nationalistes. De notre côté, il reste beaucoup de travail et de la réflexion. Il nous faut nous réunir autour d’un objectif commun à mettre en place. L’été porte conseil. Je vous le rappelle, je ne lâcherai rien, je suis boosté, voilà les raisons de ma candidature ! »
Il va sans dire que toutes ces déclarations, Camille de Rocca Serra les assume pleinement.
Nous aurons l’occasion d’y revenir plus en détail dans notre prochaine édition.
J. F.
Une initiative qui aurait plutôt eu l'effet inverse. "¨Pourquoi Camille de Rocca Serra aurait à répondre à des sommations", disent ses amis. On connaît la réponse !
Lundi en fin d’après-midi, Camille de Rocca Serra a assuré sa conférence en toute franchise et dans une ambiance plutôt bon enfant mais sérieuse. Il a donné des explications sur la situation politique de ces dernières semaines, est longuement revenu sur le Conseil Départemental et son imbroglio droite-droite avec des incidences sur la Haute-Corse, le tout avec des explications claires et précises.
Mise sur la jeunesse…
« Je suis déterminé à créer une force de proposition, littéralement boosté a aller de l’avant afin gagner les prochaines territoriales. Il nous faut se retrouver sur des valeurs politiques pour présenter un projet qui tienne la route. Rassembler, aller vers une jeunesse corse qui a du mal à se trouver car il y a absence d’offre. L’enjeu c’est de proposer cette offre et nous pouvons le faire, j’en suis persuadé : université, formation, économie numérique, agriculture raisonnée, la jeunesse veut s’investir et il faut l’aider. Je rassure ceux qui ont tendance à me croire en retrait, je suis bien là, je serai plus que jamais sur le terrain pour préparer un vrai projet et le partager avec le plus grand nombre. Mon offre sera quelque peu différente, adaptée à la situation de la Corse et de ses enjeux. Mon objectif est de créer les conditions de rassemblement. Jean-Jacques Panunzi sera à mes côtés. Ma décision est prise, maintenant on passe à la construction
. Le mot rassembler a du sens : le choix de la cohérence et de la clarté. Je suis aujourd’hui apaisé, les moments difficiles, c’est du passé. Je connais les risques, mais la vie n’est-elle pas un risque ? La politique n’est-elle pas un risque. »
« Il y a désarroi partout, à droite, à gauche, chez les nationalistes. De notre côté, il reste beaucoup de travail et de la réflexion. Il nous faut nous réunir autour d’un objectif commun à mettre en place. L’été porte conseil. Je vous le rappelle, je ne lâcherai rien, je suis boosté, voilà les raisons de ma candidature ! »
Il va sans dire que toutes ces déclarations, Camille de Rocca Serra les assume pleinement.
Nous aurons l’occasion d’y revenir plus en détail dans notre prochaine édition.
J. F.