Un fauteuil pour deux
Alors qu’aucun résultat statistique concret n’est disponible tard hier soir, c’est Jean-François Copé qui ouvre les outrances en s’auto-proclamant vainqueur, précisant en outre qu’il avait les résultats des principales circonscriptions qui le donnaient vainqueur. A ce moment là, on croit à une mauvaise blague, car le grand public sait bien que rien ne permet concrètement de telles affirmations… Il n’en est rien ! On se dit alors que le second larron va relever le niveau et inciter son acolyte a davantage de retenue, avant d’obtenir (peut être) de vrais résultat.
Mais que nenni ! S’engouffrant dans la brèche de la plus grande des petitesses, François Fillon affirme également qu’il est le vainqueur. Avant, quelques heures plus tard (aux alentours de 4 heures) de revenir à minima sur ses propos en se plaignant que l’élection est entachée d’irrégularités. La suite ne va que renforcer le chaos politique déjà enclenché.
Les nombreux partisans de chacun des deux clans vont se livrer à une vraie "guéguerre" de mots, d’accusations de tricheries par médias interposés, parachevant ainsi le désastre.
Clou du (mauvais) spectacle, on apprendra que la Commission en charge de la vérification et de la proclamation des résultats, incapable de dire qui des 2 gladiateurs allait emporter le combat, a tout bonnement décidé… de stopper son travail et d’aller tranquillement se coucher !
Une victoire au cuisant goût d’échec!
Aujourd’hui en milieu d’après-midi, la situation n’a pas évoluée d’un iota. La logique et surtout l’honnêteté intellectuelle voudraient que cette élection (qui n’en a que le nom) soit frappée d’annulation et réorganisée avec davantage de rigueur. Mais les termes en question semblent passer bien loin des deux acharnés qui se disputent le bout de viande en tirant chacun de leur côté. Sans réfléchir à la pitoyabilité de la situation…
Que penser alors de tels candidats qui prétendent dans le futur proche gérer un pays, quand une simple élection interne leur échappe à ce point ? Que dire de la belle unité dans l’adversité tant vantée, tant clamée à corps et à cris par les deux candidats de l’UMP, qui vole en éclat et se transforme en minable combat de coqs dès que la question de la vanité s’en mêle ? Que dire encore d’une telle image de l’opposition ? Que dire enfin de la capacité incroyable d’affirmer détenir devant les caméras des éléments qui n’ont même jamais existé ? Tout cela ne grandira pas l’image que les Français se font de la politique en général et de certains de ses représentants en particulier.
Quoiqu’il advienne et quel que soit celui qui arrachera à l’autre ce bout de pouvoir, cet ersatz de victoire aura forcément un cuisant goût d’échec !
Yannis-Christophe GARCIA
Alors qu’aucun résultat statistique concret n’est disponible tard hier soir, c’est Jean-François Copé qui ouvre les outrances en s’auto-proclamant vainqueur, précisant en outre qu’il avait les résultats des principales circonscriptions qui le donnaient vainqueur. A ce moment là, on croit à une mauvaise blague, car le grand public sait bien que rien ne permet concrètement de telles affirmations… Il n’en est rien ! On se dit alors que le second larron va relever le niveau et inciter son acolyte a davantage de retenue, avant d’obtenir (peut être) de vrais résultat.
Mais que nenni ! S’engouffrant dans la brèche de la plus grande des petitesses, François Fillon affirme également qu’il est le vainqueur. Avant, quelques heures plus tard (aux alentours de 4 heures) de revenir à minima sur ses propos en se plaignant que l’élection est entachée d’irrégularités. La suite ne va que renforcer le chaos politique déjà enclenché.
Les nombreux partisans de chacun des deux clans vont se livrer à une vraie "guéguerre" de mots, d’accusations de tricheries par médias interposés, parachevant ainsi le désastre.
Clou du (mauvais) spectacle, on apprendra que la Commission en charge de la vérification et de la proclamation des résultats, incapable de dire qui des 2 gladiateurs allait emporter le combat, a tout bonnement décidé… de stopper son travail et d’aller tranquillement se coucher !
Une victoire au cuisant goût d’échec!
Aujourd’hui en milieu d’après-midi, la situation n’a pas évoluée d’un iota. La logique et surtout l’honnêteté intellectuelle voudraient que cette élection (qui n’en a que le nom) soit frappée d’annulation et réorganisée avec davantage de rigueur. Mais les termes en question semblent passer bien loin des deux acharnés qui se disputent le bout de viande en tirant chacun de leur côté. Sans réfléchir à la pitoyabilité de la situation…
Que penser alors de tels candidats qui prétendent dans le futur proche gérer un pays, quand une simple élection interne leur échappe à ce point ? Que dire de la belle unité dans l’adversité tant vantée, tant clamée à corps et à cris par les deux candidats de l’UMP, qui vole en éclat et se transforme en minable combat de coqs dès que la question de la vanité s’en mêle ? Que dire encore d’une telle image de l’opposition ? Que dire enfin de la capacité incroyable d’affirmer détenir devant les caméras des éléments qui n’ont même jamais existé ? Tout cela ne grandira pas l’image que les Français se font de la politique en général et de certains de ses représentants en particulier.
Quoiqu’il advienne et quel que soit celui qui arrachera à l’autre ce bout de pouvoir, cet ersatz de victoire aura forcément un cuisant goût d’échec !
Yannis-Christophe GARCIA