Huit mois après un premier rassemblement du genre, la Corse est de nouveau descendue dans la rue pour dire non à la mafia ce samedi après-midi. Peu après 14 heures, deux cortèges se sont élancés en même temps depuis le terre-plein de la gare d’Ajaccio, et depuis le palais de justice de Bastia. Comme en mars, les manifestants ont avancé derrière le slogan devenu incontournable : « Assassini, maffiosi, fora ! ».
À l’appel de la coordination antimafia portée sur les fonts baptismaux il y a quelques semaines par les collectifs Maffia nò, a Vita iè et Massimu Susini et plusieurs associations, ces nouvelles mobilisations avaient pour objectif de continuer à montrer que la société corse refuse d’être gangrénée par la criminalité organisé et d’accepter une banalisation de la violence.
À l’appel de la coordination antimafia portée sur les fonts baptismaux il y a quelques semaines par les collectifs Maffia nò, a Vita iè et Massimu Susini et plusieurs associations, ces nouvelles mobilisations avaient pour objectif de continuer à montrer que la société corse refuse d’être gangrénée par la criminalité organisé et d’accepter une banalisation de la violence.
À Ajaccio, ce sont environ 700 personnes qui ont remonté le cours napoléon avant de marquer un arrêt devant la préfecture. Après un échange avec le président de l'Exécutif, la présidente de l'Assemblée de Corse et les représentants de la coordination antimafia, le préfet de Corse a détaillé son plan d'action contre la criminalité organisée. Un hommage a par ailleurs été rendue à Pierre Alessandri, assassiné en mars dernier, par son syndicat Via Campagnola.
Le cortège a ensuite pris la direction de la Collectivité de Corse où Jean-Toussaint Plasenzotti, au nom de la coordination antimafia, a estimé que cette manifestation est "une photographie, un point de rendez-vous dans l'histoire de la Corse". " Elle aura des suites parce qu'il y a une coordination qui s'est mise en place et qui va produire de la pensée, des propositions, des analyses qu'elle va délivrer aux Corses". "C'est évident que dans un premier temps cela ne semble pas faire peur à la mafia, mais nous nous sentons quand même un peu de, même beaucoup de nervosité ", a-t-il indiqué.
Le cortège a ensuite pris la direction de la Collectivité de Corse où Jean-Toussaint Plasenzotti, au nom de la coordination antimafia, a estimé que cette manifestation est "une photographie, un point de rendez-vous dans l'histoire de la Corse". " Elle aura des suites parce qu'il y a une coordination qui s'est mise en place et qui va produire de la pensée, des propositions, des analyses qu'elle va délivrer aux Corses". "C'est évident que dans un premier temps cela ne semble pas faire peur à la mafia, mais nous nous sentons quand même un peu de, même beaucoup de nervosité ", a-t-il indiqué.
À Bastia, environ 1500 personnes selon les organisateurs - 700 selon la police - ont défilé dans les rues, dont beaucoup venus en famille. En hommage aux victimes de la mafia, un texte a été lu par deux jeunes filles sur le boulevard Paoli, avant qu’une minute de silence ne soit respectée.
Le cortège a ensuite pris la direction de la préfecture où David Brusgioni, l'ancien maire de Centuri et membre d'Anticor a souligné que la mobilisation « nombreuse et digne témoigne d’une volonté collective : celle d’une Corse libre, juste et fraternelle, fidèle aux valeurs républicaines ». Jérôme Mondoloni du collectif Massimu Susini a pour sa part insisté sur le fait que la société insulaire « attend une réponse de l’État pour que la mafia ne fasse plus la loi en Corse ». « Aujourd'hui, cette coordination qui se créé, quelques semaines à peine après son annonce, a réussi à mobiliser et à lancer deux manifestations. C'est unique en France. Jamais un collectif, une coordination antimafia n'a été créé. C'est essentiel », a-t-il lancé en présence du préfet Michel Prosic, avant que le leader du groupe I Muvrini et président de l'association AFC Umani ne prononce un discours.
Avant de conclure la manifestation, Léo Battesti, du collectif a Maffia nò, a Vità iè, s’est enfin dit « ému d’avoir organisé cette mobilisation à deux endroits en même temps ». « La volonté de nos deux collectifs c’est de ne plus exister mais nous continuerons d’agiter les consciences », a-t-il posé.
Le cortège a ensuite pris la direction de la préfecture où David Brusgioni, l'ancien maire de Centuri et membre d'Anticor a souligné que la mobilisation « nombreuse et digne témoigne d’une volonté collective : celle d’une Corse libre, juste et fraternelle, fidèle aux valeurs républicaines ». Jérôme Mondoloni du collectif Massimu Susini a pour sa part insisté sur le fait que la société insulaire « attend une réponse de l’État pour que la mafia ne fasse plus la loi en Corse ». « Aujourd'hui, cette coordination qui se créé, quelques semaines à peine après son annonce, a réussi à mobiliser et à lancer deux manifestations. C'est unique en France. Jamais un collectif, une coordination antimafia n'a été créé. C'est essentiel », a-t-il lancé en présence du préfet Michel Prosic, avant que le leader du groupe I Muvrini et président de l'association AFC Umani ne prononce un discours.
Avant de conclure la manifestation, Léo Battesti, du collectif a Maffia nò, a Vità iè, s’est enfin dit « ému d’avoir organisé cette mobilisation à deux endroits en même temps ». « La volonté de nos deux collectifs c’est de ne plus exister mais nous continuerons d’agiter les consciences », a-t-il posé.
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