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Double homicide de Quinzena : Olivier Sisti mis en examen pour complicité d'assassinat


Nicole Mari le Vendredi 16 Janvier 2015 à 00:36

Soupçonné d'être impliqué dans deux homicides commis en Plaine orientale, à Quinzena, le 8 avril 2012, Olivier Sisti a été présenté, jeudi soir, à un juge d'instruction du tribunal de grande instance de Bastia. Il a été mis en examen pour « complicité d'assassinat par instigation » dans le cadre de l'assassinat de Jo Sisti et de son beau-frère Jean-Louis Chiodi, a-t-on appris de source judiciaire.



Double homicide de Quinzena : Olivier Sisti mis en examen pour complicité d'assassinat
La nouvelle est tombée, de source judiciaire, à la fin de l’audience solennelle de rentrée du tribunal de grande instance (TGI) de Bastia, jeudi après-midi, et a été confirmée en début de soirée. Interpellé mardi dernier à Ajaccio par les gendarmes, Olivier Sisti a été placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de la gendarmerie à Borgo. Il a été interrogé sur trois affaires d’homicides, notamment celle du double meurtre de Quinzana et celle de Jean Leccia, le directeur des services du Conseil général de Haute-Corse, assassiné sur la route d’Aleria en mars dernier. Il a, finalement, été mis hors de cause dans cette dernière affaire.
 
Présenté jeudi après-midi à un juge d’instruction, il a été mis en examen pour « complicité d'assassinat par instigation » dans le cadre de l'assassinat de Jo Sisti, 59 ans, ancien militant nationaliste de l'ANC, et de son beau-frère Jean-Louis Chiodi, 51 ans. Les deux hommes ont été abattus le matin du 8 avril 2012, un dimanche de Pâques, alors qu’ils allaient nourrir les vaches de Jo Sisti sur sa propriété située dans le hameau de Quinzena. 

Agé de 40 ans, Olivier Sisti a déjà fait l'objet de trois tentatives d’assassinats. La dernière et la plus spectaculaire a été perpétrée en mai 2012, à l’hôpital de Bastia où il avait été admis après avoir réchappé à une tentative d'assassinat, une semaine plus tôt. Il avait été mitraillé sur son lit d’hôpital, malgré une protection rapprochée et avait, encore une fois, miraculeusement survécu à ses blessures. Le 10 novembre dernier, il avait été condamné à 8 mois de prison pour détention d‘armes par le tribunal correctionnel de Nice. Sa peine avait été aménagée.