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Dorothée Vellutini : «Une grande fierté mais si j’ai un souhait, ce serait de me faire remettre la médaille de mon père… "


Philippe Peraut le Mercredi 2 Janvier 2019 à 22:54

Pour Dorothée Vellutini, qui gère la mairie de Murzu depuis maintenant vingt-quatre ans, ce premier janvier 2019 fera date. En guise de vœux à l’occasion de la nouvelle année, celle qui est première magistrat de la commune a reçu les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. Une distinction qui récompense près d’un demi-siècle passé au service des autres, que ce soit à Murzu, où elle a vu le jour ou, bien sûr dans ses activités liées à la Santé. Fille de François Colonna, ancien emblématique personnage politique de la région (maire de Murzu de 1946 à 1976, Sénateur et Conseiller Général), sœur de Dominique, qui fut maire de Vico et Conseiller Général du Canton des Dui Sorru, et de Jean, qui fut, lui aussi, maire de la commune, Dorothée Vellutini s’est confiée avec émotion sur cette distinction.



Dorothée Vellutini : «Une grande fierté mais si j’ai un souhait, ce serait  de me faire remettre la médaille de mon père… "
- Comment avez-vous appris cette nouvelle ?
- À partir du moment où la préfecture me demandait régulièrement des renseignements, j’ai pensé, effectivement, que quelque chose se préparait…Mais je ne m’y attendais pas. Le premier janvier, j’ai reçu un SMS de Josiane Chevalier, Préfète de Corse, qui me présentait ses vœux et en même temps, me félicitait. Et un peu plus tard, Jacqueline Gourault m’a appelée pour m’annoncer que j’étais décorée de la Légion d’honneur.

- Que représente cette distinction pour vous ?
- Dès cette annonce, j’ai regardé, avec émotion, la photo de mon père. Il avait, lui aussi, reçu la même distinction. C’est une grande fierté même si je ne pensais pas la mériter. Mais je dois vous avouer que je suis quelque peu abasourdie. Je n’y crois toujours pas. La Légion d’honneur est la plus haute distinction. Cela représente énormément. J’ai appris que l’on récompensait, à travers cette distinction, quarante-sept ans d’activités au service de ma commune mais aussi de la Santé…

- Y aura-t-il un « après » ?
- Au-delà de cette fierté, rien ne va changer dans mon quotidien. Je me suis toujours impliquée avec passion. Que ce soit dans mon travail ou dans mon engagement politique au service de la commune. Cela représente, à mes yeux, mon attachement viscéral aux valeurs de la République. Mais si j’ai un souhait, ce serait celui, si possible, de me faire remettre la médaille de mon père…