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Dernier meeting pour Laurent Marcangeli avant le dernier round


Vanina Bruna le Mercredi 26 Mars 2014 à 21:15

Les partisans d'Avec vous pour Ajaccio, se sont retrouvés au Palais des Congrès, mercredi. Dans une salle chauffée à blanc, diverses personnalités ralliés au mouvement de Laurent Marcangeli se sont succédée pour défendre leur programme.



Et c'est parti pour le show...

Dernier meeting pour Laurent Marcangeli avant le dernier round
Ils étaient nombreux mercredi a être venus témoigner de leur soutien à Laurent Marcangeli. Environ 550 personnes étaient regroupées dans la salle du Palais des Congrès et au moins autant dans le Hall de la gare maritime ou des écrans avaient été installés pour retransmettre le meeting. Au total environ 1 300 personnes s'étaient réunis pour la liste Avec vous pour Ajaccio.
C'est Jacques Billard qui a ouvert le bal, "c'est pour apporter notre contribution à ce changement de majorité et d'orientation politique que dès lundi matin à l'issue de la cordiale rencontre avec Laurent Marcangeli, au cours de laquelle nous avons analysé les résultats et évoqué la nouvelle donne politique, j'ai accepté la proposition faite par Laurent de prendre la parole au meeting de ce soir. Je suis donc heureux d'être présent avec bons nombres de colistiers, de retrouver des nombreux amis avec lesquels nous avons menés tant de combats victorieux mais avec lesquels aussi, il faut s'en souvenir, nous avons tant souffert de la défaite de 2001. Aujourd'hui et ce depuis dimanche soir grâce au remarquable score réalisé par Laurent Marcangeli, tous les espoirs sont permis pour que la droite ajaccienne retrouve ses marques dans la Maison Carré et se voit ainsi confier par une majorité d'Ajacciens, la gestion de notre ville."
Après avoir appeler les partisans au rassemblement pour dimanche afin de faire gagner la ville d'Ajaccio, Jacques Billard a laissé sa place a "celui qu'on ne présente plus: Francois Filoni." Un show bien ficelé, avec Antoine Maestrani comme chef d'orchestre, et Happy en fond sonore.
Le leader d'Ajaccio Energie, s'est adressé avant tout à Laurent Marcangeli "c'est un homme qui peut passer les portiques de la sincérité sans déclencher d'alarme". Sur un ton qu'on lui connait bien Francois Filoni est revenu sur la campagne, rappelant son opinion sur le traitement de l'information par la presse locale avec l'annonce "d'une déculottée" pour Laurent Marcangeli, "il n'y a aucun opposant à Ajaccio qui a fait 35%, je souhaite en prendre tous les jours des déculottées comme ça!". Pour lui les attaques vers Laurent "ne sont pas le fruit d'erreur, il y a des stratégies derrière. Oui Laurent dérange, oui sa conquête d'Ajaccio inquiète. Oui, certains tremblent à la CTC. Qu'un ajaccien puisse enfin faire entendre la voix d'ajaccio à la CTC! Ah Ca non!" Le roi de la polémique a clôturé son discours en souhaitant une bonne et heureuse retraite au maire sortant.
Non sans humour, François Filoni a assuré de son soutien la liste avec vous pour Ajaccio, avec pour seul condition de "faire vivre notre ville"
Rose-Marie Ottavy lui a succédé. "L'enfant de la cité Impériale" a rappelé sa fierté d'être au coté de Laurent Marcangeli. "Le compte à rebours a commencé, dimanche, mobilisez vous et votez pour donner un nouveau souffle a Ajaccio. Avec Laurent Marcangeli et son équipe Avec Vous pour Ajaccio. Tutti Inseme e forza Aiacciu".
Puis c'est au tour de Jean-Jacques Ferrara, d'entrer en scène. "Ce soir, je ne souhaite pas vous parler de parti politique, de posture politique, de pulitichella, vous en avez trop entendu parler, ça a frôlé l'indigestion. Je veux vous parler de vous, de nous. Je veux vous parler de vous avec nous et de nous pour vous." Après avoir rappelé l'engagement de son équipe pour la victoire d'une vision commune de la chose publique, il a souligné qu'en dehors de la politique, il s'agissait d'une histoire humaine, des sympathies et des amitiés vraies qui se sont créées dans cet engagement communs. "Nous vous demandons dimanche de confirmer votre volonté de nous confier la gestion de notre Ville et de la communauté d'Agglomération". Avec l'humilité et la sincérité qui lui sont propres Jean-Jacques Ferrara a rappelé que les électeurs ne seront pas déçus "sommes nous respectueux? bien sûr que nous sommes respectueux! respectueux des femmes et des hommes de leurs valeurs, de leur convictions, de leurs origines. Sommes nous des hommes et des femmes de paix? Bien sur que nous sommes des hommes de paix! Regardez nous! Face à vous du dernier au premier de la liste avez vous déjà perçu sur notre visage la moindre trace de méchanceté ou de haine? Non! Stéphane est il méchant? Non! Laurent est il méchant? Non! Savez vous pourquoi? Parce que ce sont mes amis et que je n'aime pas les méchants! Sommes nous compétents? Bien sur que nous sommes compétents? Confiez nous de nouvelles responsabilités et vous verrez!"
Une fois le discours de Jean-Jacques Ferrara terminé, le public impatient clame le nom de leur leader, le public est a point. "Laurent! Laurent!"

Sur un ton calme et solennel, Laurent Marcangeli prend la parole, dans une salle chauffée a blanc. Il appelle le public à applaudir Jacques Billard et Pierre Santoni, "parfois il suffit de se parler, nous avons parlé sur les erreurs que nous avons pu commettre. Ça n'était pas une grosse dispute, il n'y a pas eu de chichis, pas de chicaneries." Il poursuit son allocution en applaudissant Francois Filoni, touché par les mots qu'il a eu pour lui quelques minutes auparavant. "Bravo d'avoir fait le geste d'accepter la main tendue." Puis il poursuit, gonflé à bloc, "Moi maire d'Ajaccio, je ne dirais jamais à une adjointe vous êtes une erreur, Moi, maire d'Ajaccio je ne continuerai pas en disant le maire d'Ajaccio mérite mieux que vous. Parce que les femmes sont en réalité des piliers dans notre société. Je n'ai pas l'intention de changer pour montrer un visage du machisme ou d'une quelconque misogynie". Après avoir développé sur sa vision de l'amitié, ses nouvelles amitiés dans cette aventure, sa rencontre avec sa femme il précise qu'"Aujourd'hui un vent nouveau souffle sur cette ville et certains ne l'ont pas encore compris. Simon Renucci a été mon pédiatre. C'était un très bon pédiatre. J'ai le mérite de penser avec d'autres que maire c'est pas du tout ça. Ça n'est pas une insulte, c'est un constat."
Laurent Marcangeli est sûr de lui, il développe avec une assurance, qui laisse présager de la confiance qu'il a en l'issue du scrutin. "Je pense sincèrement qu'aujourd'hui cette ville a besoin d'une nouvelle gouvernance, j'ai la prétention aujourd'hui de dire, parce que je suis un être prétentieux vous le savez tous, que nous leur apportons la contre addition par notre unité, par notre esprit de responsabilité par notre volonté de rester unis, de rester ensemble, de ne pas rentrer dans la pulitichella, c'est aussi ça notre liste et je vous demande d'applaudir tout le monde pour ça! Nous ne somme pas pour autant des êtres sectaires. Je suis allé à la rencontre des autres, je n'ai pas proposé d'alliance, mais parfois il y a un respect à avoir envers des gens de valeurs.
Et hier il y a eu des gens de valeurs qui se sont élevés contre la situation, dont je tairais le nom, mais je sais qui ils sont et je leur envoie un message de sympathie. 
Ça n'est pas moi qui a balancé les attaques les plus dures envers ce système, le discours le plus dur, c'est Madame Lucciani qui l'a prononcé ça n'est pas moi."
Le jeune candidat tient son fil et ne le lâche pas " dimanche il s'est passé quelque chose de très simple, décembre 2008, 66% des ajacciens ont voté pour Simon Renucci, 6 ans après 2/3 des ajacciens NE VOTENT PAS pour Simon Renucci! Il y a comme  une petite déception? Il ne suffit pas de répéter comme un mantra je suis arrivé premier! Il faut savoir où on va! Ca veut dire qu'on ne ressemble plus à Ajaccio, qu'on ne rassemble plus.(...) ça veut dire que cette ville est dans l'impasse, qu'il faut redémarrer. Redémarrer avec qui? Avec ceux qui ont échoué? Non! Avec nous tout simplement." 
Après avoir proposé un printemps ajaccien à ces électeurs, Laurent Marcangeli ajoute qu'il saura nouer les discussions pour trouver les cofinancements avec ses partenaires naturels, mais va plus loin en ajoutant qu'aujourd'hui le privé doit faire son entrer dans la scène de la gestion publique. "parce que nous ne sommes pas avec des œillères, parce que nous ne sommes pas communistes, tout simplement! (...) notre première ambition est de vous rendre le pouvoir, quand d'autres n'ont qu'un projet, c'est de le conserver.