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Coupe de France : Le Sporting assure l'essentiel


le Dimanche 5 Janvier 2014 à 13:34

La qualification. Il n'y a pas lieu de retenir autre chose de la rencontre Sporting-Evian comptant pour les 32èmes de finale de la coupe de France remportée, dimanche après-midi, par la plus petite des marges par un Sporting, bien triste pendant 90 minutes.



Krasic : passeur
Krasic : passeur
A Furiani, SCB : Evian-Thonon : (0-1)
Buts pour le Sporting : Raspentino (19e)
Spectateurs :
Arbitre : M. 
Fautrel
Avertissement : Djadjédé à Evian-Thonon
Spectateurs : 12 000 environ
Landreau, Diakité, Squillaci, Harek, Palmieri, Cahuzac, Romaric, Boudebouz, Krasic puis Genest (74e), Bruno puis Barbato (74e) , Raspentino (Leca, Cioni, Maoulida, Ilan, Sable)
Evian-Thonon :
Hansen, Ehret puis Wass (50e), Cambon, Angoula, Djadjedje, Koné, Nsikulu, Bertoglio, Ruben puis Berigaud (50e), Nistor puis Sougou (53e), Boccara (Tie Bi, Sorlin, Mongougou, Laquait)

Le vent, le froid et une petite pluie fine : il faisait presque un temps à ne pas mettre un footballeur bastiais dehors dimanche en début d'après-midi à Furiani où Armand-Cesari a fait un accueil de... roi à Djibril Cissé qui, ainsi que nous le laissions entendre, n'a pu se mesurer à Evian-Thonon.
Mais cela n'a pas empêché le Sporting de se mettre rapidement dans le bain avec une belle frappe à ras de terre de Romaric sur laquelle Hansen était contraint de se coucher (9e).
La réplique des visiteurs vint sous la forme d'un coup franc de Djadjedje que Landreau renvoyait comme il pouvait. Angoula parvenait à reprendre mais le savoyard ne parvenait pas à cadrer.
Autre alerte pour le porter bastiais : ce ballon de Bertoglio qui longeait la transversale corse. 
Mais si jusque-là Evian avait monopolisé le ballon et produit le meilleur football c'est le Sporting, rageur à chaque fois qu'il récupérait le ballon, qui allait tirer les marrons du feu.
Au départ de l'action : Gianni Bruno. A l'animation : Milos Krasic. Et à la conclusion de l'excellent centre au second poteau du Serbe : Florian Raspentino.
On jouait la 19e minute et le Sporting prenait, déjà, une option sur la rencontre.
Mais c'était loin d'être terminé.
Koné vint le rappeler à Furiani en plaçant une tête puissante qui frôlait la transversale de Landreau et si sur un corner de Boudebouz la tête smashée de Squillaci aurait mérité, elle aussi, un meilleur sort, la marque n'évoluait plus jusqu'à la pause sifflée après un but refusé pour une faute de main de Bertoglio aux visiteurs et au moment où les conditions météorologiques se détérioraient sérieusement.
Mais la seconde période débuta comme la première avec une emprise sur le jeu des visiteurs qui appelaient à la rescousse Wass et Berigaud. Dès lors les situations difficiles se succédaient dans le camp bastiais mais c'était toujours le Sporting qui se créait les meilleures occasions comme cette superbe frappe sur coup-franc de Romaric qui frôlait la lucarne de Hansen. Ou sur cette autre poussée de Romaric sur laquelle Boudebouz, pourtant idéalement placé, poussait trop son ballon puis c'est Gianni Bruno qui ratait l'immanquable devant Hansen
Mais Furiani se mit à craindre le pire quand Wass s'en allait slalomer au cœur de la défense bastiaise avant de décocher une frappe sur laquelle Landreau se montrait décisif.
Frisson aussi quand Sogou s'engouffrait dans la défense du Sporting où Plamieri surgit de nulle part parvenait, in extremis, à subtiliser le ballon dans les pieds du Savoyard.
Puis quand Landreau, encore lui, évitait la prolongation face à Wass.
Dure, dure la fin du match pour les "Bleus", singulièrement fâchés avec leur football, et qui ne méritent d'être félicités que pour s'être qualifiés pour les 16èmes de finale!