Dans un communiqué, le mouvement précise ses priorités :
" Dans le contexte d'urgence sociale qui caractérise la situation en Corse nous choisissons d'œuvrer à un large rassemblement basé sur une implication citoyenne capable de s'opposer à la mise en œuvre au plan régional de la politique d'austérité gouvernementale et de porter une nouvelle démarche de progrès social, écologiste et démocratique pour la Corse.
La deuxième idée consiste à ne pas rester passifs face à la droite qui, éventuellement épaulée par le FN, veut reconquérir le pouvoir qu'elle a détenu pendant 25 ans pour mettre en œuvre une politique encore plus libérale et servir ses objectifs nationaux.
Alors que le projet de collectivité unique se précise dans la loi NOTRe sans consultation du peuple, le modèle libéral du low cost, qui exclut, pollue, formate au standard de la logique spéculative des marchés financiers, dont les intérêts sont défendus par le FMI, la BCE, la Commission européenne et le gouvernement Valls Hollande Macron, il s'agit de faire de la justice sociale et de la transition écologique les moteurs du progrès humain. "
Le communiqué exprime aussi le souhait de voir Dominique Bucchini, actuel président de l'Assemblée de Corse, conduire la liste du Front de Gauche.
Étienne Bastelica, président de groupe Front de Gauche à l'assemblée de Corse précise : "Le thème qui nous tient à cœur c'est surtout le rassemblement, et une fois que l'on aura rassemblé, parce que ce n'est qu'un début, il y a encore du chemin... Une fois rassemblés place aux choix. Le rassemblement c'est bien, un programme c'est bien, une liste c'est encore mieux mais une tête de liste c'est très important quand même, il ne faut pas l'oublier. Pour la première fois depuis que le région Corse a été créée, que la CTC existe, on pourrait avoir comme tête de liste le président sortant de l'Assemblée de Corse, ce serait quand même, pour moi, quelque chose de très important."
Le rassemblement Ensemble Gauche Alternative est une des trois composantes du Front de Gauche. Ils constatent avoir été, avec le Parti Communiste et le Parti de Gauche, les seuls à avoir combattu la politique d'austérité du gouvernement lors des élections cantonales, sans être soutenus par d'autres forces.
Cette réunion était l'occasion de voir quelles sont les orientations politiques que les partenaires doivent avoir pour les territoriales.
Francis Peretti est l'un des animateurs de la Gauche Alternative, il explique : "Nous restons sur la ligne qui était la notre aux cantonales, pas de compromission, ni au premier, ni au second tour. On doit se battre contre les dérives de la société libérale." Et dans un communiqué de la Gauche Alternative uniquement, celle-ci précise : "Pour Manca Alternativa, il n'est pas question de se compromettre avec les clans dits de gauche ou avec tout autre représentant local du pouvoir en place, au premier comme au second tour des territoriales."
Sur la collectivité unique, Francis Peretti est aussi très inquiet : "Avec des pouvoirs qui vont être concentrés au sein d'une seule structure, et quel que soit le pouvoir politique, vous imaginez dans une île ou il y a très peu de contre-pouvoir, pour ne pas dire pas du tout, ça va être la porte ouverte au clientélisme. On est en train de mettre en place une structure féodale avec des vassaux et la plèbe qui ne pourra que constater ce qui va se faire."
Michel Stefani, interrogé par le Corse Matin sur la question d'un éventuel rassemblement au second tour répond : "Nous n'avons pas pour habitude de faire dans la compromission. Il y a aussi la nécessité bien sûr de tirer le bilan de la mandature, c'est vrai pour les élus du Front de Gauche, ça l'est aussi pour la majorité régionale et nous allons le faire. En même temps, il faut faire le premier tour de l'élection territoriale et notre ambition dans ce cadre là c'est de changer le rapport de force politique pour permettre précisément que soit mis en œuvre des choix qui permettent de résister à la politique d'austérité et de répondre aux attentes sociales qui sont exprimées dans toute la Corse. Il y a de ce point de vue, l'exigence de tenir compte de ce qui va se passer au premier tour. L'idée qui est la notre c'est effectivement que l'influence du Front de Gauche sera déterminante par rapport à cette question"
Un rappel des fondamentaux des idéaux de gauche que les électeurs insulaires ne manqueront pas d'évaluer à l'aune de la crise sociale qui touche la Corse de plein fouet.
" Dans le contexte d'urgence sociale qui caractérise la situation en Corse nous choisissons d'œuvrer à un large rassemblement basé sur une implication citoyenne capable de s'opposer à la mise en œuvre au plan régional de la politique d'austérité gouvernementale et de porter une nouvelle démarche de progrès social, écologiste et démocratique pour la Corse.
La deuxième idée consiste à ne pas rester passifs face à la droite qui, éventuellement épaulée par le FN, veut reconquérir le pouvoir qu'elle a détenu pendant 25 ans pour mettre en œuvre une politique encore plus libérale et servir ses objectifs nationaux.
Alors que le projet de collectivité unique se précise dans la loi NOTRe sans consultation du peuple, le modèle libéral du low cost, qui exclut, pollue, formate au standard de la logique spéculative des marchés financiers, dont les intérêts sont défendus par le FMI, la BCE, la Commission européenne et le gouvernement Valls Hollande Macron, il s'agit de faire de la justice sociale et de la transition écologique les moteurs du progrès humain. "
Le communiqué exprime aussi le souhait de voir Dominique Bucchini, actuel président de l'Assemblée de Corse, conduire la liste du Front de Gauche.
Étienne Bastelica, président de groupe Front de Gauche à l'assemblée de Corse précise : "Le thème qui nous tient à cœur c'est surtout le rassemblement, et une fois que l'on aura rassemblé, parce que ce n'est qu'un début, il y a encore du chemin... Une fois rassemblés place aux choix. Le rassemblement c'est bien, un programme c'est bien, une liste c'est encore mieux mais une tête de liste c'est très important quand même, il ne faut pas l'oublier. Pour la première fois depuis que le région Corse a été créée, que la CTC existe, on pourrait avoir comme tête de liste le président sortant de l'Assemblée de Corse, ce serait quand même, pour moi, quelque chose de très important."
Le rassemblement Ensemble Gauche Alternative est une des trois composantes du Front de Gauche. Ils constatent avoir été, avec le Parti Communiste et le Parti de Gauche, les seuls à avoir combattu la politique d'austérité du gouvernement lors des élections cantonales, sans être soutenus par d'autres forces.
Cette réunion était l'occasion de voir quelles sont les orientations politiques que les partenaires doivent avoir pour les territoriales.
Francis Peretti est l'un des animateurs de la Gauche Alternative, il explique : "Nous restons sur la ligne qui était la notre aux cantonales, pas de compromission, ni au premier, ni au second tour. On doit se battre contre les dérives de la société libérale." Et dans un communiqué de la Gauche Alternative uniquement, celle-ci précise : "Pour Manca Alternativa, il n'est pas question de se compromettre avec les clans dits de gauche ou avec tout autre représentant local du pouvoir en place, au premier comme au second tour des territoriales."
Sur la collectivité unique, Francis Peretti est aussi très inquiet : "Avec des pouvoirs qui vont être concentrés au sein d'une seule structure, et quel que soit le pouvoir politique, vous imaginez dans une île ou il y a très peu de contre-pouvoir, pour ne pas dire pas du tout, ça va être la porte ouverte au clientélisme. On est en train de mettre en place une structure féodale avec des vassaux et la plèbe qui ne pourra que constater ce qui va se faire."
Michel Stefani, interrogé par le Corse Matin sur la question d'un éventuel rassemblement au second tour répond : "Nous n'avons pas pour habitude de faire dans la compromission. Il y a aussi la nécessité bien sûr de tirer le bilan de la mandature, c'est vrai pour les élus du Front de Gauche, ça l'est aussi pour la majorité régionale et nous allons le faire. En même temps, il faut faire le premier tour de l'élection territoriale et notre ambition dans ce cadre là c'est de changer le rapport de force politique pour permettre précisément que soit mis en œuvre des choix qui permettent de résister à la politique d'austérité et de répondre aux attentes sociales qui sont exprimées dans toute la Corse. Il y a de ce point de vue, l'exigence de tenir compte de ce qui va se passer au premier tour. L'idée qui est la notre c'est effectivement que l'influence du Front de Gauche sera déterminante par rapport à cette question"
Un rappel des fondamentaux des idéaux de gauche que les électeurs insulaires ne manqueront pas d'évaluer à l'aune de la crise sociale qui touche la Corse de plein fouet.