Jean-Martin Mondoloni, président du Groupe Per l’Avvene : « Nous serons vigilants quand au détricotage des dispositifs existants »
« Si nous nous satisfaisons du déplacement et de l’engagement du Ministre Le Maire sur les questions fiscales propres à la Corse, nous considérons cette séquence de présentation du rapport de Bercy comme un point de départ et non comme une fin en soi. Lui-même a d’ores-et-déjà annoncé que certaines préconisations ne seront pas suivies par le gouvernement. Un point de départ, et donc un rapport perfectible.
Nous regrettons cependant que le rapport ne nous ait été transmis qu’aujourd’hui, nous empêchant de procéder à une étude approfondie préalable qui nous aurait permis d’échanger dès aujourd’hui avec le ministre par un travail minutieux et critique des 24 propositions formulées dans le rapport.
Nous serons naturellement vigilants à ce que les mesures qui ont démontré leur pertinence ne soient pas remises en cause. L'élaboration d’un statut fiscal, et les négociations envisagées dans ce cadre, ne sauraient se faire sur le principe d’un détricotage des dispositifs existants qui s’avèrent viables et efficaces ».
Le groupe Anda Per Dumane : « L’Exécutif corse doit accepter la main tendue »
« Le Ministre de l’Economie et des Finances Bruno le Maire a présenté ce matin à Ajaccio le rapport de l'Inspection Générale des Finances « Pour une économie corse du XXIe siècle » qui avance plusieurs propositions et orientations portant sur sept axes :
1. Accélération de la résorption du désordre foncier,
2. Soutien à la capacité de production et d’innovation des entreprises corses,
3. Allongement de la saison touristique,
4. Poursuite des programmes d’investissement en Corse,
5. Encouragement à la concurrence afin de diminuer les prix à la consommation,
6. Normalisation progressive de la fiscalité sur les tabacs et boissons alcoolisées.
7. Vers un statut fiscal rénové pour la Corse
C’est t avec satisfaction que nous avons accueilli son pragmatisme, le Ministre ayant retenu certaines propositions et refusé d’autres – comme le retour au taux normal de TVA pour les vins produits en Corse – considérant qu’elles pourraient nuire à l’économie des secteurs concernés. Aussi, en donnant par exemple la possibilité à la Collectivité de Corse de moduler la taxe sur les transports selon les saisons, le Ministre met en œuvre une politique décentralisée et de responsabilité qu’il convient de souligner.
Par ailleurs et en préambule de sa présentation, le Ministre a rappelé que le dialogue entre l’Exécutif de Corse et l’Etat était indispensable afin d’œuvrer dans l’intérêt de la Corse et des corses. En effet, ses annonces constituaient un geste politique fort. Compte tenu du contexte européen compliqué, il paraît inopportun de continuer à alimenter une bataille des symboles qui conduirait à une crise, voire à de l’indifférence de la part de l’Etat.
Notre groupe ne peut se résigner à cette idée car la Corse mérite mieux que de l’indifférence. L’Exécutif de Corse doit accepter cette main tendue et travailler de concert avec le Ministre de l’Economie et des Finances et la Préfète de Corse s’il souhaite construire véritablement cette économie du XXIe siècle.
Enfin, nous avons rappelé que l'Etat n'avait pas vocation à faire des économies en Corse sur le dos des corses et qu’il devait accroître l’exercice de ses compétences régaliennes dans de nombreux domaines comme par exemple dans la tarification du carburant afin de lever toute suspicion d’entente illicite et d’augmenter le pouvoir d’achat des Corses. Ces recommandations ont été validées par le Ministre et nous nous en félicitons. document présenté ce jour par Bruno Le Maire doit constituer une base de réflexion et initier un cycle de travail qui sera sans doute prometteur, pour lequel notre groupe apportera sa juste contribution ».
« Si nous nous satisfaisons du déplacement et de l’engagement du Ministre Le Maire sur les questions fiscales propres à la Corse, nous considérons cette séquence de présentation du rapport de Bercy comme un point de départ et non comme une fin en soi. Lui-même a d’ores-et-déjà annoncé que certaines préconisations ne seront pas suivies par le gouvernement. Un point de départ, et donc un rapport perfectible.
Nous regrettons cependant que le rapport ne nous ait été transmis qu’aujourd’hui, nous empêchant de procéder à une étude approfondie préalable qui nous aurait permis d’échanger dès aujourd’hui avec le ministre par un travail minutieux et critique des 24 propositions formulées dans le rapport.
Nous serons naturellement vigilants à ce que les mesures qui ont démontré leur pertinence ne soient pas remises en cause. L'élaboration d’un statut fiscal, et les négociations envisagées dans ce cadre, ne sauraient se faire sur le principe d’un détricotage des dispositifs existants qui s’avèrent viables et efficaces ».
Le groupe Anda Per Dumane : « L’Exécutif corse doit accepter la main tendue »
« Le Ministre de l’Economie et des Finances Bruno le Maire a présenté ce matin à Ajaccio le rapport de l'Inspection Générale des Finances « Pour une économie corse du XXIe siècle » qui avance plusieurs propositions et orientations portant sur sept axes :
1. Accélération de la résorption du désordre foncier,
2. Soutien à la capacité de production et d’innovation des entreprises corses,
3. Allongement de la saison touristique,
4. Poursuite des programmes d’investissement en Corse,
5. Encouragement à la concurrence afin de diminuer les prix à la consommation,
6. Normalisation progressive de la fiscalité sur les tabacs et boissons alcoolisées.
7. Vers un statut fiscal rénové pour la Corse
C’est t avec satisfaction que nous avons accueilli son pragmatisme, le Ministre ayant retenu certaines propositions et refusé d’autres – comme le retour au taux normal de TVA pour les vins produits en Corse – considérant qu’elles pourraient nuire à l’économie des secteurs concernés. Aussi, en donnant par exemple la possibilité à la Collectivité de Corse de moduler la taxe sur les transports selon les saisons, le Ministre met en œuvre une politique décentralisée et de responsabilité qu’il convient de souligner.
Par ailleurs et en préambule de sa présentation, le Ministre a rappelé que le dialogue entre l’Exécutif de Corse et l’Etat était indispensable afin d’œuvrer dans l’intérêt de la Corse et des corses. En effet, ses annonces constituaient un geste politique fort. Compte tenu du contexte européen compliqué, il paraît inopportun de continuer à alimenter une bataille des symboles qui conduirait à une crise, voire à de l’indifférence de la part de l’Etat.
Notre groupe ne peut se résigner à cette idée car la Corse mérite mieux que de l’indifférence. L’Exécutif de Corse doit accepter cette main tendue et travailler de concert avec le Ministre de l’Economie et des Finances et la Préfète de Corse s’il souhaite construire véritablement cette économie du XXIe siècle.
Enfin, nous avons rappelé que l'Etat n'avait pas vocation à faire des économies en Corse sur le dos des corses et qu’il devait accroître l’exercice de ses compétences régaliennes dans de nombreux domaines comme par exemple dans la tarification du carburant afin de lever toute suspicion d’entente illicite et d’augmenter le pouvoir d’achat des Corses. Ces recommandations ont été validées par le Ministre et nous nous en félicitons. document présenté ce jour par Bruno Le Maire doit constituer une base de réflexion et initier un cycle de travail qui sera sans doute prometteur, pour lequel notre groupe apportera sa juste contribution ».