La signature de la Charte garantissant les prix dans les salons de la Collectivité de Corse avec tous les acteurs concernés.
C’est, de l’avis unanime, un grand pas qui a été franchi, vendredi après-midi, à la Collectivité de Corse avec la signature de la Charte d’adhésion au panier de produits de consommation courante à prix garantis dans toute l’île. C’était l’un des enjeux de la Conférence sociale initiée en Corse en novembre par l’Exécutif régional, bien avant le début du mouvement des Gilets jaunes, mais accélérée depuis deux mois. L’autre enjeu étant la baisse des prix du carburant. Le président de l’Exécutif, Gilles Simeoni, s’y était engagé, avec à ses côtés, le président de l’Assemblée, Jean-Guy Talamoni, et le président du CESEC (Conseil économique, social, environnemental et culturel de la Corse), Paul Scaglia. En février, le CESEC, la Chambre des territoires, l’Assemblea di a Ghjuventu et l’Assemblée de Corse avaient adopté, tous à l’unanimité, la résolution solennelle validant les préconisations de la Conférence sociale et la mise en place d’une démarche innovante de soutien au pouvoir d’achat des Corses les plus modestes. Après deux mois d’intenses négociations et de réunions des groupes de travail qui ont eu lieu sans interruption tous les vendredis, c’est désormais chose faite.
Un panier prioritaire
Ce sont, donc, près de 250 produits de première nécessité qui sont concernés. Des produits constituant le panier courant de la ménagère et qui, dans l’île, où 20% de la population vit sous le seuil de pauvreté, sont tous beaucoup plus chers que sur le continent. Les quatre enseignes de distribution qui ont joué le jeu, en l’occurrence Leclerc, Carrefour, Auchan et Casino, ont accepté d’aligner les prix de ce panier sur le premier quartile, c’est-à-dire sur les 25% des prix les plus bas pratiqués sur le territoire français, hors Ile de France. Parmi ces produits jugés prioritaires figurent, pour chaque catégorie, deux références de marque nationale et une de marque distributeur. Sont concernés le pain de mie, les céréales, la farine, l’huile, le beurre, les produits laitiers, les pâtes, le riz et autres féculents, les légumes, les fruits, la viande, le poisson, le café, le thé, les biscuits, le chocolat, et même certaines boissons, des condiments ou encore des plats préparés, ainsi que des produits d’hygiène, d’entretien de la maison et des aliments pour animaux. Les produits frais devant tenir compte de la politique tarifaire des producteurs corses, la baisse des prix sera adaptée après négociation. Les signataires de la Charte s’engagent pour une durée de deux ans avec un point d’étape en fin de première année pour dresser un bilan qualitatif et qualitatif et, au besoin, rectifier le tir.
Un panier prioritaire
Ce sont, donc, près de 250 produits de première nécessité qui sont concernés. Des produits constituant le panier courant de la ménagère et qui, dans l’île, où 20% de la population vit sous le seuil de pauvreté, sont tous beaucoup plus chers que sur le continent. Les quatre enseignes de distribution qui ont joué le jeu, en l’occurrence Leclerc, Carrefour, Auchan et Casino, ont accepté d’aligner les prix de ce panier sur le premier quartile, c’est-à-dire sur les 25% des prix les plus bas pratiqués sur le territoire français, hors Ile de France. Parmi ces produits jugés prioritaires figurent, pour chaque catégorie, deux références de marque nationale et une de marque distributeur. Sont concernés le pain de mie, les céréales, la farine, l’huile, le beurre, les produits laitiers, les pâtes, le riz et autres féculents, les légumes, les fruits, la viande, le poisson, le café, le thé, les biscuits, le chocolat, et même certaines boissons, des condiments ou encore des plats préparés, ainsi que des produits d’hygiène, d’entretien de la maison et des aliments pour animaux. Les produits frais devant tenir compte de la politique tarifaire des producteurs corses, la baisse des prix sera adaptée après négociation. Les signataires de la Charte s’engagent pour une durée de deux ans avec un point d’étape en fin de première année pour dresser un bilan qualitatif et qualitatif et, au besoin, rectifier le tir.
La satisfaction unanime des élus
Tous les acteurs de l’accord étaient présents pour la signature de la Charte et ont exprimé, en chœur, une satisfaction partagée.
Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse :
« La signature de cette charte est la déclinaison opérationnelle du travail qui a été mené dans le cadre de la conférence sociale sur la question des prix de produits de consommation courante avec un engagement validé par l’ensemble des participants. Tout le monde a joué le jeu et s’est impliqué : les Gilets jaunes, les Collectifs citoyens, les acteurs de la distribution - Carrefour, Auchan, Leclerc et Casino qui représentent un panel très large -, les syndicats, les élus et, bien sûr, le Conseil exécutif, l’Assemblée de Corse et le CESEC. Cela a été un gros travail pour un résultat très satisfaisant. Cette charte propose plus de 250 produits de qualité et de consommation courante à un prix très bas, le plus bas en moyenne des prix les plus bas de l’ensemble français. C’est important pour les consommateurs corses, surtout pour ceux qui sont en situation de pauvreté, de précarité et de difficulté, ils sont nombreux en Corse. C’est un premier pas qui a été franchi, mais un premier pas seulement parce qu’il reste encore beaucoup de problèmes à régler : la prise en compte de la fiscalité du carburant, la question du logement, la précarité énergétique, le prix de l’eau et des produits essentiels… Tout ce qui conditionne le quotidien des gens. C’est aussi – et nous en sommes heureux – une façon de montrer que la Corse peut être pionnière. Là où sur le continent, on continue d’essayer de trouver les voies et moyens de sortir d’une crise profonde, nous avons, ici où il y avait la même crise, la même colère, des problèmes aussi graves, voire, même plus graves, réussi à nous mettre autour de la table, à discuter et à construire de la cohésion. Même si ce n’est pas parfait, c’est quand même un signe très positif que nous envoyons tous ensemble. Et ce d’autant mieux que ce travail a été validé à l’unanimité par la Chambre des territoires, l’Assemblea di a Ghjuventu, le CESEC, l’Assemblée, donc par l’ensemble du peuple corse. Nous avons réussi à faire se rejoindre la démocratie participative et la démocratie délibérative au service de l’intérêt collectif. Je crois que c’est un très bon message ».
Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse :
« Il fallait traiter, dans le même élan, les deux problèmes majeurs qui existent, et pas seulement en Corse : la question démocratique, c’est-à-dire le sentiment qu’ont les citoyens d’être dépossédés de leur avenir, et la question sociale avec les difficultés considérables surtout en Corse où le taux de pauvreté est très élevé. Nous avons traité la question démocratique par le dialogue avec les Gilets jaunes et les Collectifs citoyens, en donnant la parole à ceux qui voulaient la prendre. Il y a eu au départ, comme en France, une suspicion à l’égard des élus, mais en France, cette suspicion demeure alors qu’elle a été levée en Corse parce que les Collectifs citoyens se sont rendus compte de notre sincérité, de notre volonté d’avancer et de traiter les problèmes des Corses les plus modestes. Cet exercice de démocratie directe, qui s’est bien déroulé, est très important. Nous avons traité la question sociale en invitant autour de la table les fournisseurs de carburant et les représentants de la grande distribution de façon à pouvoir trouver un accord et à avancer. Aujourd’hui, avec la signature de cette charte, nous avons franchi une étape qui représentera concrètement un mieux-être pour de nombreux Corses ».
Paul Scalia, président du CESEC :
« C’est un grand moment, d’abord parce que c’est l’aboutissement de plusieurs heures de réunion. C’est également un événement unique, puisque c’est la première fois qu’on se met tous autour d’une table pour essayer de trouver des solutions. Et dans le contexte actuel, c’est important. Chez nous, en Corse, il n’y a pas eu de casse, ni d’agitation telle qu’elle a été et continue d’être sur le continent. Cela prouve bien que l’affaire a été maîtrisée dans le dialogue et l’écoute et a abouti aujourd’hui à la signature de cette charte. Lorsqu’on met en commun les énergies, on arrive à une solution d’intérêt général ».
Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse :
« La signature de cette charte est la déclinaison opérationnelle du travail qui a été mené dans le cadre de la conférence sociale sur la question des prix de produits de consommation courante avec un engagement validé par l’ensemble des participants. Tout le monde a joué le jeu et s’est impliqué : les Gilets jaunes, les Collectifs citoyens, les acteurs de la distribution - Carrefour, Auchan, Leclerc et Casino qui représentent un panel très large -, les syndicats, les élus et, bien sûr, le Conseil exécutif, l’Assemblée de Corse et le CESEC. Cela a été un gros travail pour un résultat très satisfaisant. Cette charte propose plus de 250 produits de qualité et de consommation courante à un prix très bas, le plus bas en moyenne des prix les plus bas de l’ensemble français. C’est important pour les consommateurs corses, surtout pour ceux qui sont en situation de pauvreté, de précarité et de difficulté, ils sont nombreux en Corse. C’est un premier pas qui a été franchi, mais un premier pas seulement parce qu’il reste encore beaucoup de problèmes à régler : la prise en compte de la fiscalité du carburant, la question du logement, la précarité énergétique, le prix de l’eau et des produits essentiels… Tout ce qui conditionne le quotidien des gens. C’est aussi – et nous en sommes heureux – une façon de montrer que la Corse peut être pionnière. Là où sur le continent, on continue d’essayer de trouver les voies et moyens de sortir d’une crise profonde, nous avons, ici où il y avait la même crise, la même colère, des problèmes aussi graves, voire, même plus graves, réussi à nous mettre autour de la table, à discuter et à construire de la cohésion. Même si ce n’est pas parfait, c’est quand même un signe très positif que nous envoyons tous ensemble. Et ce d’autant mieux que ce travail a été validé à l’unanimité par la Chambre des territoires, l’Assemblea di a Ghjuventu, le CESEC, l’Assemblée, donc par l’ensemble du peuple corse. Nous avons réussi à faire se rejoindre la démocratie participative et la démocratie délibérative au service de l’intérêt collectif. Je crois que c’est un très bon message ».
Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse :
« Il fallait traiter, dans le même élan, les deux problèmes majeurs qui existent, et pas seulement en Corse : la question démocratique, c’est-à-dire le sentiment qu’ont les citoyens d’être dépossédés de leur avenir, et la question sociale avec les difficultés considérables surtout en Corse où le taux de pauvreté est très élevé. Nous avons traité la question démocratique par le dialogue avec les Gilets jaunes et les Collectifs citoyens, en donnant la parole à ceux qui voulaient la prendre. Il y a eu au départ, comme en France, une suspicion à l’égard des élus, mais en France, cette suspicion demeure alors qu’elle a été levée en Corse parce que les Collectifs citoyens se sont rendus compte de notre sincérité, de notre volonté d’avancer et de traiter les problèmes des Corses les plus modestes. Cet exercice de démocratie directe, qui s’est bien déroulé, est très important. Nous avons traité la question sociale en invitant autour de la table les fournisseurs de carburant et les représentants de la grande distribution de façon à pouvoir trouver un accord et à avancer. Aujourd’hui, avec la signature de cette charte, nous avons franchi une étape qui représentera concrètement un mieux-être pour de nombreux Corses ».
Paul Scalia, président du CESEC :
« C’est un grand moment, d’abord parce que c’est l’aboutissement de plusieurs heures de réunion. C’est également un événement unique, puisque c’est la première fois qu’on se met tous autour d’une table pour essayer de trouver des solutions. Et dans le contexte actuel, c’est important. Chez nous, en Corse, il n’y a pas eu de casse, ni d’agitation telle qu’elle a été et continue d’être sur le continent. Cela prouve bien que l’affaire a été maîtrisée dans le dialogue et l’écoute et a abouti aujourd’hui à la signature de cette charte. Lorsqu’on met en commun les énergies, on arrive à une solution d’intérêt général ».
Les quatre enseignes signataires : Leclerc, Carrefour, Auchan et Casino
François Padrona, patron des magasins Leclerc : « Nous avons participé tout de suite à cette conférence sociale qui était bon enfant avec beaucoup de dialogue. Chacun s’est exprimé. Nous avons apporté notre technique pour élaborer cette liste de produits. Nous allons mettre tranquillement tout cela en place. Je rappelle que, pour nous Leclerc, les prix bas, c’est notre ADN, donc ça ne nous a posé aucun problème de proposer cette liste qui sera, je l’espère, suivie par nos concurrents et par d’autres enseignes qui, aujourd’hui, ne sont pas représentées. Pour la suite, la balle n’est pas dans notre camp. C’est à la région de poser un calendrier sur la mise en application de cette liste de produits. Dès que nous aurons le feu vert, nous l’appliquerons immédiatement dans tous les Leclerc de l’île ».
Jean-Luc Ferrasse, représentant de Carrefour : « C’est une première ! 250 produits sont concernés. Nous avons considéré que la démarche était intéressante et nous y avons tout de suite adhéré. Il nous faudra à peu près une semaine pour mettre en place ce panier dans nos systèmes de prix et surtout bloquer les prix. Ensuite, nous verrons avec tous les autres acteurs comment nous communiquerons sur la liste pour que le consommateur retrouve facilement tous les produits concernés. Les prix sont garantis toute l’année, il y aura malgré tout un moment où ils fluctueront à cause notamment des augmentations des prix des matières premières. Tout cela s’inscrira néanmoins dans la démarche que nous venons d’approuver ».
Delphine Rocca, représentant l’enseigne Auchan : « J’ai profité de cette signature pour remercier nos amis, les Gilets jaunes, qui ont beaucoup travaillé avec nous. Il faut dire que cela n’a pas toujours été simple. Nous avons eu de nombreuses réunions qui nous ont pris beaucoup de temps de discussions et de travail. C’est essentiel d’avoir pris le temps de discuter, de se comprendre et de se connaître. Finalement, tout s’est bien passé puisque nous sommes tous là aujourd’hui et que nous signons cette charte. Le résultat est là ».
Serge Gregori, DG de Casino : « Les réunions se sont déroulées dans un esprit de construction d’où il sort, aujourd’hui, quelque chose de très positif pour le consommateur. C’est l’essentiel ! Nous avons participé à cette construction de façon humble. Je suis très satisfait de ce résultat concret. La liste est quasi-définitive. D’ici à une quinzaine de jours, le temps de paramétrer les prix par rapport à ceux du continent, ce panier sera en place dans nos magasins Casino qui s’aligneront sur la moyenne des prix des enseignes du continent. Ceci dit, nous n’avons pas le droit de nous entendre avec les autres enseignes sur un prix fixe, ce serait de l’entente illicite. Chaque enseigne choisira les prix qu’elle pense être les bons et les plus adaptés à la demande du consommateur. Nous ferons un effort sur nos marges, mais notre souci est de répondre correctement aux demandes de la clientèle et de la satisfaire. C’est un parti-pris. C’est important que la Corse soit pionnière dans cette affaire, surtout quand on voit la façon dont ça se déroule et ça traine sur le continent. C’est un bel exemple de travail en commun qui a abouti en moins de trois mois. Le continent devrait s’en inspirer ».
Jean-Luc Ferrasse, représentant de Carrefour : « C’est une première ! 250 produits sont concernés. Nous avons considéré que la démarche était intéressante et nous y avons tout de suite adhéré. Il nous faudra à peu près une semaine pour mettre en place ce panier dans nos systèmes de prix et surtout bloquer les prix. Ensuite, nous verrons avec tous les autres acteurs comment nous communiquerons sur la liste pour que le consommateur retrouve facilement tous les produits concernés. Les prix sont garantis toute l’année, il y aura malgré tout un moment où ils fluctueront à cause notamment des augmentations des prix des matières premières. Tout cela s’inscrira néanmoins dans la démarche que nous venons d’approuver ».
Delphine Rocca, représentant l’enseigne Auchan : « J’ai profité de cette signature pour remercier nos amis, les Gilets jaunes, qui ont beaucoup travaillé avec nous. Il faut dire que cela n’a pas toujours été simple. Nous avons eu de nombreuses réunions qui nous ont pris beaucoup de temps de discussions et de travail. C’est essentiel d’avoir pris le temps de discuter, de se comprendre et de se connaître. Finalement, tout s’est bien passé puisque nous sommes tous là aujourd’hui et que nous signons cette charte. Le résultat est là ».
Serge Gregori, DG de Casino : « Les réunions se sont déroulées dans un esprit de construction d’où il sort, aujourd’hui, quelque chose de très positif pour le consommateur. C’est l’essentiel ! Nous avons participé à cette construction de façon humble. Je suis très satisfait de ce résultat concret. La liste est quasi-définitive. D’ici à une quinzaine de jours, le temps de paramétrer les prix par rapport à ceux du continent, ce panier sera en place dans nos magasins Casino qui s’aligneront sur la moyenne des prix des enseignes du continent. Ceci dit, nous n’avons pas le droit de nous entendre avec les autres enseignes sur un prix fixe, ce serait de l’entente illicite. Chaque enseigne choisira les prix qu’elle pense être les bons et les plus adaptés à la demande du consommateur. Nous ferons un effort sur nos marges, mais notre souci est de répondre correctement aux demandes de la clientèle et de la satisfaire. C’est un parti-pris. C’est important que la Corse soit pionnière dans cette affaire, surtout quand on voit la façon dont ça se déroule et ça traine sur le continent. C’est un bel exemple de travail en commun qui a abouti en moins de trois mois. Le continent devrait s’en inspirer ».
Les Gilets jaunes heureux, mais le combat continue
Angélique Piaggi, Gilets jaunes : « C’est un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité ! Oui, je suis heureuse parce que la charte a été signée aujourd’hui, un mois après le vote du consensus qui a eu lieu, ici même, le 22 février. C’est malgré tout un petit peu tard parce qu’on rentre, mine de rien, dans la saison touristique. En même temps, c’est normal que cette charte soit signée. Si les acteurs ne l’avaient pas fait, ils se seraient tirés une balle dans le pied ! C’est une première ! C’est un fait historique corse, c’est grand, mais c’est dommage ! C’est dommage qu’on en soit arrivé à ce stade-là pour obtenir un minimum de confort parce que cela reste un minimum ! Il reste encore beaucoup de choses à traiter, plus importantes encore, notamment les retraites, la ruralité, le problème des personnes âgées, la prise en charge dans les EPAD, les soins qui ne sont pas donnés… Tout ce à quoi je pense est bien vaste. Le combat continue. On a parcouru quelques mètres, il y aura d’autres kilomètres à faire ! ». La venue d’Emmanuel Macron à Cozzano le 4 avril ? « Cela m’inspire le dédain, le mépris ! De toute façon, il fait ce qu’il veut ! Je considère son silence comme du mépris. Il me méprise, je le méprise ! Je pars d’un principe : c’est qu’il n’aura rien fait tant qu’en dessous de lui, il y aura une partie du peuple qui désespère. Ce sont les paroles de Victor Hugo ».
Véronique Perrier-Paoli, Gilets jaunes : « Sincèrement, cela a été un travail dur, fastidieux, fatiguant, mais c’est un aboutissement qui nous rend heureux parce que, malgré toutes nos différences, nous avons réussi à converger vers le même point commun et à faire une charte pour cette alimentation qui est trop cher en Corse. Avoir ensemble tous nos élus, tous les Gilets jaunes, les syndicats… a permis cet aboutissement qui est unique. C’est la première fois que cela arrive. Notre petit groupe de gilets jaunes dont on s’est moqué au début parce qu’en Corse, nous n’étions pas beaucoup sur les ronds-points, ce petit de grain de sable a fait quelque chose de beau et de grand avec nos élus parce que nous étions tous ensemble. Quand il y a de la communication, quand il y a l’amour d’un peuple, parce qu’il s’agit d’amour, il n’y a pas besoin de violence, cela réussit toujours ».
Véronique Perrier-Paoli, Gilets jaunes : « Sincèrement, cela a été un travail dur, fastidieux, fatiguant, mais c’est un aboutissement qui nous rend heureux parce que, malgré toutes nos différences, nous avons réussi à converger vers le même point commun et à faire une charte pour cette alimentation qui est trop cher en Corse. Avoir ensemble tous nos élus, tous les Gilets jaunes, les syndicats… a permis cet aboutissement qui est unique. C’est la première fois que cela arrive. Notre petit groupe de gilets jaunes dont on s’est moqué au début parce qu’en Corse, nous n’étions pas beaucoup sur les ronds-points, ce petit de grain de sable a fait quelque chose de beau et de grand avec nos élus parce que nous étions tous ensemble. Quand il y a de la communication, quand il y a l’amour d’un peuple, parce qu’il s’agit d’amour, il n’y a pas besoin de violence, cela réussit toujours ».