5 mai 1992. Le stade de Furiani, au sud de Bastia, est en effervescence. Toute la Corse est venue communier avec le Sporting Club de Bastia, au passé glorieux mais relégué en deuxième division, qui s’apprête à affronter au terme d’un incroyable parcours en Coupe de France le géant le l’époque, l’Olympique de Marseille. La rencontre enflamme l’île, et le club a fait construire en urgence pour l’occasion une immense tribune provisoire de 10 000 places, haute de 17 mètres. A 10 minutes du coup d’envoi, la tribune s’écroule. Plus de 2 300 personnes sont précipitées dans le vide, 18 périssent dans leur chute.
L’enquête va rapidement déterminer un invraisemblable enchaînement de négligences, éclaboussant le constructeur, les instances du football et même l’Etat.
Vingt deux ans après les faits, l’équipe d’Attention Risques Majeurs tente d’évaluer les mesures qui ont été prises. Un nouveau Furiani est-il possible ? Toutes les mesures de sécurité sont-elles prises aujourd’hui pour l’organisation des matchs de foot ? A-t-on tiré toutes les leçons de ce drame ?
Avec Anthony Agostini, secrétaire général du SCB, chargé de la sécurité du Club, ancien supporter, Charles Baldassari, colonel, directeur général des sapeurs pompiers de Haute Corse, Didier Grassi, journaliste sportif, victime de Furiani, Vanina Guidicelli, fondatrice du collectif des victimes de Furiani, Alexandre Sanz, directeur de cabinet du Préfet de Haute-Corse,Karine Grimaldi, victime, François Tati, président de la communauté d’agglomération de Bastia, propriétaire du stade de Furiani.,Noel le Graët, Président de la Fédération Française de Football
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