Les élus de Femu a Corsica convoquent la presse pour dénoncer l'irrespect de l'Exécutif et les dysfonctionnements de l'Assemblée.
Le rejet des questions orales pour la 3ème session consécutive n’est pas du goût des Nationalistes modérés de Femu a Corsica qui ont, au moins, six questions en attente, dont certaines en pleine actualité comme celles concernant les accompagnateurs de montagne. Ils le font savoir dès le début de la session raccourcie de ce mois de mars en termes forts en remettant en cause le fonctionnement de l’Assemblée : « Rejeter les questions orales, les renvoyer aux calendes grecques touche au fonctionnement de l’Assemblée. Vous créez une situation dommageable pour tous ! Personne n’est dupe ! On pourrait penser qu’il y a manœuvre ! Imaginons que la séance des questions orales soit supprimée à Paris ! Cela ne peut arriver ! Nous ne pouvons pas l’accepter ! Nous mettons en garde, que ce soit la dernière fois ! ».
Prise de bec
Le propos s’adresse au président de l’Assemblée, Dominique Bucchini, responsable du règlement intérieur. Mais, c’est le président de l’Exécutif qui interrompt brutalement Jean Biancucci qui ne peut finir son intervention. « Je n’accepte pas les attaques personnelles ! Depuis quelques mois, nous assistons à une vampirisation de la parole par ceux qui ne savent que parler pour ne rien dire ! Nous commençons à en avoir assez que sur le même sujet, on puisse avoir cinq exposés de suite deux heures durant pour ne rien dire, simplement parce qu’on est en campagne électorale ! », lance, énervé, Paul Giacobbi. Femu a Corsica réagit vivement à ce qu’il considère comme « une insulte ». Paul Giacobbi, puis Dominique Bucchini, s’expliquent sur les questions orales avant que Femu a Corsica demande une suspension de séance et convoque la presse pour dénoncer le manque de respect de l’Exécutif et les « dysfonctionnements graves » de l’Assemblée (cf vidéo).
Des relations tendues
La session reprend avec l’examen du premier rapport de la journée sur le plan de la langue corse. Paul Giacobbi en profite pour quitter l’hémicycle.
L’incident pourrait presque paraître anodin s’il n’éclatait pas en pleine élection départementale, à dix jours du 1er tour d’un scrutin âprement disputé dans le Nord et essentiel dans la course aux Territoriales de décembre prochain. Il prend le pouls des relations de plus en plus tendues entre la majorité Giacobbiste et les Nationalistes modérés. Ces relations, qui, depuis le début de la mandature, n’ont jamais été très chaleureuses, se dégradent et s’enveniment au fil des mois. Face à une droite qui fait le dos rond et s’éparpille au gré des vents, Femu a Corsica se positionne, de plus en plus, comme la seule vraie force d’opposition à l’Exécutif régional !
N.M.
Prise de bec
Le propos s’adresse au président de l’Assemblée, Dominique Bucchini, responsable du règlement intérieur. Mais, c’est le président de l’Exécutif qui interrompt brutalement Jean Biancucci qui ne peut finir son intervention. « Je n’accepte pas les attaques personnelles ! Depuis quelques mois, nous assistons à une vampirisation de la parole par ceux qui ne savent que parler pour ne rien dire ! Nous commençons à en avoir assez que sur le même sujet, on puisse avoir cinq exposés de suite deux heures durant pour ne rien dire, simplement parce qu’on est en campagne électorale ! », lance, énervé, Paul Giacobbi. Femu a Corsica réagit vivement à ce qu’il considère comme « une insulte ». Paul Giacobbi, puis Dominique Bucchini, s’expliquent sur les questions orales avant que Femu a Corsica demande une suspension de séance et convoque la presse pour dénoncer le manque de respect de l’Exécutif et les « dysfonctionnements graves » de l’Assemblée (cf vidéo).
Des relations tendues
La session reprend avec l’examen du premier rapport de la journée sur le plan de la langue corse. Paul Giacobbi en profite pour quitter l’hémicycle.
L’incident pourrait presque paraître anodin s’il n’éclatait pas en pleine élection départementale, à dix jours du 1er tour d’un scrutin âprement disputé dans le Nord et essentiel dans la course aux Territoriales de décembre prochain. Il prend le pouls des relations de plus en plus tendues entre la majorité Giacobbiste et les Nationalistes modérés. Ces relations, qui, depuis le début de la mandature, n’ont jamais été très chaleureuses, se dégradent et s’enveniment au fil des mois. Face à une droite qui fait le dos rond et s’éparpille au gré des vents, Femu a Corsica se positionne, de plus en plus, comme la seule vraie force d’opposition à l’Exécutif régional !
N.M.