Damba : La nouvelle recrue du CAB
Le contexte
Il fallait tenter quelque chose pour sortir le CAB de l'ornière. Stéphane Rossi l'a fait. Il a écarté de son groupe près d'une demi douzaine de joueurs et pas des moindres. Pastorelli, Camara, Assana, N'Diaye, Mandrichi notamment. Dans l'espoir, incontestable, de créer un électro-choc. Mais ce CAB new-look, privé par ailleurs de Cropanese et Vincent blessés et de Truchet suspendu n'a pas plus réussi dans son entreprise que le précédent…
Le match
Du jeu, du rythme, de l'animation et des occasions: le CAB est rentré dans le match animé des meilleures intentions et s'il n'y avait eu dans les buts normands l'excellent Boucher pour s'interposer sur la tentative de Damba (6e), le dernier arrivé, puis sur celle de Romey (7e), il est à peu près certain que l'équipe de Stéphane Rossi aurait bouclé son premier quart d'heure avec un avantage, mérité, au tableau d'affichage.
Hélas, malgré ce début de match prometteur et une équipe du Havre qui dut attendre la 21e minute pour obtenir son premier corner de la partie, il ne se trouva personne au sein de l'équipe cabiste en mesure de faire vaciller l'ensemble visiteur qui la demi-heure passée commença à sortir bien plus souvent de son camp.
Du coup le match s'équilibra et le CAB si serein en début de partie commença à perdre quelque peu ses bons repères. Pour atteindre canin-caha la pause.
La seconde période débuta comme la première avec un CAB d'attaque qui se créa coup sur coup deux occasions. Une première sur cette frappe de Marty malheureusement déviée par Romey (49e) puis une seconde sur ce service dans la profondeur de Le Mat pour Moizini qui, en pleine course, plaça le ballon au ras du montant gauche de Boucher (51e).
Et le CAB poursuivait avec encore Moizini qui sollicité cette fois par Damba, et en bout de course, croisait trop son tir devant Boucher pris à contre-pied (58e).
Mais la plus belle occasion fut sans conteste pour Le Havre et Mesloub qui derrière la défense du CAB, désarçonnée par une talonnade de Zola, temporisa trop pour espérer tromper Lombard (63e).
Autre occasion remarquable pour le visiteurs : cette frappe en pleine course de Mahrez en conclusion d'un beau mouvement du Havre qui frôla la transversale de Lombard (70e).
Pourtant à l'image de Le Mat le CAB n'abdiquait pas; En tout cas on se demande encore dans un Furiani, où le public se faisait, enfin, entendre, comment Boucher put sauver sur sa ligne la reprise de la tête de l'attaquant bastiais qui venait d'être sollicité par Phojo (81e).
Finalement il n'y eut ni vainqueur ni vaincu. Simplement un partage des points qui fait bien plus les affaires du Havre que celles du CAB.
Le CAB
Il méritait, une fois encore, mieux que ce nouveau partage des points. Vendredi soir nous l'avons dit l'équipe de Rossi donna l'impression d'avoir retrouvé toutes ses vertus avec une belle assise défensive bien articulée autour de la paire Monfray-Monfray, une fraicheur dans le jeu, des initiatives et des occasions. Mais malheureusement pas de buts.
Sur ce plan là, c'est évident, le CAB doit encore travailler. Mais les promesses qu'a laissé entrevoir Damba et la part prise dans le jeu bastiais par Salim Moizini, laissent encore la place à quelque espoir…
Le bilan
Encore deux points de perdus et bien des regrets pour l'équipe de Stéphane Rossi qui l'aurait certainement emporté si le gain d'un match de football se jugeait aux points.En fait si le comportement d'ensemble de l'équipe bastiaise peut être comparé à une belle,éclaircie, le beau temps ne peut pour l'instant être promis à cette équipe malheureusement scotchée à sa lanterne rouge…
Il fallait tenter quelque chose pour sortir le CAB de l'ornière. Stéphane Rossi l'a fait. Il a écarté de son groupe près d'une demi douzaine de joueurs et pas des moindres. Pastorelli, Camara, Assana, N'Diaye, Mandrichi notamment. Dans l'espoir, incontestable, de créer un électro-choc. Mais ce CAB new-look, privé par ailleurs de Cropanese et Vincent blessés et de Truchet suspendu n'a pas plus réussi dans son entreprise que le précédent…
Le match
Du jeu, du rythme, de l'animation et des occasions: le CAB est rentré dans le match animé des meilleures intentions et s'il n'y avait eu dans les buts normands l'excellent Boucher pour s'interposer sur la tentative de Damba (6e), le dernier arrivé, puis sur celle de Romey (7e), il est à peu près certain que l'équipe de Stéphane Rossi aurait bouclé son premier quart d'heure avec un avantage, mérité, au tableau d'affichage.
Hélas, malgré ce début de match prometteur et une équipe du Havre qui dut attendre la 21e minute pour obtenir son premier corner de la partie, il ne se trouva personne au sein de l'équipe cabiste en mesure de faire vaciller l'ensemble visiteur qui la demi-heure passée commença à sortir bien plus souvent de son camp.
Du coup le match s'équilibra et le CAB si serein en début de partie commença à perdre quelque peu ses bons repères. Pour atteindre canin-caha la pause.
La seconde période débuta comme la première avec un CAB d'attaque qui se créa coup sur coup deux occasions. Une première sur cette frappe de Marty malheureusement déviée par Romey (49e) puis une seconde sur ce service dans la profondeur de Le Mat pour Moizini qui, en pleine course, plaça le ballon au ras du montant gauche de Boucher (51e).
Et le CAB poursuivait avec encore Moizini qui sollicité cette fois par Damba, et en bout de course, croisait trop son tir devant Boucher pris à contre-pied (58e).
Mais la plus belle occasion fut sans conteste pour Le Havre et Mesloub qui derrière la défense du CAB, désarçonnée par une talonnade de Zola, temporisa trop pour espérer tromper Lombard (63e).
Autre occasion remarquable pour le visiteurs : cette frappe en pleine course de Mahrez en conclusion d'un beau mouvement du Havre qui frôla la transversale de Lombard (70e).
Pourtant à l'image de Le Mat le CAB n'abdiquait pas; En tout cas on se demande encore dans un Furiani, où le public se faisait, enfin, entendre, comment Boucher put sauver sur sa ligne la reprise de la tête de l'attaquant bastiais qui venait d'être sollicité par Phojo (81e).
Finalement il n'y eut ni vainqueur ni vaincu. Simplement un partage des points qui fait bien plus les affaires du Havre que celles du CAB.
Le CAB
Il méritait, une fois encore, mieux que ce nouveau partage des points. Vendredi soir nous l'avons dit l'équipe de Rossi donna l'impression d'avoir retrouvé toutes ses vertus avec une belle assise défensive bien articulée autour de la paire Monfray-Monfray, une fraicheur dans le jeu, des initiatives et des occasions. Mais malheureusement pas de buts.
Sur ce plan là, c'est évident, le CAB doit encore travailler. Mais les promesses qu'a laissé entrevoir Damba et la part prise dans le jeu bastiais par Salim Moizini, laissent encore la place à quelque espoir…
Le bilan
Encore deux points de perdus et bien des regrets pour l'équipe de Stéphane Rossi qui l'aurait certainement emporté si le gain d'un match de football se jugeait aux points.En fait si le comportement d'ensemble de l'équipe bastiaise peut être comparé à une belle,éclaircie, le beau temps ne peut pour l'instant être promis à cette équipe malheureusement scotchée à sa lanterne rouge…
La fiche technique
Salim Moizini
Stade Armand-Cesari
CAB : 0 Le Havre : 0
Arbitre : Franck Schneider
Avertissements : Damba (23e), Marty (31e) et Moretti (90+&° au CAB; Mombris (52e) Au Havre :
Exclusions :
CAB :
Lombard, Oswald, Monfray, Romey, Salis, Phojo, Marty, Moretti, Moizini puis Arnoux (77e), Damba puis Di Fraya (70e), Le Mat (Phelippon, Fourtier)
Le Havre :
Boucher, Toure, Mombris par Pinteaux (88e), Le Marchand, Rivierez, Zola, Mesloub, Dingome puis Flochon (80e), Bonnet, Mahrez, Riviere puis Sao (60e) ( Bois, Louvion)
CAB : 0 Le Havre : 0
Arbitre : Franck Schneider
Avertissements : Damba (23e), Marty (31e) et Moretti (90+&° au CAB; Mombris (52e) Au Havre :
Exclusions :
CAB :
Lombard, Oswald, Monfray, Romey, Salis, Phojo, Marty, Moretti, Moizini puis Arnoux (77e), Damba puis Di Fraya (70e), Le Mat (Phelippon, Fourtier)
Le Havre :
Boucher, Toure, Mombris par Pinteaux (88e), Le Marchand, Rivierez, Zola, Mesloub, Dingome puis Flochon (80e), Bonnet, Mahrez, Riviere puis Sao (60e) ( Bois, Louvion)
Michel Moretto devancé
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