Faire entièrement ses courses alimentaires dans la rue Napoléon c'est possible. En tout cas, c’est ce à quoi contribuent Gaëtan Tullio, François-Marie Ferri, Sonia Muracciole, Jacques-François et Jean-Valère Geronimi et Jean-Etienne Venturi, des commerçants trentenaires de la rue piétonne de Bastia.
À deux pas du marché, idéalement située entre le Vieux-Port et la place Saint-Nicolas, la rue Napoléon a vu depuis moins de 5 ans, une dynamique importante se développer autour des commerces de bouche.
En s’y baladant, les gourmands bastiais ou visiteurs, peuvent aussi bien retrouver des biscuits artisanaux, que des produits corses, italiens, des glaces, une boulangerie, une fromagerie, des restaurants, des bars, des snacks… au total une petite quinzaine de magasins propose de quoi ravir les papilles des passants. Dans les prochains mois, l’offre y sera encore plus importante puisque les locaux vacants, nombreux dans cette rue, accueilleront de nouveaux commerces.
À deux pas du marché, idéalement située entre le Vieux-Port et la place Saint-Nicolas, la rue Napoléon a vu depuis moins de 5 ans, une dynamique importante se développer autour des commerces de bouche.
En s’y baladant, les gourmands bastiais ou visiteurs, peuvent aussi bien retrouver des biscuits artisanaux, que des produits corses, italiens, des glaces, une boulangerie, une fromagerie, des restaurants, des bars, des snacks… au total une petite quinzaine de magasins propose de quoi ravir les papilles des passants. Dans les prochains mois, l’offre y sera encore plus importante puisque les locaux vacants, nombreux dans cette rue, accueilleront de nouveaux commerces.
Gaëtan Tullo a pris le pari en 2018 d'installer dans la rue Napoléon une fromagerie
C’est le cas par exemple de Gaëtan Tullio, un des deux propriétaires de la «Tinella » qui, avec François-Marie Ferri, a ouvert à quelques mètres en face de la fromagerie, une épicerie fine entièrement dédiée aux productions artisanales. « En 2018, quand nous avons installé la Tinella dans la rue Napoléon, beaucoup de personnes m’ont dit que je faisais une erreur, que l’endroit n’était pas dynamique mais ce qu’il manquait c’étaient des commerces qui le rendent attractif », pose Gaëtan Tullio. Son commerce florissant, pour rien au monde l’homme ne changerait son magasin d’emplacement. « Ici, les enfants jouent au ballon, c’est devenu un lieu convivial où il fait bon vivre », poursuit-il.
Quand le fond de commerce du magasin de décoration « La mise en scène » a été mis en vente, l’idée d’ouvrir une épicerie « militante » lui trottait déjà dans la tête, il n’a pas hésité une seule seconde à sauter le pas. « Ma phobie c’était de voir dans cette rue une franchise de vêtement s’installer alors que ce n’est vraiment pas ce que les jeunes commerçants veulent construire pour cette rue », continue l’homme de 35 ans.
Dans ce même esprit, la mairie de Bastia entend dans sa politique, encourager la dynamique autour des commerces de bouche dans la rue piétonne du centre-ville. « Cela s’inscrit dans une vision globale qui tend à accompagner et orienter les porteurs de projets vers les bonnes activités, au bon endroit. Aujourd’hui, je déconseille fortement à des boutiques de prêt-à-porter, de multimédia, des assurances de s’y installer car cela n’a plus vraiment de sens », détaille Julien Torre, développeur économique et commercial pour le centre-ville de Bastia. Toutefois, les fonds de commerce étant privés, la municipalité bastiaise n’a aucun poids décisionnel sur le type d’activité dans les locaux de la rue.
Quand le fond de commerce du magasin de décoration « La mise en scène » a été mis en vente, l’idée d’ouvrir une épicerie « militante » lui trottait déjà dans la tête, il n’a pas hésité une seule seconde à sauter le pas. « Ma phobie c’était de voir dans cette rue une franchise de vêtement s’installer alors que ce n’est vraiment pas ce que les jeunes commerçants veulent construire pour cette rue », continue l’homme de 35 ans.
Dans ce même esprit, la mairie de Bastia entend dans sa politique, encourager la dynamique autour des commerces de bouche dans la rue piétonne du centre-ville. « Cela s’inscrit dans une vision globale qui tend à accompagner et orienter les porteurs de projets vers les bonnes activités, au bon endroit. Aujourd’hui, je déconseille fortement à des boutiques de prêt-à-porter, de multimédia, des assurances de s’y installer car cela n’a plus vraiment de sens », détaille Julien Torre, développeur économique et commercial pour le centre-ville de Bastia. Toutefois, les fonds de commerce étant privés, la municipalité bastiaise n’a aucun poids décisionnel sur le type d’activité dans les locaux de la rue.
Sonia Muracciole ouvrira bientôt une nouvelle boutique de produits corses
Les anciens laissent la place aux jeunes générations
Le primeur bio de la plaine orientale « Pratali » appartenant à Jacques-François et Jean-Valère Geronimi, déménagera bientôt de la rue Jacques Faggianelli pour rejoindre la rue Napoléon, accolé à la future épicerie militante. Un peu plus haut dans la rue, les scies à métaux résonnent. Jean-Etienne Venturi de la biscuiterie artisanale « A Biscutteria » situé au numéro 3, rejoindra bientôt un local plus grand au numéro 14, où il y a à peine quelques années, se tenait toujours la boutique centenaire de chaussures « Cohen ».
Dans la même veine, Sonia Muracciole qui a repris il y a 3 ans l’épicerie de produits corses « U paisanu » a saisi l’opportunité de racheter le fond de commerce de la quincaillerie Valery juste en face de son commerce implanté dans la rue Napoléon depuis 1977. « J’avais besoin de plus de place, j’ai tout de suite saisi l’occasion parce que j’aime cette rue, le fait qu’elle est piétonne, qu’elle est proche du marché. Aussi, les locaux sont plus grands, ici je vais pouvoir faire un espace de dégustation », explique la commerçante de 33 ans qui devrait ouvrir avant la fin du mois sa nouvelle boutique.
D’ici quelques années, la rue Napoléon pourrait devenir, à l’image de la capitale, la rue Montorgueil de Bastia.
Le primeur bio de la plaine orientale « Pratali » appartenant à Jacques-François et Jean-Valère Geronimi, déménagera bientôt de la rue Jacques Faggianelli pour rejoindre la rue Napoléon, accolé à la future épicerie militante. Un peu plus haut dans la rue, les scies à métaux résonnent. Jean-Etienne Venturi de la biscuiterie artisanale « A Biscutteria » situé au numéro 3, rejoindra bientôt un local plus grand au numéro 14, où il y a à peine quelques années, se tenait toujours la boutique centenaire de chaussures « Cohen ».
Dans la même veine, Sonia Muracciole qui a repris il y a 3 ans l’épicerie de produits corses « U paisanu » a saisi l’opportunité de racheter le fond de commerce de la quincaillerie Valery juste en face de son commerce implanté dans la rue Napoléon depuis 1977. « J’avais besoin de plus de place, j’ai tout de suite saisi l’occasion parce que j’aime cette rue, le fait qu’elle est piétonne, qu’elle est proche du marché. Aussi, les locaux sont plus grands, ici je vais pouvoir faire un espace de dégustation », explique la commerçante de 33 ans qui devrait ouvrir avant la fin du mois sa nouvelle boutique.
D’ici quelques années, la rue Napoléon pourrait devenir, à l’image de la capitale, la rue Montorgueil de Bastia.