Le maire de Bastia, Gilles Simeoni, entouré de ses deux premiers adjoints, Emmanuelle de Gentili et Jean-Louis Milani.
Le premier Conseil municipal post-électoral bastiais a attiré, mardi soir, un public nombreux, curieux d'assister aux débuts de la nouvelle équipe dirigeante. Des débuts bien plus tranquilles que ceux de la Communauté d'administration (CAB) puisque l'ordre du jour consistait, principalement, à désigner les représentants appelés à siéger au sein des diverses Commissions internes à la Ville et des divers organismes extérieurs. Deux délibérations ont été votées, autorisant le recrutement de trois collaborateurs de cabinet et la création de deux postes d'attachés territoriaux, un chargé de mission auprès des commerçants et un autre en langue et culture corses. Ainsi qu’un poste de technicien territorial ayant pour mission de favoriser la transversalité entre les grands projets. Une motion demandant qu'aucun match officiel de football ne soit joué un 5 mai (cf article) a été adoptée à l’unanimité.
Des promesses tenues
Ce premier Conseil municipal a parachevé son installation. Il est désormais en ordre de marche. Mais s’il fut long et fastidieux, il fut, néanmoins, pour la nouvelle majorité, dont la plupart des membres siégeaient pour la première fois, empreint d’émotion. « C’est avec beaucoup d’émotion que je clos ce premier rendez-vous ensemble », avoue d’ailleurs, in lingua nustrale, le nouveau maire, Gilles Simeoni. Il fut, aussi, symbolique d’un changement de gouvernance et de style.
Tenant ses promesses de campagne, Gilles Simeoni a accepté la présence de membres de l’opposition dans toutes les commissions. Avec ses alliés, il fait preuve d’une étonnante bonne volonté face aux exigences d’un Jean Zuccarelli qui ne se gêne pas pour demander ce que sa propre majorité, lorsqu’elle était au pouvoir, avait toujours refusé d’accorder à l’opposition d’alors.
Un changement de style
Changement aussi de ton et de style pour une équipe renouvelée et rajeunie. Le nouveau maire imprime un ton plus frais et un style plus jeune et plus décontracté qui tranche avec celui plus hiératique de son prédécesseur. Mais le plus spectaculaire est, encore, l’entrée en force de la langue corse que le 1er édile nationaliste emploie sans cesse et qui fuse, parfois naturellement en boutades, parfois plus volontairement. Et cette langue qui résonne dans un hémicycle où elle avait, jusque-là, peu droit de citer, est, certainement, avec le drapeau corse qui orne désormais tous les édifices publics aux côtés de ses homologues français et européens, le signe le plus fort de la nouvelle ère qui s’ouvre, double étendard d’un changement des temps.
N.M.
Des promesses tenues
Ce premier Conseil municipal a parachevé son installation. Il est désormais en ordre de marche. Mais s’il fut long et fastidieux, il fut, néanmoins, pour la nouvelle majorité, dont la plupart des membres siégeaient pour la première fois, empreint d’émotion. « C’est avec beaucoup d’émotion que je clos ce premier rendez-vous ensemble », avoue d’ailleurs, in lingua nustrale, le nouveau maire, Gilles Simeoni. Il fut, aussi, symbolique d’un changement de gouvernance et de style.
Tenant ses promesses de campagne, Gilles Simeoni a accepté la présence de membres de l’opposition dans toutes les commissions. Avec ses alliés, il fait preuve d’une étonnante bonne volonté face aux exigences d’un Jean Zuccarelli qui ne se gêne pas pour demander ce que sa propre majorité, lorsqu’elle était au pouvoir, avait toujours refusé d’accorder à l’opposition d’alors.
Un changement de style
Changement aussi de ton et de style pour une équipe renouvelée et rajeunie. Le nouveau maire imprime un ton plus frais et un style plus jeune et plus décontracté qui tranche avec celui plus hiératique de son prédécesseur. Mais le plus spectaculaire est, encore, l’entrée en force de la langue corse que le 1er édile nationaliste emploie sans cesse et qui fuse, parfois naturellement en boutades, parfois plus volontairement. Et cette langue qui résonne dans un hémicycle où elle avait, jusque-là, peu droit de citer, est, certainement, avec le drapeau corse qui orne désormais tous les édifices publics aux côtés de ses homologues français et européens, le signe le plus fort de la nouvelle ère qui s’ouvre, double étendard d’un changement des temps.
N.M.
Le nouveau Conseil municipal de Bastia.