Gilles Secchi et Noel Cucchi ont ramassé les détritus amassés dans les rochers du quai des Martyrs à Bastia.
Tout commence pendant le confinement lorsque Gilles Secchi promène sa petite fille de 5 ans sur le quai des Martyrs. Pendant la balade, il se penche vers les rochers et là, il découvre des bouteilles de bières, des canettes, des sachets de chips, des gobelets de café amassés dans les trous des rochers, à quelques mètres de la mer. Touché par cet incivisme, le Bastiais décide de lancer un appel citoyen sur Facebook pour venir nettoyer les détritus. Son post est relayé plusieurs centaines de fois mais seul Noël Cucchi, une connaissance, viendra le mercredi 9 juin à 9 heures pour l'aider à ramasser ces déchets.
Munis de gants, de balais à pince et de masques les deux hommes, sous un soleil de plomb, passent quatre heures sous les rochers. "A certain moment c'était même dangereux, on avait peur de tomber car il y avait des trous d'un mètre", explique Gilles Secchi. A la fin de matinée, seuls 10 mètres carrés sont parcourus. Les hommes n'ont plus la force de continuer à explorer la centaine de mètres restante. "Plus on avançait en profondeur plus on se rendait compte qu'il y avait des couches et des couches de déchets. On n'en voyait plus la fin", poursuit-il.
A la fin, les sacs poubelle sont bien remplis. Masques, packs de bières, emballages de plats à emporter, aluminium, bouteilles d'eau, et même des vêtements, sont entassés dans une quinzaine de sachets, prêts à être déposés dans le vide-ordures le plus proche.
"Seulement un acte citoyen"
Après avoir mené cette action, Gilles Secchi poste des photos du résultat sur son compte Facebook. Cette publication devient encore plus virale si bien que des associations le contactent pour s'associer à lui et répéter l'action. Ce dernier refuse. "Je ne fais pas ça dans un but politique ou pour me montrer, c'était seulement un acte citoyen très spontané, assure-t-il avant de reprendre, ce que j'aimerais c'est que les gens partent à 4 ou 5 entre amis et ramassent pendant une petite heure. Si tout le monde fait ça, ce sera plus propre et cela ne risquera plus de polluer la mer."
Quand les journées seront moins chaudes, Gilles Secchi réitérera l'action.
Munis de gants, de balais à pince et de masques les deux hommes, sous un soleil de plomb, passent quatre heures sous les rochers. "A certain moment c'était même dangereux, on avait peur de tomber car il y avait des trous d'un mètre", explique Gilles Secchi. A la fin de matinée, seuls 10 mètres carrés sont parcourus. Les hommes n'ont plus la force de continuer à explorer la centaine de mètres restante. "Plus on avançait en profondeur plus on se rendait compte qu'il y avait des couches et des couches de déchets. On n'en voyait plus la fin", poursuit-il.
A la fin, les sacs poubelle sont bien remplis. Masques, packs de bières, emballages de plats à emporter, aluminium, bouteilles d'eau, et même des vêtements, sont entassés dans une quinzaine de sachets, prêts à être déposés dans le vide-ordures le plus proche.
"Seulement un acte citoyen"
Après avoir mené cette action, Gilles Secchi poste des photos du résultat sur son compte Facebook. Cette publication devient encore plus virale si bien que des associations le contactent pour s'associer à lui et répéter l'action. Ce dernier refuse. "Je ne fais pas ça dans un but politique ou pour me montrer, c'était seulement un acte citoyen très spontané, assure-t-il avant de reprendre, ce que j'aimerais c'est que les gens partent à 4 ou 5 entre amis et ramassent pendant une petite heure. Si tout le monde fait ça, ce sera plus propre et cela ne risquera plus de polluer la mer."
Quand les journées seront moins chaudes, Gilles Secchi réitérera l'action.
Photos Gilles Secchi.
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