La détermination est le fer de lance des surveillants pénitentiaires. À Borgo, l’opération « prison morte », qui consiste à rendre hermétique la vie en prison, a été votée et reconduite jeudi 16 mai. Cette nouvelle journée de mobilisation intervient deux jours après la mort de deux surveillants pénitentiaires, tués lors d’un transfert de détenu sur l’autoroute A 154, dans l’Eure. Selon Raphaël Barralini, délégué régional FO (Force ouvrière) pénitentiaire, cette prolongation du mouvement « se passe bien ». Ce sont les surveillants pénitentiaires travaillant durant la nuit du 14 au 15 mai, qui sont toujours en poste au sein de la maison d’arrêt de Borgo. « Même au niveau de la population pénale, ils comprennent la situation. Il n’y a pas de soucis particuliers », précise-t-il.
Une détermination à toute épreuve
Dès 14 heures, l’intersyndicale se réunit à Paris, afin de « faire le point sur la situation », avant de faire remonter de nouvelles informations au garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti. « Il faut savoir que la première requête – de la veille – a été faite dans l’urgence, après le drame qui s’est passé », rappelle Raphaël Barralini.
Si les négociations semblent favorables, les surveillants pénitentiaires sont prêts à poursuivre leur action dans les jours à venir. « Si le relevé de conclusion qui revient ce soir ne correspond pas à nos demandes, nous serons encore en mouvement demain », assure-t-il cependant. Pour rappel, les surveillants pénitentiaires avaient « tenu dix jours en dépôt de clés », après l’agression au couteau de deux de leurs confrères.
Si les négociations semblent favorables, les surveillants pénitentiaires sont prêts à poursuivre leur action dans les jours à venir. « Si le relevé de conclusion qui revient ce soir ne correspond pas à nos demandes, nous serons encore en mouvement demain », assure-t-il cependant. Pour rappel, les surveillants pénitentiaires avaient « tenu dix jours en dépôt de clés », après l’agression au couteau de deux de leurs confrères.