Depuis bientôt un an l’assemblée de Corse a voté la cooficialité de la langue, la révision institutionelle et plus récemment le statut de résident…à ces votes, expression du pouvoir démocratique en Corse appuyés par les avis favorables du Conseil Economique et Social représentant la société civile, l’Etat français et son gouvernement ont répondu par l’abrogation unilatérale des arrêtés Miot, voici plus d’un an et des manœuvres dilatoires ayant pour objectif principal de gagner du temps. Soyons clairs le gouvernement n’a ni les moyens ni la volonté de répondre à l’expression démocratique de l’île, conforté en cela par la nomenklatura jacobine de l’administration française et des médias prompts à agiter tous les chiffons rouges et tous les poncifs à propos de la Corse comme nous l’avons vu avec les réactions de la presse française après le vote du statut de résident.
Face à ce déni de démocratie que nous reste-t-il ? Il est notre devoir et même de notre devoir d’investir la rue pour faire céder l’Etat français et sa rigidité jacobine. La raison du peuple corse doit s’imposer à la raison d’Etat française.
Tocca a tutti i Corsi ch’ani sustinuti issi voti à fallà in carrughju pà fà sbucciardà i paroli di Liber Bou tanti anni fà in lu 1975.
L’APC chjama tutti i Corsi ghjovani, parenti è anziani à participà à a mossa pupulari di u culletivu simu di stu paesu : tutti in Bastia u 10 di maghju 2014.