"La direction de la Culture de la Collectivité Territoriale de Corse, ne respecte pas les personnes que nous sommes, ne reconnaît pas les prestations de services que nous avons effectuées de mars à juin 2013, prestations tarifées par l’Education Nationale avec qui nous étions en contrat. Après 2 mois de patience inutile, nous avons décidé de porter « l’affaire » sur la place publique. Nous sommes déterminés parce que nous ne demandons rien d’autre que le respect notre travail" explique t-il.
A l'appui de ses déclarations le président de l'association a ouvert un blog exclusivement destinés aux actions qui vont être menées pour faire "respecter ses droits" et va mettre une pétition en ligne
Parallèlement à ces actions Claude Franceschi s'est ouvert des problèmes de Amalgame auprès de Paul Giacobbi, président du conseil exécutif.
Voici les termes de ce courrier.
"J’ai l’honneur de vous informer que j’ai bien été destinataire du bordereau : ARR1304728SCDP en date du 27 septembre 2013.
Je ne peux faire autrement que de conserver le versement qui devrait être effectué sous peu, sous peine de ne pouvoir honorer les factures en cours et le paiement de l’intermittent du spectacle qui a participé à nos deux dernières représentations. Notre planification budgétaire de fin d’année englobait le paiement de nos prestations, comme c’est le cas pour celles faites en langue corse.
Comme j’ai eu l’occasion de le préciser à plusieurs reprises à la direction de la culture, les conventions passées avec l’Inspection Académique de Haute-Corse l’ont été pour des prestations de service très précises (que vos services ont d’ailleurs en leur possession) avec : - un nombre d’heures déterminé pour chaque école (15h pour Travo, 24 pour Rutali, 26 h pour Pietralba, 26h pour Borgo Village)
- une tarification horaire précise de 47, 038 euros de l’heure (tarif intervenant).
En conséquence j’estime que les 50% à venir ne sont pas un acompte mais une avance sur le montant global qui est dû à l’association Amalgame, soit 5598 euros, pour nos prestations de service… et je souhaite que cela soit réglé comme c’est le cas pour les mêmes prestations que nous avons menées en partenariat avec l’Education Nationale pour les mêmes ateliers en langue corse, financés eux aussi par la même CTC et dont le règlement a été effectué fin août sans autres justificatifs que ceux fournis à l’Education Nationale, ce qui est normal puisqu’il s’agit de prestations de service.
Monsieur le Président, permettez-moi de trouver singulier de nous demander de fournir des factures en sachant que notre association n’a fait aucun budget prévisionnel, n’a fait aucune demande de subvention et n’a déposé aucun dossier allant en ce sens… ce qui est logique puisque nous avons travaillé pour des prestations de service tarifées comme telles auprès de l’Inspection Académique! Alors, pourquoi nous allouer une subvention que nous n’avons pas demandée dans les conditions où elle nous est imposée ? Nous demandons la considération de nos travaux en tant qu’artistes et le respect des personnes que nous sommes, en nous attribuant la subvention pour prestations de service."
Envoyer à un ami
Version imprimable
