mais également la majorité territoriale.
« En Corse, la vie est plus chère de 10% et les salaires ou retraites plus basses de 10% ». Lors d’une conférence de presse donnée ce mardi à Ajaccio, les sept organisations (FO, CGT, CGC, ANR, CFDT, FSU, FGR) ont donné le ton. Une gronde par rapport à la situation nationale, bien sûr, mais dans un premier temps. « Le président des riches, explique Alex Lanfranchi (FO), mène une attaque en règle contre tous les services publics aussi bien dans les transports, dans la fourniture d’énergie ou la santé, les retraités sont tous concernés car nous sommes tous usagers du service public. »
Désaccord avec la Collectivité de Corse
Pour les organisations, il a surtout été question de la situation préoccupante des retraités de Corse. « Après notre journée d’action du 15 mars, ajoute Alex Gonzalez (CGT), avec deux manifestations en Corse à Ajaccio et Bastia, nous avons été reçus par les deux directeurs de cabinet des deux présidents de l’Assemblée pour évoquer la situation des retraités. »
Près de 75 000 personnes sont concernées dans l’île dont 50% en dessous du seuil de pauvreté. Mais le constat le plus alarmant reste le taux de pauvreté de 20%, soit le plus élevé de France.
Les organisations restent en désaccord avec la méthode imposée unilatéralement par la Collectivité de Corse. « Elle veut mettre en place un seuil de 1 200 euros par mois de revenu fiscal de référence (plafond annuel 14 918 euros. Très peu de personnes pourront en bénéficier. »
Une journée de réflexion le 24 mai
Et le collectif de marteler sa revendication concernant la réduction de 50% du prix du billet pour tous les retraités de Corse. « L’exécutif de Corse a en outre envisagé que chaque retraité concerné sera obligé de passer par les services de la collectivité pour obtenir un billet d’avion alors que nous considérons que la carte d’identité doit suffire pour ce type de démarches comme cela existe pour la SNCF. Pour autant, la décision unilatérale et à minima votée par l’Assemblée de Corse n’a toujours pas été mise en place…un an après son vote. »
Les organisations poursuivront leurs démarches par une journée de réflexion, ouverte à tous, le 24 mai prochain à la CCAS de Porticcio sur les thématiques de la vie en Corse et des services publics. Préambule à une grande journée nationale déclinée au niveau local, le 14 juin prochain…
« En Corse, la vie est plus chère de 10% et les salaires ou retraites plus basses de 10% ». Lors d’une conférence de presse donnée ce mardi à Ajaccio, les sept organisations (FO, CGT, CGC, ANR, CFDT, FSU, FGR) ont donné le ton. Une gronde par rapport à la situation nationale, bien sûr, mais dans un premier temps. « Le président des riches, explique Alex Lanfranchi (FO), mène une attaque en règle contre tous les services publics aussi bien dans les transports, dans la fourniture d’énergie ou la santé, les retraités sont tous concernés car nous sommes tous usagers du service public. »
Désaccord avec la Collectivité de Corse
Pour les organisations, il a surtout été question de la situation préoccupante des retraités de Corse. « Après notre journée d’action du 15 mars, ajoute Alex Gonzalez (CGT), avec deux manifestations en Corse à Ajaccio et Bastia, nous avons été reçus par les deux directeurs de cabinet des deux présidents de l’Assemblée pour évoquer la situation des retraités. »
Près de 75 000 personnes sont concernées dans l’île dont 50% en dessous du seuil de pauvreté. Mais le constat le plus alarmant reste le taux de pauvreté de 20%, soit le plus élevé de France.
Les organisations restent en désaccord avec la méthode imposée unilatéralement par la Collectivité de Corse. « Elle veut mettre en place un seuil de 1 200 euros par mois de revenu fiscal de référence (plafond annuel 14 918 euros. Très peu de personnes pourront en bénéficier. »
Une journée de réflexion le 24 mai
Et le collectif de marteler sa revendication concernant la réduction de 50% du prix du billet pour tous les retraités de Corse. « L’exécutif de Corse a en outre envisagé que chaque retraité concerné sera obligé de passer par les services de la collectivité pour obtenir un billet d’avion alors que nous considérons que la carte d’identité doit suffire pour ce type de démarches comme cela existe pour la SNCF. Pour autant, la décision unilatérale et à minima votée par l’Assemblée de Corse n’a toujours pas été mise en place…un an après son vote. »
Les organisations poursuivront leurs démarches par une journée de réflexion, ouverte à tous, le 24 mai prochain à la CCAS de Porticcio sur les thématiques de la vie en Corse et des services publics. Préambule à une grande journée nationale déclinée au niveau local, le 14 juin prochain…