C’est une visite qu’il avait lui-même annoncée dans une interview au Figaro. Edouard Philippe, ex-Premier Ministre du président Macron, actuel maire du Havre et possible candidat à l’élection présidentielle de 2022, sera, ce lundi, à Ajaccio, la ville de son ami et soutien, Laurent Marcangeli, lui-même chef de file de la seule liste de la droite locale aux élections territoriales des 20 et 27 juin prochains. Officiellement, il s’agit d’une étape ordinaire dans la tournée nationale de promotion de son livre, « Impression et lignes claires », qu’il a coécrit avec son ancien conseiller Gilles Boyer sur ses trois ans à Matignon (mai 2017-juillet 2020), et qui vient de sortir aux Editions Jean Claude Lattès. Une séance de dédicaces à la librairie « La Marge » est, d’ailleurs, prévue à cet effet à 17 heures. Son entourage prend aussi bien soin de marteler que cet ancien Juppéiste, élu LR qui a viré à la Macronie sans adhérer à LREM, « se mêle des questions d’idées, pas des questions électorales ». Mais la réalité sur le terrain est bien autre, et ce tour de France, qui l’a déjà conduit dans près d’une quinzaine de régions métropolitaines, a toutes les allures d’une campagne électorale qui ne dit pas son nom.
En campagne pour ses amis
Quoiqu’il s’en défende, à chaque étape, Edouard Philippe s’affiche avec une tête de liste qu’il soutient ouvertement, une façon de soigner ses réseaux tout en prenant le pouls de l’opinion publique sur son potentiel statut de présidentiable. Vendredi, il était en campagne à Tours et Orléans pour soutenir son ami Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement et candidat MoDem-LREM aux régionales du Centre-Val de Loire. Comme il l’avait fait, un mois avant, à Angoulème, pour Geneviève Darrieussecq, Ministre des Anciens combattants, et candidate MoDem de la majorité présidentielle en Nouvelle Aquitaine. Egalement fin mai à Nice chez son ami Christian Estrosi, ou encore à Cannes et à Antibes, il sera, donc, lundi, à Ajaccio, pour soutenir un autre de ses proches : Laurent Marcangeli. Attendu à 11 heures, il sera accueilli sur le perron l’Hôtel de Ville par ce dernier qui l’emmènera, selon le déroulé prévisionnel de la journée, dans une déambulation sur le marché, place Campinchi, et en centre-ville, aux côtés du candidat de la liste d’union de la droite. Un micro tendu est prévu avant midi au Café « A Conca d'Oru », cours Napoléon, avant un déjeuner au restaurant « A Calata » à 13 heures. L’ex-chef du gouvernement, dont la côte de popularité n’a jamais été aussi forte depuis qu’il n’est plus à Matignon, a fini par concéder qu’il venait apporter son « soutien à des personnalités et à des démarches de rassemblement, de conviction ». Ceci dit, si les candidats de la majorité présidentielle sur le continent semblent se disputer ledit soutien, on peut se demander quels bénéfices, le candidat Marcangeli pourra en tirer dans une île toujours électoralement à contre-courant…
N.M.
Quoiqu’il s’en défende, à chaque étape, Edouard Philippe s’affiche avec une tête de liste qu’il soutient ouvertement, une façon de soigner ses réseaux tout en prenant le pouls de l’opinion publique sur son potentiel statut de présidentiable. Vendredi, il était en campagne à Tours et Orléans pour soutenir son ami Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement et candidat MoDem-LREM aux régionales du Centre-Val de Loire. Comme il l’avait fait, un mois avant, à Angoulème, pour Geneviève Darrieussecq, Ministre des Anciens combattants, et candidate MoDem de la majorité présidentielle en Nouvelle Aquitaine. Egalement fin mai à Nice chez son ami Christian Estrosi, ou encore à Cannes et à Antibes, il sera, donc, lundi, à Ajaccio, pour soutenir un autre de ses proches : Laurent Marcangeli. Attendu à 11 heures, il sera accueilli sur le perron l’Hôtel de Ville par ce dernier qui l’emmènera, selon le déroulé prévisionnel de la journée, dans une déambulation sur le marché, place Campinchi, et en centre-ville, aux côtés du candidat de la liste d’union de la droite. Un micro tendu est prévu avant midi au Café « A Conca d'Oru », cours Napoléon, avant un déjeuner au restaurant « A Calata » à 13 heures. L’ex-chef du gouvernement, dont la côte de popularité n’a jamais été aussi forte depuis qu’il n’est plus à Matignon, a fini par concéder qu’il venait apporter son « soutien à des personnalités et à des démarches de rassemblement, de conviction ». Ceci dit, si les candidats de la majorité présidentielle sur le continent semblent se disputer ledit soutien, on peut se demander quels bénéfices, le candidat Marcangeli pourra en tirer dans une île toujours électoralement à contre-courant…
N.M.