(Photo : AFP)
Christophe Mercier, le policier qui avait éborgné Maxime Beux, un jeune supporter corse, avec sa matraque lors d'échauffourées après un match Reims-Bastia en février 2016, a été reconnu coupable de « violences volontaires » et condamné deux ans de prison avec sursis ce vendredi en fin d’après-midi par la cour d’appel de l’Aube.
Les jurés ont suivi les réquisitions de l’avocate générale et ont condamné le policier de 53 ans à une peine similaire à celle dont il avait écopé en première instance aux assises de Reims en 2022, et dont le gardien de la paix avait fait appel.
Plus tôt dans la journée, l’avocate générale avait rappelé qu’ "interpeller n'est pas un permis de tuer ou de blesser". "Il a juste fait son boulot dans des conditions difficiles", avait répondu Me Nicolas Brazy, l'un des avocats de la défense, celle-ci réclamant à nouveau l'acquittement du policier.
Les faits remontent au 13 février 2016, lorsque des tensions entre supporters et policiers éclatent dans le centre-ville de Reims, au terme d'un match de Ligue 1 remporté par Bastia.
Après avoir essuyé un jet de fumigène avec ses collègues, l'accusé se lance à la poursuite d'un supporter corse qui vient de porter un coup sur le capot de sa voiture, et le frappe à l'aide de sa matraque télescopique pour l'interpeller.
Malgré une plaie saignante à l'oeil, Maxime Beux, 22 ans à l'époque et originaire de Bastia, est placé en garde à vue. Sa prise en charge par les secours n'intervient que plus d'une heure plus tard, et son oeil gauche ne peut être sauvé.
Âgé de 32 ans aujourd'hui et devenu accompagnateur en montagne, il vit depuis avec une prothèse. Le policier "a ruiné les années de Maxime Beux qui auraient dû être les plus belles", a déclaré à l'audience vendredi Me Benjamin Genuini, avocat de la partie civile. "Ce n'est pas le procès de la police, mais d'un homme qui a été couvert trop longtemps par sa hiérarchie", a-t-il souligné.
Les jurés ont suivi les réquisitions de l’avocate générale et ont condamné le policier de 53 ans à une peine similaire à celle dont il avait écopé en première instance aux assises de Reims en 2022, et dont le gardien de la paix avait fait appel.
Plus tôt dans la journée, l’avocate générale avait rappelé qu’ "interpeller n'est pas un permis de tuer ou de blesser". "Il a juste fait son boulot dans des conditions difficiles", avait répondu Me Nicolas Brazy, l'un des avocats de la défense, celle-ci réclamant à nouveau l'acquittement du policier.
Les faits remontent au 13 février 2016, lorsque des tensions entre supporters et policiers éclatent dans le centre-ville de Reims, au terme d'un match de Ligue 1 remporté par Bastia.
Après avoir essuyé un jet de fumigène avec ses collègues, l'accusé se lance à la poursuite d'un supporter corse qui vient de porter un coup sur le capot de sa voiture, et le frappe à l'aide de sa matraque télescopique pour l'interpeller.
Malgré une plaie saignante à l'oeil, Maxime Beux, 22 ans à l'époque et originaire de Bastia, est placé en garde à vue. Sa prise en charge par les secours n'intervient que plus d'une heure plus tard, et son oeil gauche ne peut être sauvé.
Âgé de 32 ans aujourd'hui et devenu accompagnateur en montagne, il vit depuis avec une prothèse. Le policier "a ruiné les années de Maxime Beux qui auraient dû être les plus belles", a déclaré à l'audience vendredi Me Benjamin Genuini, avocat de la partie civile. "Ce n'est pas le procès de la police, mais d'un homme qui a été couvert trop longtemps par sa hiérarchie", a-t-il souligné.
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