Alors que les présentations de listes entrant dans la course en vue des élections territoriales de décembre se multiplient de toutes parts, A Manca Alternativa et Europe Ecologie les Verts (EELV) s’étaient faits plutôt discrets ces derniers temps. Jusqu’à ce samedi matin, où les deux partis rassemblés ont tenu une conférence de presse place Abbatucci, à Ajaccio, afin d’affirmer leur position.
D’entrée de jeu le ton est donné : pour eux la campagne électorale est « un peu morose » et « ne se concentre pas sur les vrais problèmes des citoyens ». « La crise sociale est bien là et pourtant rien n’est proposé pour y remédier jusqu’à présent dans la campagne », déplore ainsi Hélène Sanchez, membre du bureau de la section corse d’EELV. Plus loin, les deux partis regrettent la montée des extrêmes, liée à un « dégoût de la classe politique ».
Un constat duquel est né ce rassemblement qui ambitionne de construire une société où les citoyens pourront « trouver leur place », et dans « laquelle la parole leur serait redonnée ». « Il faut un renouveau démocratique, et pour cela il faut aller à la rencontre des citoyens », lance ainsi Hélène Sanchez, insistant sur le fait que pour que ce projet de souffle nouveau pour la Corse puisse se développer, écologie et social doivent cheminer main dans la main. « Rouges et verts doivent trouver une convergence pour avancer ensemble », insiste le porte-parole d’A Manca Alternativa, Jacques Casamarta.
« Donner la capacité aux citoyens d’être les acteurs de l’avenir de leur territoire »
Détaillant leur projet, EELV et A Manca Alternativa ont ainsi posé les jalons de cette démarche commune qui aspire à « la perspective d’un rassemblement de gauche et citoyen pour une transition écologique, économique, sociale et culturelle en Corse » et invite donc les citoyens à prendre en main leur avenir.
« Il faut donner la capacité aux citoyens d’être les acteurs de l’avenir de leur territoire et d’engager leur transition énergétique. Il faut qu’à un moment donné il y ait une prise de conscience. On ne peut pas continuer comme ça, on va droit dans le mur. La Corse peut devenir une région responsable en prenant des décisions dès à présent », détaille ainsi la représentante d’EELV.
Pour construire cette voie nouvelle, Jacques Casamarta évoque quant à lui en premier lieu la nécessité de mener une campagne contre l’austérité : « Il est important aujourd’hui de prendre une autre direction en matière de politiques sociales. On peut changer de politique, faire les choses autrement ». Plus loin, il tacle le manque de clarté en politique qui a pour conséquence de voir les citoyens se détourner de la politique, et insiste sur le besoin de mettre un terme au clientélisme, au cumul des mandats et aux carrières politiques.
Un programme alternatif
Par ailleurs, l’alliance entend également prôner les bienfaits de l’économie sociale et solidaire, autre choix de développement possible pour construire la Corse de demain. Symboliquement, devant les portes paroles des deux partis des boites de thé « 1336 » ont d’ailleurs été disposées, allusion non dissimulée à la lutte des salariés de Fralib, afin de prouver que le développement d’une autre économie est possible.
Somme toute, les deux partis entendent donc construire un « programme alternatif authentiquement de gauche » qui associerait écologie, économie et société dans le but de résoudre les maux de la société.
Un projet politique qu’ils entendent construire avant tous avec les citoyens. C’est pourquoi ils appellent à deux « rencontres de citoyens », ce mercredi dès 18h à Bastia, salle Sant’Angelo et ce vendredi à partir de 18h au CSJC d’Ajaccio. Deux rencontres dont l’issue devrait permettre à l’alliance A Manca Alternativa/ EELV de déterminer sil elle présentera ou non une liste pour les élections territoriales de décembre.
« On aurait souhaité pouvoir être présents pour ces élections, on espère que ça sera possible, mais on ne veut pas tromper les électeurs. On peut trouver les 51 noms, mais construire ce projet est le plus important », explique ainsi Jacques Casarmata, confiant que s’il le faut ils attendront la prochaine échéance électorale de 2018 pour se lancer activement dans la course, l’aboutissement de leur projet de renouveau démocratique étant le but de cette alliance.
2ème tour : Pomme de discorde entre A Manca Alternativa et PCF/ Front de Gauche
Cette conférence de presse a également été l’occasion pour le porte parole d’A Manca Alternativa d’expliquer les raisons du non alignement de son parti avec la liste conduite par Dominique Bucchini : « Cette liste est un échec. Il y avait une possibilité de discuter autrement et d’aller vers un très large rassemblement contre l’austérité », regrette ainsi Jacques Casamarta, « On n’a pas forcément de désaccord avec le projet du PC, là où on a un désaccord c’est de ne pas avoir de réponse claire sur la question du 2nd tour. Nous ne sommes pas prêts à faire campagne contre l’austérité au premier tour, et à se rallier au 2nd tour avec les tenants de l’austérité. On a proposé l’établissement d’une charte qui allait dire avec précision quelles étaient les conditions du rassemblement. C’est là dessus qu’on n’a pas eu de réponse de la part du parti communiste ».
Manon PERELLI
D’entrée de jeu le ton est donné : pour eux la campagne électorale est « un peu morose » et « ne se concentre pas sur les vrais problèmes des citoyens ». « La crise sociale est bien là et pourtant rien n’est proposé pour y remédier jusqu’à présent dans la campagne », déplore ainsi Hélène Sanchez, membre du bureau de la section corse d’EELV. Plus loin, les deux partis regrettent la montée des extrêmes, liée à un « dégoût de la classe politique ».
Un constat duquel est né ce rassemblement qui ambitionne de construire une société où les citoyens pourront « trouver leur place », et dans « laquelle la parole leur serait redonnée ». « Il faut un renouveau démocratique, et pour cela il faut aller à la rencontre des citoyens », lance ainsi Hélène Sanchez, insistant sur le fait que pour que ce projet de souffle nouveau pour la Corse puisse se développer, écologie et social doivent cheminer main dans la main. « Rouges et verts doivent trouver une convergence pour avancer ensemble », insiste le porte-parole d’A Manca Alternativa, Jacques Casamarta.
« Donner la capacité aux citoyens d’être les acteurs de l’avenir de leur territoire »
Détaillant leur projet, EELV et A Manca Alternativa ont ainsi posé les jalons de cette démarche commune qui aspire à « la perspective d’un rassemblement de gauche et citoyen pour une transition écologique, économique, sociale et culturelle en Corse » et invite donc les citoyens à prendre en main leur avenir.
« Il faut donner la capacité aux citoyens d’être les acteurs de l’avenir de leur territoire et d’engager leur transition énergétique. Il faut qu’à un moment donné il y ait une prise de conscience. On ne peut pas continuer comme ça, on va droit dans le mur. La Corse peut devenir une région responsable en prenant des décisions dès à présent », détaille ainsi la représentante d’EELV.
Pour construire cette voie nouvelle, Jacques Casamarta évoque quant à lui en premier lieu la nécessité de mener une campagne contre l’austérité : « Il est important aujourd’hui de prendre une autre direction en matière de politiques sociales. On peut changer de politique, faire les choses autrement ». Plus loin, il tacle le manque de clarté en politique qui a pour conséquence de voir les citoyens se détourner de la politique, et insiste sur le besoin de mettre un terme au clientélisme, au cumul des mandats et aux carrières politiques.
Un programme alternatif
Par ailleurs, l’alliance entend également prôner les bienfaits de l’économie sociale et solidaire, autre choix de développement possible pour construire la Corse de demain. Symboliquement, devant les portes paroles des deux partis des boites de thé « 1336 » ont d’ailleurs été disposées, allusion non dissimulée à la lutte des salariés de Fralib, afin de prouver que le développement d’une autre économie est possible.
Somme toute, les deux partis entendent donc construire un « programme alternatif authentiquement de gauche » qui associerait écologie, économie et société dans le but de résoudre les maux de la société.
Un projet politique qu’ils entendent construire avant tous avec les citoyens. C’est pourquoi ils appellent à deux « rencontres de citoyens », ce mercredi dès 18h à Bastia, salle Sant’Angelo et ce vendredi à partir de 18h au CSJC d’Ajaccio. Deux rencontres dont l’issue devrait permettre à l’alliance A Manca Alternativa/ EELV de déterminer sil elle présentera ou non une liste pour les élections territoriales de décembre.
« On aurait souhaité pouvoir être présents pour ces élections, on espère que ça sera possible, mais on ne veut pas tromper les électeurs. On peut trouver les 51 noms, mais construire ce projet est le plus important », explique ainsi Jacques Casarmata, confiant que s’il le faut ils attendront la prochaine échéance électorale de 2018 pour se lancer activement dans la course, l’aboutissement de leur projet de renouveau démocratique étant le but de cette alliance.
2ème tour : Pomme de discorde entre A Manca Alternativa et PCF/ Front de Gauche
Cette conférence de presse a également été l’occasion pour le porte parole d’A Manca Alternativa d’expliquer les raisons du non alignement de son parti avec la liste conduite par Dominique Bucchini : « Cette liste est un échec. Il y avait une possibilité de discuter autrement et d’aller vers un très large rassemblement contre l’austérité », regrette ainsi Jacques Casamarta, « On n’a pas forcément de désaccord avec le projet du PC, là où on a un désaccord c’est de ne pas avoir de réponse claire sur la question du 2nd tour. Nous ne sommes pas prêts à faire campagne contre l’austérité au premier tour, et à se rallier au 2nd tour avec les tenants de l’austérité. On a proposé l’établissement d’une charte qui allait dire avec précision quelles étaient les conditions du rassemblement. C’est là dessus qu’on n’a pas eu de réponse de la part du parti communiste ».
Manon PERELLI
Julia Sanguinetti pas d'accord
Un peu avant dans un communiqué Julia Sanguinetti soulignait :
"Des militants d'EELV, A Manca Alternativa et Ensemble tiennent une conférence de presse appelant à une participation commune à l'élection territoriale. Nous sommes un certain nombre à nous désolidariser de cette démarche des gauches, aux allures de déjà vu dont on a pu mesurer en 2002 à une autre échelle, l'effet sur l'électorat. Nous ne sommes pas d'accord avec la démarche engagée, sur le fond comme sur la forme. La confusion actuelle du tableau politique en Corse, sur tous les fronts, commande autre chose. Nous continuons de dire que cette échéance très particulière et ce tableau confus à l'extrême, sont une opportunité pour faire les choses différemment et préserver le projet de l'écologie pour la suite. En politique ce qui se passe autour est toujours maître de ce qu'il y a à faire.
Nous reviendrons vers vous d'ici quelques jours pour faire part publiquement de notre choix à l'entrée de cette élection aux priorités régionales."
"Des militants d'EELV, A Manca Alternativa et Ensemble tiennent une conférence de presse appelant à une participation commune à l'élection territoriale. Nous sommes un certain nombre à nous désolidariser de cette démarche des gauches, aux allures de déjà vu dont on a pu mesurer en 2002 à une autre échelle, l'effet sur l'électorat. Nous ne sommes pas d'accord avec la démarche engagée, sur le fond comme sur la forme. La confusion actuelle du tableau politique en Corse, sur tous les fronts, commande autre chose. Nous continuons de dire que cette échéance très particulière et ce tableau confus à l'extrême, sont une opportunité pour faire les choses différemment et préserver le projet de l'écologie pour la suite. En politique ce qui se passe autour est toujours maître de ce qu'il y a à faire.
Nous reviendrons vers vous d'ici quelques jours pour faire part publiquement de notre choix à l'entrée de cette élection aux priorités régionales."