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11-Novembre à Ajaccio : Le devoir de mémoire


le Lundi 11 Novembre 2013 à 17:48

Hommage aux combattants de la Grande Guerre lundi matin à Ajaccio avec des cérémonies aux quatre coins de la ville et en mer, sonnerie aux morts, dépôts de gerbe et lecture de lettres par des élèves des écoles de la ville. Un bel hommage en attendant le centième anniversaire de la déclaration de guerre



11-Novembre à Ajaccio : Le devoir de mémoire
La flamme du soldat inconnu brûle depuis 95 ans et demeure plus que jamais le symbole de cette première guerre du 20e siècle au cours de laquelle 72 nations se sont déchirées.
1 700 000 français y ont laissé la vie et la Corse demeure sans doute la région comptant le plus de morts pour la France. C’est dire la dimension que peut prendre une commémoration sur notre île où les monuments aux morts affichent le sacrifice.
La matinée a commencé avec une cérémonie à l’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education, avec la lecture des noms des Morts pour la France par un élève suivi d’un dépôt de gerbe par le Directeur et des élèves et la Sonnerie aux Morts.

Gerbe à la mer
La lecture d’une lettre de poilu par un élève a eu lieu peu après au lycée Fesch où le proviseur, accompagné d’élèves, a déposé une gerbe puis les autorités se sont déplacées quai l’Herminier pour une sortie en mer avec ponctuée par une bénédiction et une gerbe jetée en mer. Tous se sont retrouvés au milieu de la matinée à la cathédrale d’Ajaccio pour assister à une messe du souvenir avant l’ultime cérémonie qui avait pour cadre la place de Gaulle où est installé le monument aux morts provisoire.
 
Honneur, salut au drapeau, revue des troupes par le délégué Militaire département, remise de décorations, lecture d’une lettre de poilu et du manifeste de l’UFAC par un élève, lecture du message du Ministre délégué aux Anciens Combattants par le préfet de région, dépôts de gerbes, sonnerie aux Morts, minute de silence, Marseillaise et Marche Lorraine interprétées par la musique Municipale d’Ajaccio, une heure durant, tous se sont souvenus et ont certainement eu une pensée pour ces aînés morts au combat.  
J. F.