Yvan Colonna : revivez le direct de la manifestation d’Ajaccio

"Les attaques à l’encontre les forces de sécurité intérieure se sont poursuivies jusqu’en fin de soirée." indique la préfecture de Corse dans un communiqué.  De nombreux dégâts matériels ont été constatés (feux de poubelles, commerces endommagés, voitures incendiées, mobilier urbain dégradé). 
 
Du côté des manifestants, la colère était perceptible dimanche soir, avec notamment une cible, Laurent Marcangeli, maire de la ville et leader de l'opposition de droite à l'assemblée de Corse, visé par plusieurs tags injurieux le traitant de "salope collabo".

Alors que la manifestation à Ajaccio dégénérait, ce dimanche 3 avril vers 17h30 des heurts ont également été constatés aux abords de la caserne de CRS de Furiani. Les affrontements ont duré quelques heures. Les manifestants ont ensuite rejoint Bastia où au niveau de la préfecture des poubelles ont été brulées.  Les policiers ont répliqué avec des grenades lacrymogènes.

Des affrontements sont toujours en cours sur le cours Napoléon à Ajaccio où plusieurs feux ont été allumés. Un grand feu a été  aussi allumé sur la place Campinchi, depuis une heure, la circulation a été bloquée sur le boulevard du roi Jérôme pour permettre l'intervention des sapeurs-pompiers.  Plusieurs véhicules ont aussi été incendiés.

Vers le palais des congrès une personne est grièvement blessée à la jambe. Elle est actuellement prise en charge par les secours. Selon le bilan de la préfecture de Corse à 23 heures, on comptait 15 blessés (14 parmi les manifestants et 1 parmi les forces de l’ordre). Parmi les 14 manifestants blessés, 8 ont été transportés au centre hospitalier, 3 présentent des blessures graves (une femme de 54 ans, blessée au mollet et deux hommes, blessés à la main). Leur pronostic vital n’est pas engagé.

Les sapeurs pompiers interviennent vers la place de la mairie, un compteur de gaz s’est enflammé suite aux échauffourées entre forces de l’ordre et un petit groupe de manifestants.  Par mesure de précaution la distribution de gaz a été suspendue dans de nombreux foyers

Les incidents se poursuivent à Ajaccio, dans plusieurs rues de la ville. Des manifestants ont allumé un feu de palette rue Fesch.
Selon les équipes médicales et de sapeurs-pompiers présentes sur place, trois blessés légers et une personne présentant une blessure importante ont pour l’heure été transportés vers le centre hospitalier d’Ajaccio.
 

Les affrontements se poursuivent aux abords de la préfecture et du commissariat. Les forces de l’ordre répliquent avec des jets de lacrymogènes.

Des cocktails Molotov et des fumigènes sont jetés par dessus le mur anti émeutes.

Le cortège de manifestants est désormais à quelques mètres de la préfecture. Il avance aux cris de « Libertà » et « statu francese assassinu ». 
Un dispositif de sécurité a été déployé devant le commissariat et aux abords de la préfecture.
Un groupe de jeunes cagoulés vient d’arriver.
 

« Statu francese assassinu », « Evviva a lotta » ou encore « Yvan » se font de temps en temps entendre.

Environ 5000 personnes participent au rassemblement. Le fils d’Yvan Colonna, Ghjuvan Battista, ainsi que son frère, Stéphane, sont présents.

Le cortège avance en direction de la préfecture d’Ajaccio, au rythme des chants et applaudissements. 
La foule reprend régulièrement « statu francese assassinu » et « libertà ».  

A vingt minutes de l’heure du rendez-vous, les manifestants arrivent. Le président du conseil exécutif Gilles Simeoni est sur place.