Leininger Christophe ingénieur Commission de régulation régionale, Virginie Schwarz, directrice de l’Energie au ministère de la Transition écologique et solidaire, Josiane Chevalier Préfète de Corse
Cette visite répond aux souhaits du président de la république, concernant l’appui que le national peut donner à l’état local, pour un certain nombre de politiques publiques dont l’énergétique, qui présente un certain nombre d’enjeux très importants et très structurants pour la Corse.
La directrice de l’Énergie a rappelé que la Corse a été le premier territoire français à adopter une première programmation pluriannuelle de l’énergie, en 2015, avec des objectifs en matière d’efficacité énergétique, d’énergie renouvelable, de sécurité d’approvisionnement.
« Les entretiens du jour, avec les élus du territoire sur les objectifs de politique énergétique, ont permis de repartager nos ambitions pour la Corse, d’autant plus que la Corse a tout d’un territoire d’excellence en matière de transition énergétique. Un des objectifs était en particulier l’autonomie énergétique de la Corse, que le territoire a voté lui-même à l’horizon 2050, mais aussi la neutralité carbone qui fait partie du Plan climat, objectif que la France s’est donnée pour la même date. Ces objectifs convergent parfaitement, ils veulent dire faire plus d’économie d’énergie, en particulier réduire notre consommation d’énergie fossile, et développer massivement les énergie renouvelables. »
Les thèmes abordés concernaient aussi la façon d’atteindre les objectifs, les actions à mettre en place à court terme, en particulier sur des dossiers précis comme la conversion au gaz des centrales électriques corses, qui est une priorité pour le gouvernement compte tenu des enjeux en termes de qualité de l’air et d’émissions de gaz à effet de serre. Mais aussi les concessions de distribution de GPL à Bastia et à Ajaccio sur lesquels il y a un enjeu de sécurisation juridique du cadre pour les consommateurs, de façon à leur assurer la continuité de la livraison.
Le courrier de Nicolas Hulot mal interprété ?
Le 27 août dernier suite à sa visite en Corse au printemps, Nicolas Hulot l'ancien ministre de l'Ecologie écrivait un courrier à Gilles Simeoni dans lequel il soulignait que l’installation d’un Gazoduc entre Lucciana et Ajaccio serait trop coûteuse (900 millions d'euros), avec un amortissement compliqué, et qui serait confrontée à des problèmes fonciers. On aurait pu croire alors que le projet était enterré !
« Pas du tout dira » Virginie Schwarz réaffirmant l’engagement et la volonté de l’Etat de faire la conversion en gaz des centrales. Une étape importante avant d’arriver à l’énergie totalement renouvelable.
« Notre volonté de faire avancer les solutions qui marchent et de répondre aux questions qui sont posées dans le cadre de dialogue de la procédure concurrentielle. Nous pilotons une procédure pour sélectionner une entreprise qui pourrait réaliser la barge et le gazoduc pour alimenter les centrales électriques. Le Président et la Préfète ont saisi cet après-midi le GIRTEC pour qu’il puisse apporter des éléments d’éclairage sur la question foncière. La nouvelle centrale devrait pouvoir rentrer en service en 2023 et si possible rapidement avec du gaz. On réaffirme l’objectif de faire fonctionner dès que possible les centrales électriques corses au gaz puisque les enjeux sont très fort en terme de gaz à effet de serre et de qualité d’air et de vie sur le territoire.
Le courrier de Nicolas Hulot disait que ce qui est souhaité, c’est optimiser au maximum l’utilisation de l’argent public, donc de la façon la plus efficace possible, en rechercherchant les solutions les moins couteuses.
La lettre de Nicolas Hulot mettait en avant l’importance de ces objectifs et de la conversion en gaz des centrales, et le fait que nous souhaitons donner les moyens pour atteindre ces objectifs et mettre en place des solutions efficaces, réalistes et qui marchent. »
La directrice de l’énergie, a assuré que tout sera fait pour que les délais soient respectés, bien que ce soient des sujets compliqués et d’envergure.
Les inquiétudes des syndicats énergie Corse légitimes ?
Virginie Schwarz n’a pas eu l’occasion de les rencontrer. Elle confirme tout de même que la transition énergétique est un processus qui implique des changements, qui peuvent être anxiogènes pour les personnels concernés:
« ça fait partie des enjeux importants de cette transition énergétique, de rassurer, d’accompagner les personnels concernés. Nous avons confié sur ce sujet au niveau national une mission à Laurence Pariso, qui s’appelle un Plan de programmation de l’emploi et des compétences de la transition énergétique pour nous aider à réfléchir à la façon dont on va accompagner les secteurs qui sont concernés par la transition énergétique. »
La directrice de l’Énergie a rappelé que la Corse a été le premier territoire français à adopter une première programmation pluriannuelle de l’énergie, en 2015, avec des objectifs en matière d’efficacité énergétique, d’énergie renouvelable, de sécurité d’approvisionnement.
« Les entretiens du jour, avec les élus du territoire sur les objectifs de politique énergétique, ont permis de repartager nos ambitions pour la Corse, d’autant plus que la Corse a tout d’un territoire d’excellence en matière de transition énergétique. Un des objectifs était en particulier l’autonomie énergétique de la Corse, que le territoire a voté lui-même à l’horizon 2050, mais aussi la neutralité carbone qui fait partie du Plan climat, objectif que la France s’est donnée pour la même date. Ces objectifs convergent parfaitement, ils veulent dire faire plus d’économie d’énergie, en particulier réduire notre consommation d’énergie fossile, et développer massivement les énergie renouvelables. »
Les thèmes abordés concernaient aussi la façon d’atteindre les objectifs, les actions à mettre en place à court terme, en particulier sur des dossiers précis comme la conversion au gaz des centrales électriques corses, qui est une priorité pour le gouvernement compte tenu des enjeux en termes de qualité de l’air et d’émissions de gaz à effet de serre. Mais aussi les concessions de distribution de GPL à Bastia et à Ajaccio sur lesquels il y a un enjeu de sécurisation juridique du cadre pour les consommateurs, de façon à leur assurer la continuité de la livraison.
Le courrier de Nicolas Hulot mal interprété ?
Le 27 août dernier suite à sa visite en Corse au printemps, Nicolas Hulot l'ancien ministre de l'Ecologie écrivait un courrier à Gilles Simeoni dans lequel il soulignait que l’installation d’un Gazoduc entre Lucciana et Ajaccio serait trop coûteuse (900 millions d'euros), avec un amortissement compliqué, et qui serait confrontée à des problèmes fonciers. On aurait pu croire alors que le projet était enterré !
« Pas du tout dira » Virginie Schwarz réaffirmant l’engagement et la volonté de l’Etat de faire la conversion en gaz des centrales. Une étape importante avant d’arriver à l’énergie totalement renouvelable.
« Notre volonté de faire avancer les solutions qui marchent et de répondre aux questions qui sont posées dans le cadre de dialogue de la procédure concurrentielle. Nous pilotons une procédure pour sélectionner une entreprise qui pourrait réaliser la barge et le gazoduc pour alimenter les centrales électriques. Le Président et la Préfète ont saisi cet après-midi le GIRTEC pour qu’il puisse apporter des éléments d’éclairage sur la question foncière. La nouvelle centrale devrait pouvoir rentrer en service en 2023 et si possible rapidement avec du gaz. On réaffirme l’objectif de faire fonctionner dès que possible les centrales électriques corses au gaz puisque les enjeux sont très fort en terme de gaz à effet de serre et de qualité d’air et de vie sur le territoire.
Le courrier de Nicolas Hulot disait que ce qui est souhaité, c’est optimiser au maximum l’utilisation de l’argent public, donc de la façon la plus efficace possible, en rechercherchant les solutions les moins couteuses.
La lettre de Nicolas Hulot mettait en avant l’importance de ces objectifs et de la conversion en gaz des centrales, et le fait que nous souhaitons donner les moyens pour atteindre ces objectifs et mettre en place des solutions efficaces, réalistes et qui marchent. »
La directrice de l’énergie, a assuré que tout sera fait pour que les délais soient respectés, bien que ce soient des sujets compliqués et d’envergure.
Les inquiétudes des syndicats énergie Corse légitimes ?
Virginie Schwarz n’a pas eu l’occasion de les rencontrer. Elle confirme tout de même que la transition énergétique est un processus qui implique des changements, qui peuvent être anxiogènes pour les personnels concernés:
« ça fait partie des enjeux importants de cette transition énergétique, de rassurer, d’accompagner les personnels concernés. Nous avons confié sur ce sujet au niveau national une mission à Laurence Pariso, qui s’appelle un Plan de programmation de l’emploi et des compétences de la transition énergétique pour nous aider à réfléchir à la façon dont on va accompagner les secteurs qui sont concernés par la transition énergétique. »