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Une croisière chocolatée et l'Ile d'Elbe prend l'accent corse !


le Jeudi 14 Mai 2015 à 23:39

Ils étaient venus des divers points de l'ile. De Bonifacio, d'Ajaccio. De la plaine orientale. Du Cortenais. De Balagne. Au total, ils étaient 1 600 à embarquer jeudi matin à bord du Mega Smeralda pour une croisière chocolatée à destination de l'Ile d'Elbe pour la plus grande satisfaction de Paul Pierinelli et de l'association des amis du chocolat et des délices de Corse qu'il préside.



Une croisière chocolatée et l'Ile d'Elbe prend l'accent corse !
Les gourmands étaient nombreux jeudi à bord du Mega Smeralda de la Corsica Ferries. 
Ils ont été près de 1 600 à mettre le cap sur l'Ile d'Elbe mais si Porto Ferraio et ses environs étaient la destination finale de cette croisière de l'Ascension, nul parmi eux n'a omis, à bord du navire amiral de la Corsica Ferries de satisfaire à l'aspect gourmand de la traversée.
Il est vrai que tout avait été fait pour qu'il en aille ainsi à tous les ponts du bâtiment.
Ici Marina Raibaldi à la faveur de la signature de son livre "Manhja Inseme" pouvait vous décliner mille et une façons d'apprécier les arts de la table. A ses côtés Xavier Torre, artisan-parfumeur qui, avec Testa Maura, a désormais pignon sur rue d'Ajaccio à New-York en passant par Paris multipliait les animations autour de ses parfums gourmands.


Au même niveau les vins du domaine Angeli, d'Antisanti, l'atelier de l'association des sommeliers de Corse qui permettait d'harmoniser les accords vins et chocolats, mais aussi bières et chocolats et un peu plus loin autour de  Mickaël Azouz, champion du monde pâtissier-chocolatier et Michel Grobon, ancien chef de la Maison Blanche, notamment,  dégustations et conseils sont allés bon train…

Une place avait été, aussi, faite aux artisans locaux. A Jean-Michel Querci qui faisait découvrir ses derniers délices gourmands avec OMà, aux chocolats Grimaldi, à la pâtisserie Leoncini. Représentée aussi la très sérieuse compagnie du Fiadone/
Mais la croisière n'a pas été que chocolatée.
L'association du salon du chocolat et des délices de Corse et Corsica Ferries ont, en effet, décider, aussi, de donner la main au club Aviron de Haute-Corse et à ses rameuses, qui soutenues jeudi par Kristina Luzi, vont au mois de Juin prochain tenter une traversée à la rame Bastia-Ile d'Elbe pour défendre la cause des femmes victimes de violences conjugales.


Les enfants nombreux n'ont pas davantage été oubliés. Des jeux, des animations et pour finir lors du retour sur Bastia une tonitruante chasse au trésor ont rythmé la traversée des plus petits.
Mille et une animations avaient été également prévues pour les plus grands. Avec des défilés de mode, le spectacle de Empreintes Impériales qui ne pouvaient pas manquer une telle croisière à destination de l'Ile d'Elbe.
Une île, qui soit dit par parenthèse, à peine plus grande que le Cap Corse, doit recevoir près de 7 millions de touristes par an.
Un chiffre à méditer et qui sans doute n'a pas manqué d'être évoqué à l'heure ou des premiers liens se tissaient, à partir de l'initiative de l'association des amis du chocolat et des délices de Corse, à l'heure du cocktail servi à bord du Mega Smeralda à l'ensemble des partenaires de cette croisière et diverses personnalités de l'Ile d'Elbe.


L'ile d'Elbe - 224 km2 de superficie - fait partie de la province de Livourne, comporte huit communes (Portoferraio, Marciana, Marciana Marina, Campo nell'Elba, Rio Marina, Rio nell'Elba, Capoliveri et Porto Azzurro).
Portoferraio - du nom du fer qu'exploitaient les Étrusques, puis les Romains - avec 10 000 habitants, sur une population insulaire d'environ 28 000 habitants

Érigée en Principauté de l'île d'Elbe, elle fut donnée en toute souveraineté à Napoléon Ier en 1814 (suivant le t raité de Fontainebleau du 11 avril 1814) et il y fut exilé pendant trois cents jours. L'île devint indépendante début mai : le r oyaume de l'Ile d'Elbe. On y trouve la Palazzina dei Mulini, devenue le musée et la bibliothèque Napoléon, et la Villa Napoleonica de San Martino à Portoferraio, sa résidence d'été.

Le règne elbois de l'empereur Napoléon est l'épisode le moins connu de l'épopée. L'île fut pendant trois cents jours le centre de tous les intérêts : y affluaient officiers et simples soldats en quête d'un emploi, représentants des armées étrangères pour surveiller l'ex-Empereur, espions de tous bords venus délivrer ou assassiner Napoléon, étrangers curieux d'approcher celui qui régnait sur l'Europe un an auparavant. Napoléon profita de ce court règne pour réformer et moderniser l'île. Il ouvrit des routes, modifia le droit, s'occupa d'urbanisme et d'architecture, et dynamisa l'économie. Cet épisode nous est connu grâce au récit détaillé de Pons de l'Hérault, administrateur des mines de Rio Marina.

Napoléon y séjourna jusqu'à son départ pour la France (Cent-Jours), le 26 février 1815.