(Photos Marine nationale)
C'est lors d'un exercice mené par la Base Aérienne de Solenzara que la pollution a été remarquée ce vendredi 11 juin 2021, vers midi. Alertée, la préfecture maritime de la Méditerranée a envoyé un avion Falcon 50 de la Marine nationale. Lors du survol une pollution aux hydrocarbures, répartie en deux nappes sur une longueur d’environ 35 kilomètres, située à environ 9 kilomètres de la côte Est de la Corse entre Aléria et Solenzara, a été repérée.
L’analyse des images faite par les experts du CEDRE (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation contre les pollutions) et du CEPPOL (Centre d’Expertises Pratiques de Lutte Antipollution) ne laissent pas de doute : il s'agit bien d'une pollution contenant des hydrocarbures lourds. Ces premiers éléments ont été confirmés par les observations visuelles de la vedette des Douanes françaises Libecciu qui a effectué des prélèvements sur zone concernée.
Un dégazage en cause
Cette pollution résulte vraisemblablement d’un dégazage mais la taille et la nature des produits déversés ne permettent pas d’espérer une dilution naturelle et nécessitent d’engager des unités et du matériel spécifique antipollution.
De nombreux moyens engagés
Un avion Falcon50 de la Marine nationale, la vedette des Douanes françaises Libecciu, basée à Bastia, et la vedette des Affaires maritimes Mimosa embarquant du personnel de la base navale d’Aspretto et le remorqueur Altagna (Bastia) de la société Erasme sont mobilisés par la préfecture maritime de la Méditerranée pour mener des opérations de lutte par chalutage à compter de samedi matin.
Les bâtiments de soutien et d'assistance affrété (BSAA) Pionnier et Jason, Toulon avec des matériels spécifiques antipollution et du personnel spécialisé de la cellule antipollution de la base navale de Toulon devraient aussi arriver ce samedi.
La pollution dérive actuellement en direction des côtes
La situation est partagée avec les services des préfectures de Haute Corse et de Corse du Sud pour favoriser les synergies et la préparation de toutes les équipes.
Vendredi soir François Ravier, préfet de Haute-Corse a activé le plan Polmar terre. Il est rappelé aux populations de ne pas toucher ou procéder par eux-mêmes au ramassage des galettes qu’ils peuvent être susceptibles de trouver sur les plages mais d’informer leur mairie, la gendarmerie (17) ou les sapeurs-pompiers (18 ou 112).
L’analyse des images faite par les experts du CEDRE (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation contre les pollutions) et du CEPPOL (Centre d’Expertises Pratiques de Lutte Antipollution) ne laissent pas de doute : il s'agit bien d'une pollution contenant des hydrocarbures lourds. Ces premiers éléments ont été confirmés par les observations visuelles de la vedette des Douanes françaises Libecciu qui a effectué des prélèvements sur zone concernée.
Un dégazage en cause
Cette pollution résulte vraisemblablement d’un dégazage mais la taille et la nature des produits déversés ne permettent pas d’espérer une dilution naturelle et nécessitent d’engager des unités et du matériel spécifique antipollution.
De nombreux moyens engagés
Un avion Falcon50 de la Marine nationale, la vedette des Douanes françaises Libecciu, basée à Bastia, et la vedette des Affaires maritimes Mimosa embarquant du personnel de la base navale d’Aspretto et le remorqueur Altagna (Bastia) de la société Erasme sont mobilisés par la préfecture maritime de la Méditerranée pour mener des opérations de lutte par chalutage à compter de samedi matin.
Les bâtiments de soutien et d'assistance affrété (BSAA) Pionnier et Jason, Toulon avec des matériels spécifiques antipollution et du personnel spécialisé de la cellule antipollution de la base navale de Toulon devraient aussi arriver ce samedi.
La pollution dérive actuellement en direction des côtes
La situation est partagée avec les services des préfectures de Haute Corse et de Corse du Sud pour favoriser les synergies et la préparation de toutes les équipes.
Vendredi soir François Ravier, préfet de Haute-Corse a activé le plan Polmar terre. Il est rappelé aux populations de ne pas toucher ou procéder par eux-mêmes au ramassage des galettes qu’ils peuvent être susceptibles de trouver sur les plages mais d’informer leur mairie, la gendarmerie (17) ou les sapeurs-pompiers (18 ou 112).
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