
Bruno (Pixabay)
Le cinéma a longtemps été une échappatoire, un moyen de rêver, de s’évader du quotidien et de se laisser porter par des histoires qui inspirent et émerveillent. Mais aujourd’hui, l’industrie semble avoir pris un tout autre virage.
Plutôt que d’offrir du rêve, de la poésie ou de l’émotion positive, elle plonge le spectateur dans une succession de drames, de violences et de faits de société oppressants.
Le public, déjà confronté aux difficultés du monde réel, n’a même plus la possibilité de souffler le temps d’un film. La violence est omniprésente, souvent glorifiée et elle semble être devenue un argument de vente.
Pire encore, cette mise en scène brutale influence les plus jeunes, qui, par mimétisme, finissent par s’identifier à ces héros sombres et destructeurs.
En Corse, le constat est encore plus frappant. L’image de notre île, véhiculée par le cinéma, se résume trop souvent à la criminalité, aux règlements de comptes, à la noirceur d’un quotidien que beaucoup ne reconnaissent même pas. Où sont passés les récits qui mettent en valeur notre culture, notre beauté, notre humanité ?
Loin de l’univers chaleureux et profond des films de Pagnol, nos productions locales – pourtant soutenues par la collectivité – ne semblent plus raconter que des histoires sombres, oubliant qu’elles sont aussi nos ambassadrices.
Bien sûr, le cinéma doit être le reflet du monde, mais doit-il pour autant s’y enfermer ? Ne méritons-nous pas aussi des films qui inspirent, qui élèvent, qui nous offrent un moment de respiration dans une époque déjà si lourde ?
Plutôt que d’offrir du rêve, de la poésie ou de l’émotion positive, elle plonge le spectateur dans une succession de drames, de violences et de faits de société oppressants.
Le public, déjà confronté aux difficultés du monde réel, n’a même plus la possibilité de souffler le temps d’un film. La violence est omniprésente, souvent glorifiée et elle semble être devenue un argument de vente.
Pire encore, cette mise en scène brutale influence les plus jeunes, qui, par mimétisme, finissent par s’identifier à ces héros sombres et destructeurs.
En Corse, le constat est encore plus frappant. L’image de notre île, véhiculée par le cinéma, se résume trop souvent à la criminalité, aux règlements de comptes, à la noirceur d’un quotidien que beaucoup ne reconnaissent même pas. Où sont passés les récits qui mettent en valeur notre culture, notre beauté, notre humanité ?
Loin de l’univers chaleureux et profond des films de Pagnol, nos productions locales – pourtant soutenues par la collectivité – ne semblent plus raconter que des histoires sombres, oubliant qu’elles sont aussi nos ambassadrices.
Bien sûr, le cinéma doit être le reflet du monde, mais doit-il pour autant s’y enfermer ? Ne méritons-nous pas aussi des films qui inspirent, qui élèvent, qui nous offrent un moment de respiration dans une époque déjà si lourde ?