Leslie Pellegri, secrétaire régionale d'EELV, fait partie des porteurs du projet Ecologia Sulidaria. (Archives CNI)
Vous avez présenté ce 23 avril à Pont'à Golu entre Francardu et Ponte Leccia le projet Ecologia Sulidaria en vue des prochaines élections territoriales. De quoi s’agit-il ?
- C’est un projet écologique et solidaire avec des valeurs de gauche dans lequel on a exposé plusieurs thèmes qui nous paraissent fondamentaux dans cette campagne. Le premier est la préservation des biens communs en défendant la biodiversité, en freinant l’artificialisation des sols et en réorientant la politique de l’eau par exemple. Le deuxième est « sortons de la crise autrement » en convertissant l’économie de manière sociale et solidaire, en transformant nos déchets en ressources et en mettant en œuvre la transition énergétique. Le troisième thème est lié à l’invention de nouveaux modèles de développement notamment en favorisant un tourisme soutenable et en renforçant la continuité territoriale. Le quatrième thème est celui de l’orientation vers la souveraineté alimentaire en réinventant « A Terra di u Cumunu » grâce à la préemption et en favorisant l’installation d’agriculteurs pour favoriser les circuits courts et une agriculture destinée à satisfaire les besoins locaux. Nous voulons assurer un revenu décent à toutes et à tous notamment en expérimentant un revenu de transition écologique et un revenu universel. Il concernerait dans un premier temps les jeunes de 18 à 25 ans et les retraités. L’avant dernier thème est l’ouverture au monde en démocratisant l’accès à la culture, notamment à une culture ouverte sur les autres. Le dernier thème est le « gouvernons autrement » avec le non-cumul des mandats et un renforcement de la transparence aussi bien dans la vie politique que dans les entreprises privées.
- Quel est donc le cœur de votre message ?
- On pense que tous ces thèmes se rejoignent. Avec la crise sanitaire et ces phénomènes climatiques on se rend compte que la situation est urgente et qu’il faut changer de vision. Il faut poser un nouveau modèle de développement pour la Corse, notamment avec un modèle de société plus solidaire.
- Cette démarche est-elle strictement verte ? Il y aura-t-il des candidats d’ouverture ?
- Dès le départ l’idée était de discuter avec toutes les organisations politiques avec lesquelles on partage des valeurs communes donc ça peut encore s’enrichir. Des discussions sont en cours avec d’autres partenaires potentiels. Dans cette démarche on retrouve quatre organisations politiques : Génération.S, Nouvelle Donne, Génération Ecologie et Europe Ecologie Les Verts (EELV). L’écologie et la solidarité sont les valeurs qui nous rassemblent. EELV et Génération écologie ont un ADN plutôt écologiste alors que Generation.S et Nouvelle Donne sont des partis de gauche qui défendent l’écologie. Ecologia Sulidaria est déjà un rassemblement, celui de la gauche écologiste.
- Pour l’instant, on note une forte présence féminine dans votre démarche. En sera-t-il de même pour la tête de liste ?
- Effectivement, même si ce n’est pas fait exprès, les représentants locaux des quatre formations sont des femmes mais nous avons des hommes qui nous accompagnent. On ne veut pas encore parler de liste car il nous parait important de renverser la démarche et de parler du projet avant tout car on a l’impression que c’est ce qui manque dans cette campagne.
- Comme vous l’avez souligné c’est une liste de gauche écologiste. Allez-vous vous affilier à un parti nationaliste ?
- Pour le premier tour non. Nous verrons pour le second tour si la question se pose. Mais EELV a des convergences avec Femu a Corsica puisque nous avons déjà eu des accords électoraux et fait campagne commune.
- Comment comptez-vous mener campagne dans ce contexte sanitaire particulier ?
- On fait au jour le jour, c’est vrai que c’est très compliqué. On pense que cette campagne va être numérique même si on ne pourra pas toucher tout le monde de cette façon-là. Nous communiquons déjà via les réseaux sociaux et notre site internet, et on espère pouvoir faire des débats en live sur les réseaux sociaux. On espère que la situation s’améliore pour aller à la rencontre des corses. C’est d’autant plus difficile pour les petits mouvements car la campagne est polarisée autour de quelques personnes et c’est compliqué d’exister dans ce contexte mais on ne part pas défaitiste. On a envie de se recentrer sur un débat d’idées et pas de personnes.
- C’est un projet écologique et solidaire avec des valeurs de gauche dans lequel on a exposé plusieurs thèmes qui nous paraissent fondamentaux dans cette campagne. Le premier est la préservation des biens communs en défendant la biodiversité, en freinant l’artificialisation des sols et en réorientant la politique de l’eau par exemple. Le deuxième est « sortons de la crise autrement » en convertissant l’économie de manière sociale et solidaire, en transformant nos déchets en ressources et en mettant en œuvre la transition énergétique. Le troisième thème est lié à l’invention de nouveaux modèles de développement notamment en favorisant un tourisme soutenable et en renforçant la continuité territoriale. Le quatrième thème est celui de l’orientation vers la souveraineté alimentaire en réinventant « A Terra di u Cumunu » grâce à la préemption et en favorisant l’installation d’agriculteurs pour favoriser les circuits courts et une agriculture destinée à satisfaire les besoins locaux. Nous voulons assurer un revenu décent à toutes et à tous notamment en expérimentant un revenu de transition écologique et un revenu universel. Il concernerait dans un premier temps les jeunes de 18 à 25 ans et les retraités. L’avant dernier thème est l’ouverture au monde en démocratisant l’accès à la culture, notamment à une culture ouverte sur les autres. Le dernier thème est le « gouvernons autrement » avec le non-cumul des mandats et un renforcement de la transparence aussi bien dans la vie politique que dans les entreprises privées.
- Quel est donc le cœur de votre message ?
- On pense que tous ces thèmes se rejoignent. Avec la crise sanitaire et ces phénomènes climatiques on se rend compte que la situation est urgente et qu’il faut changer de vision. Il faut poser un nouveau modèle de développement pour la Corse, notamment avec un modèle de société plus solidaire.
- Cette démarche est-elle strictement verte ? Il y aura-t-il des candidats d’ouverture ?
- Dès le départ l’idée était de discuter avec toutes les organisations politiques avec lesquelles on partage des valeurs communes donc ça peut encore s’enrichir. Des discussions sont en cours avec d’autres partenaires potentiels. Dans cette démarche on retrouve quatre organisations politiques : Génération.S, Nouvelle Donne, Génération Ecologie et Europe Ecologie Les Verts (EELV). L’écologie et la solidarité sont les valeurs qui nous rassemblent. EELV et Génération écologie ont un ADN plutôt écologiste alors que Generation.S et Nouvelle Donne sont des partis de gauche qui défendent l’écologie. Ecologia Sulidaria est déjà un rassemblement, celui de la gauche écologiste.
- Pour l’instant, on note une forte présence féminine dans votre démarche. En sera-t-il de même pour la tête de liste ?
- Effectivement, même si ce n’est pas fait exprès, les représentants locaux des quatre formations sont des femmes mais nous avons des hommes qui nous accompagnent. On ne veut pas encore parler de liste car il nous parait important de renverser la démarche et de parler du projet avant tout car on a l’impression que c’est ce qui manque dans cette campagne.
- Comme vous l’avez souligné c’est une liste de gauche écologiste. Allez-vous vous affilier à un parti nationaliste ?
- Pour le premier tour non. Nous verrons pour le second tour si la question se pose. Mais EELV a des convergences avec Femu a Corsica puisque nous avons déjà eu des accords électoraux et fait campagne commune.
- Comment comptez-vous mener campagne dans ce contexte sanitaire particulier ?
- On fait au jour le jour, c’est vrai que c’est très compliqué. On pense que cette campagne va être numérique même si on ne pourra pas toucher tout le monde de cette façon-là. Nous communiquons déjà via les réseaux sociaux et notre site internet, et on espère pouvoir faire des débats en live sur les réseaux sociaux. On espère que la situation s’améliore pour aller à la rencontre des corses. C’est d’autant plus difficile pour les petits mouvements car la campagne est polarisée autour de quelques personnes et c’est compliqué d’exister dans ce contexte mais on ne part pas défaitiste. On a envie de se recentrer sur un débat d’idées et pas de personnes.